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''{{tiret2|principale|ment}} lieu quand on ramène tout-à-coup à la surface une masse considérable de tuf ou d’argile ocreuse. On en sait la raison, et, si l’on se rappelle ce qui a été dit ailleurs à ce sujet, on jugera qu’en pareil cas un défoncement profond serait une faute d’autant plus grave, que le temps seul pourrait remédier à ses désastreux effets, tandis qu’en opérant petit-à petit et d’année en année, on arrive sans efforts et sans inconvéniens sensibles au même but. J’ai tout lieu, pour ma part, d’être partisan des ''défoncemens progressifs'', parce que j’ai constamment vu que, lorsqu’on peut les faire à la charrue, ils exigent une faible augmentation de travail, et que la terre se ''mûrit'' convenablement sans cesser un instant d’être productive. Toutefois, il est des circonstances ou les ''défoncemens complets'' sont seuls raisonnablement praticables. Tels sont, entre autres, ceux qu’on doit opérer à bras d’hommes ; car, en pareil cas, recommencer à deux ou trois fois une opération naturellement si coûteuse, ce serait à peu près doubler ou tripler la dépense. — On peut aussi approfondir la couche labourable, sans ramener immédiatement la terre neuve à la surface. Ce moyen, déjà indiqué à l’article ''Sous-sol'' (page 50), est généralement suivi de bons résultats.
{{tiret2|principale|ment}} lieu quand on ramène tout-à-coup à la surface une masse considérable de tuf ou d’argile ocreuse. On en sait la raison, et, si l’on se rappelle ce qui a été dit ailleurs à ce sujet, on jugera qu’en pareil cas un défoncement profond serait une faute d’autant plus grave, que le temps seul pourrait remédier à ses désastreux effets, tandis qu’en opérant petit-à petit et d’année en année, on arrive sans efforts et sans inconvéniens sensibles au même but. J’ai tout lieu, pour ma part, d’être partisan des ''défoncemens progressifs'', parce que j’ai constamment vu que, lorsqu’on peut les faire à la charrue, ils exigent une faible augmentation de travail, et que la terre se ''mûrit'' convenablement sans cesser un instant d’être productive. Toutefois, il est des circonstances ou les ''défoncemens complets'' sont seuls raisonnablement praticables. Tels sont, entre autres, ceux qu’on doit opérer à bras d’hommes ; car, en pareil cas, recommencer à deux ou trois fois une opération naturellement si coûteuse, ce serait à peu près doubler ou tripler la dépense. — On peut aussi approfondir la couche labourable, sans ramener immédiatement la terre neuve à la surface. Ce moyen, déjà indiqué à l’article ''Sous-sol'' (page 50), est généralement suivi de bons résultats.


{{p|6:1:1:1}}{{T6|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — De la profondeur des défoncemens.}}
{{p|6:1:1:1}}{{T6|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — De la profondeur des défoncemens.}}