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<section begin="CONGRATULER"/>On dit plus communément féliciter, faire compliment.
<section begin="CONGRATULER"/>On dit plus communément féliciter, faire compliment.


☞ On a dit autrefois congratuler à quelque chose. Corneille même s’est servi de et mot ; congraculer à la pureté. Cette plirafe est latine. Tibi congratulor. Mais aujourdliui congratuler régit l’accusatif comme féliciter.
☞ On a dit autrefois ''congratuler'' à quelque chose. Corneille même s’est servi de ce mot ; ''congratuler'' à la pureté. Cette phrase est latine. ''{{lang|la|Tibi congratulor}}''. Mais aujourd’hui ''congratuler'' régit l’accusatif comme féliciter.


☞ Congratulé, ée, part.
{{sc|Congratulé, ée}}, part.
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☞ CONGRE, s. m. poisson de mer, fort alongé, qui ressemble à une anguille. Les congres qui "ne s’éloignent pas du rivage, ont le ventre blanc & le dos noir. Ceux qui sont dans la haute mer, ont le dos blanc comme le ventre. On fait peu de cas en France de ce poisson dont la chair est dure. son-
☞ CONGRE, s. m. poisson de mer, fort alongé, qui ressemble à une anguille. Les ''congres'' qui ne s’éloignent pas du rivage, ont le ventre blanc & le dos noir. Ceux qui sont dans la haute mer, ont le dos blanc comme le ventre. On fait peu de cas en France de ce poisson dont la chair est dure. ''{{lang|la|Conger}}.''
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CONGRÉER ou CONGRÉGER, Nicot observe qu’on disoit autrefois ces verbes du mot de congrégare ^, ou de concrescere.
CONGRÉER ou CONGRÉGER, Nicot observe qu’on disoit autrefois ces verbes du mot de ''{{lang|la|congregare}}'', ou de ''{{lang|la|concrescere}}''.
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CONGRÉGANDINE. s. f. C’est ainsi que l’on nomme vers la Bourgogne & au-delà, les Religieuses justituées sous le nom de la Congrégation Notre-Dame, par le P. Fourrier
CONGRÉGANDINE. s. f. C’est ainsi que l’on nomme vers la Bourgogne & au-delà, les Religieuses instituées sous le nom de la Congrégation Notre-Dame, par le P. Fourrier (''{{lang|la|Foderarius}}'') Chanoine régulier, Curé de Mataincourt en Lorraine.

☞ oderarius) Chanoine régulier, Curé de Mataincourt en Lorraine.
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CONGREGANISTE. s. m. & f. ☞ celui ou celle qui est d’une congrégation laïque, dirigée par des Eccléliastiquesféculiers ou réguliers, l’oi^si, 5. M. Virginis. Voyez Congrégation dans cette acception.
CONGREGANISTE. s. m. & f. ☞ celui ou celle qui est d’une congrégation laïque, dirigée par des Ecclésiastiques séculiers ou réguliers. ''{{lang|it|Sodalis B. M. Virginis}}''. Voyez {{Tr6L|CONGRÉGATION}} dans cette acception.
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CONGREGATION. s. f. terme de Physique dont s’est servi M. Grew pour signifier le plus périr degré de mélange des parties du mixte, c’est- à dire, celui par lequel les parties du mixte n’entrent point les unes dans les autres, ou n’adhèrent point ensemble, mais se toue.hent dans un pomt. Harris cité dans r^wcyc.
CONGREGATION. s. f. terme de Physique dont s’est servi M. Grew pour signifier le plus petit degré de mélange des parties du mixte, c’est-à-dire, celui par lequel les parties du mixte n’entrent point les unes dans les autres, ou n’adhèrent point ensemble, mais se touchent dans un point. {{sc|Harris}} cité dans l’''Encyc''.

