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extraits des œuvres du philosophe latin. L’auteur
extraits des œuvres du philosophe latin. L’auteur
inconnu (dans lequel on a voulu, à tort, voir Malherbe
inconnu (dans lequel on a voulu, à tort, voir Malherbe
lui-même<ref></ref>) écrit avec les images des poètes du temps ; et
lui-même<ref>J’ai déjà présenté ces observations dans un article du ''Musée''
''Belge'' (1903) sur ''l’influence de Sénèque le Philosophe'' ; {{M.|Stemplinger}},
rendant compte de mon étude — avec une extrême bienveillance,
du reste — dans la {{lang|de|''Zeitschrift für französische Sprache und Litteratur''}} (1904), estime que je n’ai pas prouvé l’impossibilité
d’attribuer le ''Bouquet'' à Malherbe : c’est qu’en effet cette impossibilité
me paraît établie dans l’édition Lalanne, et est, depuis
{{M.|Lalanne}}, généralement admise. Comme on l’a observé,
Malherbe n’aurait pu écrire en 1590 les vers du ''Bouquet'' :
{{#tag:poem|Si mes parents sont morts…}}
Au reste, les fausses attributions du brave abbé De la Rue
sont légion.</ref>) écrit avec les images des poètes du temps ; et
il est curieux de voir combien ses « odes », adressées à
il est curieux de voir combien ses « odes », adressées à
des magistrats et à des avocats au milieu desquels
des magistrats et à des avocats au milieu desquels

<ref follow=p77>1725), à l’article : Malherbe (t. IV, p. 195) : « On peut dire aussi
<ref follow=p77>1725), à l’article : Malherbe (t. IV, p. 195) : « On peut dire aussi
qu’on lui trouve l’esprit de Sénèque en divers endroits ; il l’avoit
qu’on lui trouve l’esprit de Sénèque en divers endroits ; il l’avoit
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et si consolante lorsqu’il parle de la mort ou des adversités de la
et si consolante lorsqu’il parle de la mort ou des adversités de la
vie ».</ref>
vie ».</ref>

J’ai déjà présenté ces observations dans un article du ''Musée''
''Belge'' (1903) sur ''l’influence de Sénèque le Philosophe'' ; {{M.|Stemplinger}},
rendant compte de mon étude — avec une extrême bienveillance,
du reste — dans la {{lang|de|Zeitschrift für französische Sprache und Litteratur}} (1904), estime que je n’ai pas prouvé l’impossibilité
d’attribuer le ''Bouquet'' à Malherbe : c’est qu’en effet cette impossibilité
me paraît établie dans l’édition Lalanne, et est, depuis
{{M.|Lalanne}}, généralement admise. Comme on l’a observé,
Malherbe n’aurait pu écrire en 1590 les vers du ''Bouquet'' :
Si mes parents sont morts…

Au reste, les fausses attributions du brave abbé De la Rue
sont légion.