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éd. Bip.) Et dans le Timée (p. 302, ibid) : « Tout ce qui naît, nait nécessairement par l’action d’une cause, car il est impossible que quoi que ce soit puisse naître sans cause. » — Plutarque, à la fin de son livre De fato, cite, parmi les maximes fondamentales des Stoïciens, la suivante : « Ce qui passe pour le principe premier et fondamental, c’est que rien n’arrive sans cause et que tout, au contraire, arrive selon des causes précédentes. »
éd. Bip.) Et dans le ''Timée'' (p. 302, ibid) : « Tout ce qui naît, nait nécessairement par l’action d’une cause, car il est impossible que quoi que ce soit puisse naître sans cause. » — Plutarque, à la fin de son livre ''De fato'', cite, parmi les maximes fondamentales des Stoïciens, la suivante : « Ce qui passe pour le principe premier et fondamental, c’est que rien n’arrive sans cause et que tout, au contraire, arrive selon des causes précédentes. »


Aristote, dans ses Analytiques postérieures, I, 2, énonce aussi à peu près le principe de la raison en ces termes : « Nous estimons posséder la science d’une chose quand nous croyons que nous connaissons la cause par laquelle la chose est, et qu’en outre il n’est pas possible que la chose soit autrement qu’elle est ». Dans sa Métaphysique, liv. IV, ch. 1, il sépare déjà les raisons, ou plutôt les principes, archai, en plusieurs espèces, et en distingue huit ; mais cette division manque de fondement et de précision. Il dit néanmoins très justement : « Le caractère commun de tous les principes, c’est donc d’être la source d’où l’être, ou la génération, ou la connaissance dérive. » Dans le chapitre suivant, il distingue plusieurs espèces de causes, mais assez superficiellement et sans ordre. Dans ses Analytiques postérieures, II, 11, il établit cependant plus exactement qu’ici quatre espèces de raisons : « Les causes sont au nombre de quatre : en premier lieu, la quiddité ; en second lieu, que certaines choses étant données, une autre suit nécessairement ; en troisième lieu, le principe du mouvement de la chose ; et en quatrième lieu, la fin en vue de laquelle la chose a lieu ».
Aristote, dans ses ''Analytiques postérieures'', I, 2, énonce aussi à peu près le principe de la raison en ces termes : « Nous estimons posséder la science d’une chose quand nous croyons que nous connaissons la cause par laquelle la chose est, et qu’en outre il n’est pas possible que la chose soit autrement qu’elle est ». Dans sa ''Métaphysique'', liv. IV, ch. 1, il sépare déjà les raisons, ou plutôt les principes, ''archai'', en plusieurs espèces, et en distingue huit ; mais cette division manque de fondement et de précision. Il dit néanmoins très justement : « Le caractère commun de tous les principes, c’est donc d’être la source d’où l’être, ou la génération, ou la connaissance dérive. » Dans le chapitre suivant, il distingue plusieurs espèces de causes, mais assez superficiellement et sans ordre. Dans ses ''Analytiques postérieures'', II, 11, il établit cependant plus exactement qu’ici quatre espèces de raisons :