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108

Le ciel creux est trompeur puisqu’il nous fait penser,
Lanterne cylindrique et qu’on ne peut fixer ;
La lampe est le soleil, le monde est la lanterne,
Image et spectateur, l’homme se voit passer.

109

Je ne suis pas toujours mon maître… mais qu’y puis-je ?
Et je souffre de mes actions… mais qu’y puis-je. ?
Heureusement, je crois ton pardon généreux,
Honteux de penser que tu me vois… mais qu’y puis-je ?

110

Il me faut me lever pour chercher le vin pur,
Donne-moi ta couleur, fruit du jujubier mûr.
Je te crache au visage, à toi, raison menteuse,
Du vin, pour que raison dorme d’un sommeil sûr.