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de café, que les sonnets « fourmillent d’allusions lubriques ». Et un journaliste, qui enterrait les morts dans
de café, que les sonnets « fourmillent d’allusions lubriques ». Et un journaliste, qui enterrait les morts dans
la ''Presse'', cite, avec un goût que l’on appréciera, parmi
la ''Presse'', cite, avec un goût que l’on appréciera, parmi
ces poèmes « lubriques » simplement l’''Éventail'' de madame et de mademoiselle Mallarmé<ref>« Pour comprendre le final de ce poème (''Hérodiade'') il faut savoir que Mallarmé ne reculait pas devant le détail ''risqué''. Ses plus belles pièces, d’ailleurs, ne sont malheureusement que l’enveloppe d’une pensée dépravée, quand elle n’est pas banale. L’obscurité de ces poèmes vient souvent de la pureté d’âme de ceux qui cherchent à les pénétrer. Il faut être dépravé pour comprendre le sens caché de poèmes tels que ''M’introduire dans son histoire'' »</ref> ! Ce n’est pas le
ces poèmes « lubriques » simplement l’''Éventail'' de madame et de mademoiselle Mallarmé<ref>« Pour comprendre le final de ce poème (''Hérodiade'') il faut savoir que Mallarmé ne reculait pas devant le détail ''risqué''. Ses plus belles pièces, d’ailleurs, ne sont malheureusement que l’enveloppe d’une pensée dépravée, quand elle n’est pas banale. L’obscurité de ces poèmes vient souvent de la pureté d’âme de ceux qui cherchent à les pénétrer. Il faut être dépravé pour comprendre le sens caché de poèmes tels que ''M’introduire dans son histoire'', ''Surgi de la croupe et du bond'', ''Éventail'', etc... » ''La Presse'' du 11 septembre 1898.</ref> ! Ce n’est pas le
côté le moins curieux de leur puissance suggestive que
côté le moins curieux de leur puissance suggestive que
celui où ces poèmes se défendent, comme d’une épine,
celui où ces poèmes se défendent, comme d’une épine,