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toutes ces bonnes et douces choses, huit jours,
toutes ces bonnes et douces choses, huit jours,
c’est huit siècles… presque une éternité !|90}}
c’est huit siècles… presque une éternité !|90}}
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{{ndm|marge=left|largeur=50|text={{c|19 janvier 1853.<br />'''Arrivée au Havre.'''}}}}
{{t|« Ce fut le 19 janvier que nous arrivâmes :|90}}

{{t|« Je n’oublierai jamais l’impression que
j’éprouvai à l’entrée du navire au Hâvre ; notre
pavillon flottait à la corne et les trois couleurs
semblaient s’étaler avec orgueil. Les maisons, les
quais, se dessinaient mieux à mesure que nous
avancions et prenaient à chaque instant des formes
plus arrêtées. Une foule nombreuse couvrait
la jetée. Le retour de l’''Arche d’Alliance'' avait fait
sensation. Nos cœurs bondissaient de joie ; Mirandot
et moi, par un mouvement spontané, nous
nous jetâmes dans les bras l’un de l’autre ; l’émotion
nous suffoquait… Cette ville où nous
allions aborder, c’était une des portes de notre
pays, de notre France ; cette foule que nous|90}}