« Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/75 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
beauté des tapisseries, des lits, des sophas, des cabinets, des gueridons, des tables & des miroirs où l’on se voyoit depuis les pieds jusqu’à la teste, & dont les bordures, les unes de glace, les autres d’argent & de vermeil doré, estoient les plus belles et les plus magnifiques qu’on eut jamais veuës : Elles ne cessoient d’exagerer et d’envier le bonheur de leur amie, qui, cependant, ne se divertissoit point à voir toutes ces richesses,
beauté des tapisseries, des lits, des sophas, des cabinets, des gueridons, des tables & des miroirs, où l’on se voyoit depuis les pieds jusqu’à la teste, & dont les bordures les unes de glace, les autres d’argent, & de vermeil doré, estoient les plus belles & les plus magnifiques qu’on eut jamais veuës : Elles ne cessoient d’exagerer & d’envier le bonheur de leur amie, qui cependant ne se divertissoit point à voir toutes ces richesses,