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raison suffisante appartient à la logique, celui de la causalité à la métaphysique (p. 60). Le premier est le principe fondamental de la pensée, le second de l’expérience. La cause se rapporte à des objets réels, la raison logique rien qu’à des représentations. »
raison suffisante appartient à la logique, celui de la causalité à la métaphysique (p. 60). Le premier est le principe fondamental de la pensée, le second de l’expérience. La cause se rapporte à des objets réels, la raison logique rien qu’à des représentations. »


Les adversaires de Kant insistent encore plus sur cette distinction. G-E. Schulzer dans sa Logique, §19, note 1, et § 63, déplore la confusion que l’on fait du principe de la raison suffisante avec celui de la causalité. Salomon Maimon, Logique, p. 20, 21, se plaint que l’on ait beaucoup parlé de la raison suffisante sans expliquer ce que l’on entendait par là, et dans la préface, p. XXIV, il blâme Kant de faire dériver le principe de causalité de la forme logique des jugements hypothétiques.
Les adversaires de Kant insistent encore plus sur cette distinction. G-E. Schulzer dans sa ''Logique'', §19, note 1, et § 63, déplore la confusion que l’on fait du principe de la raison suffisante avec celui de la causalité. ''Salomon Maimon'', ''Logique'', p. 20, 21, se plaint que l’on ait beaucoup parlé de la raison suffisante sans expliquer ce que l’on entendait par là, et dans la préface, p. XXIV, il blâme Kant de faire dériver le principe de causalité de la forme logique des jugements hypothétiques.


Fréd.-H. Jacobi, dans ses Lettres sur la doctrine de Spinoza, suppl. 7, p. 414, dit que de la confusion de la notion de la raison avec celle de la cause naît une erreur qui est devenue la source de maintes fausses spéculations ; aussi en donne-t-il la différence à sa manière. Avec tout cela, on trouve ici, comme d’ordinaire chez lui, plutôt une jonglerie vaniteuse avec des phrases, qu’une sérieuse discussion philosophique.
Fréd.-H. ''Jacobi'', dans ses ''Lettres sur la doctrine de Spinoza'', suppl. 7, p. 414, dit que de la confusion de la notion de la raison avec celle de la cause naît une erreur qui est devenue la source de maintes fausses spéculations ; aussi en donne-t-il la différence à sa manière. Avec tout cela, on trouve ici, comme d’ordinaire chez lui, plutôt une jonglerie vaniteuse avec des phrases, qu’une sérieuse discussion philosophique.


Finalement, quant à M. de Schelling, on peut voir comment il distingue un principe d’une cause, dans ses Aphorismes pour servir d’introduction à la philosophie naturelle (§ 184), qui se trouvent au commencement du premier cahier, dans le premier volume des Annales de médecine par Marcus et Schelling. On y apprend que la gravité est le principe, et la lumière la cause des choses.
Finalement, quant à M. de Schelling, on peut voir comment il distingue un principe d’une cause, dans ses ''Aphorismes pour servir d’introduction à la philosophie naturelle'' (§ 184), qui se trouvent au commencement du premier cahier, dans le premier volume des ''Annales de médecine'' par Marcus et Schelling. On y apprend que la gravité est le ''principe'', et la lumière la ''cause'' des choses.