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que tout soldat français porte en sa giberne, à côté du bâton de maréchal.

Sournois et rigoleur, il avança doucement, doucement et du bout du doigt referma la porte derrière mistress Brickshole. Pour s’excuser, il rugit :

— Oh ! c’ sale vent, tout d’même !

La dame affolée se mit les mains sur les nichons afin au moins de cacher quelque chose et hoqueta !

— Oh ! Seulement un timbre pour me couvrir !

Caramel enroula un bras sinueux autour de la taille grassouillette et promit :

— Bougez pas, j’vous prêterai une paire d’éperons !

Contre le mur, il poussa l’adversaire. Elle s’étonna :

— Oh my… ! Qu’est-ce que cela ?

Il la tranquillisa bonasse et protecteur :

— Bougez pas, c’est l’ Saint-Esprit !

L’admiration fit suite à l’étonnement :

Marvellous ! Splendid !… Tous ces soldats français !… big swords !

Ensuite, elle se demanda combien il y avait de soldats dans un régiment. Ce calcul l’occupa et la troubla. Elle gémit ;

— Ah ! ah ! oh ! oh ! hi ! hi !

Ce qui en américain signifie :