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Les négociations de la commission officieuse de la pacification durèrent trois jours et aboutirent, le 30 juillet, à la signature de la convention suivante :
Les négociations de la commission officieuse de la pacification durèrent trois jours et aboutirent, le 30 juillet, à la signature de la convention suivante :




Il ne sera intenté aucune poursuite contre ceux, militaires ou civils, qui ont pris part au mouvement révolutionnaire. Les corps de ligne qui se sont joints à la révolution seront conduits à leurs casernes par leurs chefs et officiers et sont, dès ce moment, aux ordres du gouvernement. Les officiers et marins de l’escadre sont, aux effets de cette convention, dans les mêmes conditions que les troupes de terre ; le chef de chaque bâtiment en fera la remise à la personne que désignera le gouvernement. Les citoyens armés déposeront leurs armes au parc et se dissoudront pacifiquement. Les élèves des instituts militaires rentreront dans leurs écoles respectives.
Il ne sera intenté aucune poursuite contre ceux, militaires ou civils, qui ont pris part au mouvement révolutionnaire. Les corps de ligne qui se sont joints à la révolution seront conduits à leurs casernes par leurs chefs et officiers et sont, dès ce moment, aux ordres du gouvernement. Les officiers et marins de l’escadre sont, aux effets de cette convention, dans les mêmes conditions que les troupes de terre ; le chef de chaque bâtiment en fera la remise à la personne que désignera le gouvernement. Les citoyens armés déposeront leurs armes au parc et se dissoudront pacifiquement. Les élèves des instituts militaires rentreront dans leurs écoles respectives.




On mettait bas les armes, pourquoi ? Quelles raisons fit-on valoir auprès de la ''junta'' révolutionnaire ? Quels engagemens furent pris avec elle à l’insu du président, qui, n’ayant rien compris à l’explosion de l’émeute, continua de ne rien comprendre au dénoûment ? C’est une question qui ne sera sans doute éclaircie que dans un certain nombre d’années, quand les événemens seront refroidis. Il nous manque les confidences des principaux acteurs de ce drame dont les scènes principales ont tout l’air de s’être déroulées dans la coulisse. Qu’il y ait eu entente par-dessus la
On mettait bas les armes, pourquoi ? Quelles raisons fit-on valoir auprès de la ''junta'' révolutionnaire ? Quels engagemens furent pris avec elle à l’insu du président, qui, n’ayant rien compris à l’explosion de l’émeute, continua de ne rien comprendre au dénoûment ? C’est une question qui ne sera sans doute éclaircie que dans un certain nombre d’années, quand les événemens seront refroidis. Il nous manque les confidences des principaux acteurs de ce drame dont les scènes principales ont tout l’air de s’être déroulées dans la coulisse. Qu’il y ait eu entente par-dessus la