{{sc|Congrégation}}. s. f. assemblée de plusieurs personnes Ecclésiastiques qui font un corps. On le dit particulièrement des Cardinaux qui sont commis en certain nombre par le Pape, & distribués en plusieurs chambres pour exercer certains offices de juridictions, à peu près comme les Bureaux des Conseillers d’Etat en France. ''{{lang|la|Cœtus, conventus}}''. La première est la ''Congrégation'' du S. Office, ou de l’Inquisition. La seconde, la juridiction sur les Evêques & les Réguliers. La troisième est celle du Concile. Elle a pouvoir d’interpréter le Concile de Trente. La quatrième est celle des coutumes, cérémonies, préséances, canonisations, appelée la Congrégation des Rits. La cinquième, celle de la fabrique de S. Pierre, qui connoît de toutes les causes pies, dont une partie est due à la fabrique de S. Pierre. La sixième, celle des eaux, ponts & chaussées. La septième, celle des fontaines & des rues, dont le Cardinal grand Chambellan est le chef. La huitième, est celle de l’Index, qui juge des livres à imprimer, ou à corriger. La neuviè me est celle du gouvernement de tout l’Etat de l’Eglise. La dixième, ''{{lang|la|de bono regimine}}''. Le Cardinal Neveu est le chef de ces deux dernières. La onzième est celle de la Monnoie. La douzième, celle des Evêques, où l’on examine ceux qui doivent être promus aux Evêchés d’Italie. Elle se tient devant le Pape. La treizième, celle des matières consistoriales, dont le chef est le Cardinal Doyen. Il y a encore une ''Congrégation'' de l’aumône, qui a soin de ce qui regarde la traite des vivres nécessaires à la subsistance de Rome & de l’Etat Ecclésiastique. Les ''Congrégations'' changent quelquefois selon la volonté des Papes, qui en établissent souvent de nouvelles, qui ne durent qu’un certain temps, & pour décider des affaires particulières. Le Cardinal Jean-Baptiste de Luca a fait une relation de la Cour Romaine, où il parle de toutes les ''Congrégations'', Tribunaux & Juridictions de l’Etat.


{{sc|Congrégation}} se dit aussi de plusieurs sociétés Religieuses. ''{{lang|la|Sodalitas, Sodalitium}}''. La ''Congrégation'' de l’Oratoire. La ''Congrégation'' de S. Maur, de S. Vanne, de Cluny, qui forment divers Corps de Bénédictins en France.
Congrégation. s. f. assemblée de plusieurs personnes EcclcfijftiqLies qui sont un corps. On le dit particulièrement des Cardinaux qui sont commis en certain nombre parle Pape.’, & distribués en plusieurs chambres pour exerer.T certains offices de juridictions, à peu près ccjmme les Bureaux des Conseillers d’Etat en Franf : e. Cœtus, conventus. La première est la Congrégai ion du S. Office, ou de l’Inquisition. La seconde, la juridiction sur les Evêques & les Régulier ?,. La troisième est celle du Concile. Elle à pouvoir d’interpréter le Concile de Trente. La quatrième est Telle des coutum.es, cérémonies, préséances., cat inatations, appelée la Congrégation des Rir.s. La cinquième, celle de la fabrique de S. Pierre, qui connoî : de toutes les causes pic ;, dont une partie est due à la fibrique de S. Pierre. La sixième, celle des eaux, ponts & chauffées, La septième, celle des fontaines & des lues, dont le Cardinal grand Chambellan est le chef La ]huitième, est celle de l’Index, qui juge des livres à imprimer, ou à corriger, La neuviè-. me est celle dugou’^rnement de tout l’Etat de l’Eglise. La dixième, de bono regimine. Le Cardinal Neveu est le chct de ces deux dernières. La onzième est celle de la Monnoie. La douzième, celle des Evêques, où l’on examine ceux qui doivent être promus aux Evêchés d’Italie. Elle se tient devant le Pape. La treizième, celle des matières consistoriales, dont le chef est le Cardinal Doyen. Il y a encore une Congrégation de l’aumône, qui a soin de ce qui regarde la traite des vivres nécessaires à la subsistance de Rome & de l’Etat Ecclésiastique. Les son grelottions changent quelquefois selon la "volonté des Papes, qui en établissent souvent de nouvelles, qui ne durent qu’un certain temps, & pour décider des affaires particulières. Le Cardinal Jean-Baptiste de Luca a fait une relation de la Cour Romaine, où il parle de toutes les Congrégations, Tribunaux 8 : Juridictions de l’Etat.


Congrégation se dit audl de plusieurs sociétés Religieuses. SodaJitas, Sodalitium. La Conorrégation de l’Oratoire. La Congrégation de S, Maur, de S. Vanne, de Chiny, qui forment divers Corps de Bénédidms eu France.
{{sc|Congrégation}} se dit aussi de l’assemblée de plusieurs personnes pieuses, en forme de Confrairie érigée en l’honneur de la Sainte Vierge, comme est avoient particulièrement les Jésuites, Sodalit^s, fo, dahuum Beat » Virginis.


