« Rapport de la Cour des comptes sur l’affaire des Avions renifleurs » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 175 :
* Frais généraux du centre de recherche et de la base aérienne, soit frais de personnel, d’assurances, etc. etc. (sic)
 
2. À raison d’environ 20 % au remboursement des avances qui avaient été faites aux inventeurs par diverses sociétés financières et banques dès 1968, pour leur permettre de développer leur invention. Il s’agissait pendant cette période, non seulement d’assurer les ressources courantes des inventeurs et de leur permettre d’acheter le matériel nécessaire, mais divers recherches et forages avaient été effectués en Belgique, Hollande, Suisse, Espagne, Irlande, Italie et Afrique. Ce remboursement comprenait également le paiement des intérêts sur les sommes avancées. À noter que les montants nécessaires à ces remboursements avaient été retenus par moi juqu’à réception du quitus définitif d’Elf-Aquitaine pour l’exécution du contrat de services.
 
3. Enfin à raison de 10 % environ, suivant les instructions des inventeurs, dont les préoccupations humanitaires étaient très décidées, à des dons en faveur de diverses activités d’aide au développement. Il s’agissait en particulier du financement de la construction de puits au Niger (en collaboration avec la coopération française) et de la mise en marche d’ateliers de fabrication de meubles en Colombie. Je puis certifier à ce sujet qu’aucune partie des montants versés à Fisalma en raison de ce contrat n’a jamais été utilisée à financer des activités politiques, quelles qu’elles soient.
 
Voilà, Monsieur le Président, tout ce que je peux dire et vous autoriser à répéter dans le souci qu’aucune polémique ou interprétation erronée ne vienne entacher une coopération dont je regrette, bien entendu, qu’elle n’aie pas eu les résultats que nous espérions.
 
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
 
::::::Signature.
 
=== Note de Bernard Beck ===