« M. Leconte de Lisle à l’Académie française (Anatole France, 1887) » : différence entre les versions

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poète. Mais on en trouve l’écho pur et clair
dans un poème tout récent, l’''Illusion suprême''.
{{Bloc centré/o}}<poem style="font-size:90%;margin-left:0em" >
<poem>
:::Ô chère vision, toi qui répands encore,
:::De la plage lointaine où tu dors à jamais,
:::Comme un mélancolique et doux reflet d’aurore
:::Au fond d’un cœur obscur et glacé désormais !
:
:::Les ans n’ont pas pesé sur ta grâce immortelle,
:::La tombe bienheureuse a sauvé ta. beauté ;
:::Il te revoit avec tes yeux divins, et telle
:::Que tu lui souriais en un monde enchanté.
:::……………………
</poem>
 
:::Les ans n’ont pas pesé sur ta grâce immortelle,
:::La tombe bienheureuse a sauvé ta. beauté ;
:::''Il'' te revoit avec tes yeux divins, et telle
:::Que tu lui souriais en un monde enchanté.
{{filet|18}}
</poem>{{Bloc centré/f}}
L’âme et la voix du poète ont gardé, après
tant d’années, leur pureté première. {{M.|Leconte de Lisle}} est un élégiaque plein de