{{sc|Congrégation}} se dit dans les Ordres Religieux pour les assemblées que l’on y tient pour les°asfaites de l’Ordre. Congrégation générale est celle où il se trouve des Dépotés de tout l’Ordre. son<-ré4. gation provinciaIe, celle qui est composte des Dépotés seulement d’une province de l’Ordre. Etant allé à Avignon pour assister à une de ces assemblées que nous appelons Congrégations provinciales, il y reçut ordre de partir pour aller à la Cour. P. d’Orl. Vie du P. sot.p. 61.
Congrégation se dit aussi de l’assemblée de plusieurs personnes pieuses, en forme de Confrairie érigée en l’honneur de la Sainte Vierge, comme est avoient particulièrement les Jésuites, Sodalit^s, fo, dahuum Beat » Virginis.


{{sc|Congrégation}} ''du S. Sacrement''. Outre les Concre-ya’tions dont on vient de parler, il y en a encorde une autre en plusieurs villes de France. C’est une Congrégation de Prêtres séculiers. On en voit à Valence, à Mat feille, la^c.
Congrégation se dit dans les Ordres Religieux pour les assemblées que l’on y tient pour les°asfaites de l’Ordre. Congrégation générale est celle où il se trouve des Dépotés de tout l’Ordre. son<-ré4. gation provinciaIe, celle qui est composte des Dépotés seulement d’une province de l’Ordre. Etant allé à Avignon pour assister à une de ces assemblées que nous appelons Congrégations provinciales, il y reçut ordre de partir pour aller à la Cour. P. d’Orl. Vie du P. sot.p. 61.


{{sc|Congrégation}} ''de Notre-Dame de Reims. Congrégation'' instituée à Reims, & à laquelle appartiennent des privilèges établis par des bulles des Papes, des transactions & des arrêts. Congrégatio Beata Mastic Remenfis. Cette Congrégation est composée d’abord de tous les Dignitaires, les Chanoines, les Chapelains & autres membres Ecclésiastiques de l’Eglise de Reims. Le Chapitre en corps adroit de choisie dans le territoire de l’archevêché dix francs-Servans communs. Il y a outre ces dix francs-Servans communs, des francs- Servans particuliera de chaqueshanoine ; le nombre de ces francs-Servans particuliers pourroit être de ^4 Chanoines, mais rarement ce nombre est rempli, parce que le droit de choisir des francs-Servans particuliers n’appartient qu’aux Chanoines infacris, gagnant les gros fruits de leur prébende, Il y a4 Coutres-Laïcs, 4 Contres Ecclésiastiques, & ifous-Coutres.-Il y a un Chapucier. Il y a trois Prébendes & semi-Prébendés de S. Rigobert, appelés pauvres de S. Rigobert, à cause de la modicité du tevenu attaché d’leurs Offices. Il y a trois francs-Sergens de l.Archidiacre, & autrefois chaque Chanoine avoit droit d’en choisir un pareil nombre, mais par les trans, actions le droit des Chanoines a été réduit à un seul. Enfin l’Hôtcl-Dieu & l’Eglise de S. Denis, jouissent encore du droit d’avoir un franc-Sergent. Voilà exactement tous les membres qui composent la Congrégation de Notre-Dame, & qui, en qualité de membres de cette Congrégation, sont affranchis de la juridicaion de l’Archevêque, & sont soumis à la juridiction du Chapitre, quoiqu’ils demeurent dans le ban de l’Atchevêché. Au-BRY, Mém. pour le Chapitre de Reims.
Congrégation du S. Sacrement. Outre les Concre-ya’tions dont on vient de parler, il y en a encorde une autre en plusieurs villes de France. C’est une Congrégation de Prêtres séculiers. On en voit à Valence, à Mat feille, la^c.


