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de mérite qui ont fait une injustice à un homme d’honneur et d’esprit. Voilà comme je parle toujours, ami de la vérité préférablement à tout le monde et vous me devez croire aussi quand je vous assure que c’est sincèrement que je suis, etc. <ref>11. « Quand je vous assure que je suis sincèrement votre, etc. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale''.)</ref>
de mérite qui ont fait une injustice à un homme d’honneur et d’esprit. Voilà comme je parle toujours, ami de la vérité préférablement à tout le monde ; et vous me devez croire aussi quand je vous assure que c’est sincèrement que je suis, etc. <ref>11. « Quand je vous assure que je suis sincèrement votre, etc. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale''.)</ref>


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994. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI
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{{t3mp|994. DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI AU COMTE DE BUSSY RABUTIN.}}
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{{sc|Il}} est vrai que j’eusse été ravie de me faire tirer trois poilettes<ref>{{sc|Lettre}} 994. — 1. Telle est la leçon de nos deux manuscrits. Les éditeurs ont substitué ''palettes'' à ''poilettes''. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, ''la Montataire'' a été remplacé, d’une autre main que celle de Bussy, par ''ma nièce'', et deux lignes plus loin, ''une Marie de Rabutin'' par le pronom ''elle''. {{Mme}} de Montataire s’appelait ''Marie-Thérèse de Rabutin''.</ref> de sang du bras de la Montataire ; elle me l’offrit de fort bonne grâce ; et je suis assurée que pourvu qu’une Marie de Rabutin eût été saignée, j’en eusse reçu un notable soulagement. Mais la folie des médecins les fit opiniâtrer à vouloir que celle qui avoit un rhumatisme sur le bras gauche fût saignée du bras droit : de sorte que l’ayant interrogée sur sa santé, et sa réponse et la mienne ayant découvert la personne convaincue d’une fluxion assez violente, il fallut que je payasse en personne le tribut de mon infirmité et d’avoir été la marraine de cette jolie créature. Ainsi, mon cousin, je ne pus recevoir aucun soulagement de sa bonne volonté. Pour<section end="994"/>
Huit jours après que j’eus écrit cette lettre, je reçus celle-ci de Mme de Sévigné.

A Paris, ce 14e mai 1686. DE MADAME DE SÉVIGNÉ.

IL est vrai que j’eusse été ravie de me faire tirer trois poilettes<ref>LETTRE 994. I. Telle est la leçon de nos deux manuscrits. Les éditeurs ont substitué palettes à poilettes. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale, ''la Montataire'' a été remplacé, d’une autre main que celle de Bussy, par ''ma nièce'', et deux lignes plus loin, ''une Marie de Rabatin'' par le pronom ''elle''. Mme de Montataire s’appelait ''Marie-Thérèse de Rabutin''.</ref> de sang du bras de la Montataire ; elle me l’offrit de fort bonne grâce ; et je suis assurée que pourvu qu’une Marie de Rabutin eût été saignée, j’en eusse reçu un notable soulagement. Mais la folie des médecins les fit opiniâtrer à vouloir que celle qui avoit un rhumatisme sur le bras gauche fût saignée du bras droit : de sorte que l’ayant Interrogée sur sa santé, et sa réponse et la mienne ayant découvert la personne convaincue d’une fluxion assez violente, il fallut que je payasse en personne le tribut de mon infirmité et d’avoir été la marraine de cette jolie créature. Ainsi, mon cousin, je ne pus recevoir aucun soulagement de sa bonne volonté. Pour