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Voir, comme nous le vîmes aussitôt après, une colline grecque ! Voir l’Acropole sous son ciel d’il y a deux mille ans, avec ses jardins et ses maisons, avec ses palmiers, avec ses ruelles, avec ses Propylées, avec ses temples, avec le Parthénon, non point en ruines, mais dans sa splendeur et dans son intégrité. Le Parthénon ! Un peuple de statues l’environne. Des hommes et des femmes en montent les marches. Et ce sont des Athéniens et des Athéniennes du temps de Périclès ou de Démosthène !
Voir, comme nous le vîmes aussitôt après, une colline grecque ! Voir l’Acropole sous son ciel d’il y a deux mille ans, avec ses jardins et ses maisons, avec ses palmiers, avec ses ruelles, avec ses Propylées, avec ses temples, avec le Parthénon, non point en ruines, mais dans sa splendeur et dans son intégrité. Le Parthénon ! Un peuple de statues l’environne. Des hommes et des femmes en montent les marches. Et ce sont des Athéniens et des Athéniennes du temps de Périclès ou de Démosthène !


[[Fichier:Defaut.svg|centré|vignette|500px|{{centré|{{sc|je reconnus bénragère; elle leva vers moi un regard passionné, m’entoura le cou de ses deux bras et me tendit sa bouche en balbutiant des mots d’amour}}}}]]
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Ils vont. Ils se croisent. Ils causent. Puis ils s’effacent. Une petite rue descend entre deux murs blancs, toute déserte. Un groupe passe et s’en va, laissant derrière lui un homme et une femme qui s’arrêtent soudain, regardent autour d’eux, et s’embrassent ardemment. Et nous voyons, au dessous du voile qui ceint le front de la femme, deux grands yeux noirs dont les paupières battent
Ils vont. Ils se croisent. Ils causent. Puis ils s’effacent. Une petite rue descend entre deux murs blancs, toute déserte. Un groupe passe et s’en va, laissant derrière lui un homme et une femme qui s’arrêtent soudain, regardent autour d’eux, et s’embrassent ardemment. Et nous voyons, au dessous du voile qui ceint le front de la femme, deux grands yeux noirs dont les paupières battent