{{sc|Congrégation}} ''Pauline''. Voyez {{Tr6L|ÉCOLE|{{sc|Ecoles pieuses}}}}.
Congrégation de Notre-Dame de Reims. Congrégation instituée à Reims, & à laquelle appartiennent des privilèges établis par des bulles des Papes, des transactions & des arrêts. Congrégatio Beata Mastic Remenfis. Cette Congrégation est composée d’abord de tous les Dignitaires, les Chanoines, les Chapelains & autres membres Ecclésiastiques de l’Eglise de Reims. Le Chapitre en corps adroit de choisie dans le territoire de l’archevêché dix francs-Servans communs. Il y a outre ces dix francs-Servans communs, des francs- Servans particuliera de chaqueshanoine ; le nombre de ces francs-Servans particuliers pourroit être de ^4 Chanoines, mais rarement ce nombre est rempli, parce que le droit de choisir des francs-Servans particuliers n’appartient qu’aux Chanoines infacris, gagnant les gros fruits de leur prébende, Il y a4 Coutres-Laïcs, 4 Contres Ecclésiastiques, & ifous-Coutres.-Il y a un Chapucier. Il y a trois Prébendes & semi-Prébendés de S. Rigobert, appelés pauvres de S. Rigobert, à cause de la modicité du tevenu attaché d’leurs Offices. Il y a trois francs-Sergens de l.Archidiacre, & autrefois chaque Chanoine avoit droit d’en choisir un pareil nombre, mais par les trans, actions le droit des Chanoines a été réduit à un seul. Enfin l’Hôtcl-Dieu & l’Eglise de S. Denis, jouissent encore du droit d’avoir un franc-Sergent. Voilà exactement tous les membres qui composent la Congrégation de Notre-Dame, & qui, en qualité de membres de cette Congrégation, sont affranchis de la juridicaion de l’Archevêque, & sont soumis à la juridiction du Chapitre, quoiqu’ils demeurent dans le ban de l’Atchevêché. Au-BRY, Mém.pour le Chapitre de Reims, Congrégation Pauline. Voyez Ecoles pieuses.
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CONGREGATIONAUX. s. m. pl. C’est une des quatre principales sectes, forries de l’indépendantisme. ''Voyez'' le Dictionnaire d’Hosfmann.
CONGREGATIONAUX. s. m. pl. C’est une des quatre principales sectes, sorties de l’indépendantisme. ''Voyez'' le ''Dictionnaire d’Hoffmann''.
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CONGRÉGÉE. adj. f. Les premières Urfulirtes fondées vers l’an 1557, par la B. Angcle de Bresse, Se qui n’étoient point encore Religieuses, s’appellerent les Urfulines Congrégées, & ce nom est resté à celles qui sont toujours demeurées dans l’état séculier. ''Voyez'' Ursuline.
CONGRÉGÉE. adj. f. Les premières Ursulines fondées vers l’an 1537, par la B. Angèle de Bresse, & qui n’étoient point encore Religieuses, s’appellerent les Ursulines ''Congrégées'', & ce nom est resté à celles qui sont toujours demeurées dans l’état séculier. ''Voyez'' {{Tr6L|URSULINE}}.
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CONGRÈS. s. m. L’épreuve de la puissance impuissance des gens mariés, autrefois ordonnée par la Justice & qui se faisoit en présence des Chirurgiens & de matrones, dans les occasionsoù il s’agissoit de la nullité d’un Mariage pour cause d’impuissance. Congreffies. Le Droit Civil, ni le Droit Canonique ne sont aucune mention de la preuve d’impuissance par le congrès : cet usage doit son origine à la témérité d’un jeune homme, qui demanda le conçrrès. Le Juge surpris de la nouveauté de cette demande, ne ciut pas qu’elle pût être refusée, regardant cette épreuve comme un moyen infaillible de découvrir la vérité. Depuis il devent une jurisprudence certaine dans les Officialitcs,<section end="CONGRÈS"/>
CONGRÈS. s. m. L’épreuve de la puissance ou impuissance des gens mariés, autrefois ordonnée par la Justice & qui se faisoit en présence des Chirurgiens & de matrones, dans les occasions où il s’agissoit de la nullité d’un Mariage pour cause d’impuissance. ''{{lang|la|Congressus}}''. Le Droit Civil, ni le Droit Canonique ne font aucune mention de la preuve d’impuissance par le ''congrès'' : cet usage doit son origine à la témérité d’un jeune homme, qui demanda le ''congrès''. Le Juge surpris de la nouveauté de cette demande, ne crut pas qu’elle pût être refusée, regardant cette épreuve comme un moyen infaillible de découvrir la vérité. Depuis il devint une jurisprudence certaine dans les Officialités,<section end="CONGRÈS"/>