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L’écuyer se plaisoit surtout à lancer ces traits satiriques devant Sophie. Il l’aimoit avec passion, et ne lui pardonnoit pas d’avoir eu pour sa mère, plus d’affection que pour lui. La conduite que tenoit alors Sophie ne servoit qu’à augmenter sa jalousie ; car il ne pouvoit obtenir d’elle, ni par prières, ni par menaces, qu’elle approuvât un langage qui offensoit à la fois ses oreilles et son cœur.
L’écuyer se plaisoit surtout à lancer ces traits satiriques devant Sophie. Il l’aimoit avec passion, et ne lui pardonnoit pas d’avoir eu pour sa mère, plus d’affection que pour lui. La conduite que tenoit alors Sophie ne servoit qu’à augmenter sa jalousie ; car il ne pouvoit obtenir d’elle, ni par prières, ni par menaces, qu’elle approuvât un langage qui offensoit à la fois ses oreilles et son cœur.


On s’étonnera peut-être que l’écuyer n’ait pas fini par haïr sa fille, autant qu’il haïssait sa femme ; mais l’amour, même envenimé par la jalousie,
On s’étonnera peut-être que l’écuyer n’ait pas fini par haïr sa fille, autant qu’il haïssoit sa femme ; mais l’amour, même envenimé par la jalousie,