« Page:Rouquette - L'Antoniade, 1860.djvu/109 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{nr||( 109 )|}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem> |
<poem> |
||
Ah ! je veux voyager ; je veux, de ma cité |
Ah ! je veux voyager ; je veux, de ma cité |
||
Jusqu’au Niagara d’un seul vol emporté, |
Jusqu’au Niagara d’un seul vol emporté, |
||
Ligne 11 : | Ligne 10 : | ||
Je veux, réalisant mon rêve le plus cher, |
Je veux, réalisant mon rêve le plus cher, |
||
En voyage oubliant un passé trop amer, |
En voyage oubliant un passé trop amer, |
||
Gravir les monts neigeux,, parcourir les prairies, |
Gravir les monts neigeux, , parcourir les prairies, |
||
Où le barde inspiré cueille ses rêveries ; |
Où le barde inspiré cueille ses rêveries ; |
||
Je veux sentir mon âme exaltée à la fois |
Je veux sentir mon âme exaltée à la fois |
||
Ligne 24 : | Ligne 23 : | ||
Monotone et semblable au glas de l’Océan. |
Monotone et semblable au glas de l’Océan. |
||
Partout, j’admirerai, pendant mes longues veilles, |
Partout, j’admirerai, pendant mes longues veilles, |
||
Tout ce qu’en |
Tout ce qu’en —mon pays Dieu sema de merveilles : |
||
Le roc géant, creusé par le Niagara ; |
Le roc géant, creusé par le Niagara ; |
||
L’antre où pour expirer, le ''mammouth'' pénétra ; |
L’antre où pour expirer, le ''mammouth'' pénétra ; |
||
Ligne 31 : | Ligne 30 : | ||
Où le fleuve insoumis parait et disparaît, |
Où le fleuve insoumis parait et disparaît, |
||
En se frayant sous terre un passage secret |
En se frayant sous terre un passage secret |
||
Je verrai |
Je verrai l’herbe inculte, immense, monotone, |
||
Ondoyer mollement aux souffles de l’automne ; |
Ondoyer mollement aux souffles de l’automne ; |
||
Les buffles, traversant l’océan de roseaux, |
Les buffles, traversant l’océan de roseaux, |
||
Éveiller des essaims d’insectes et d’oiseaux ; |
|||
Et les troupeaux, amis des vertes solitudes ; |
Et les troupeaux, amis des vertes solitudes ; |
||
Et, sur le bord des lacs, les fauves multitudes ; |
Et, sur le bord des lacs, les fauves multitudes ; |
||
Ligne 43 : | Ligne 42 : | ||
Oui, je verrai ces lieux décrits par vous, Bryant, |
Oui, je verrai ces lieux décrits par vous, Bryant, |
||
Irving, Cooper, Schoolcraft, et toi, Chateaubriand ! — |
Irving, Cooper, Schoolcraft, et toi, Chateaubriand ! — |
||
Puis, vers les lieux, empreints des pas |
Puis, vers les lieux, empreints des pas d’Évangéline, |
||
Pèlerin, je suivrai ma Muse pèlerine ; |
Pèlerin, je suivrai ma Muse pèlerine ; |
||
Ému, je redirai, sur chaque bord lointain, |
|||
Les vers majestueux du Scalde Américain. — |
Les vers majestueux du Scalde Américain. — |
||
Et, non loin de Richmond, fleur de la Virginie, |
Et, non loin de Richmond, fleur de la Virginie, |
||
Ligne 51 : | Ligne 50 : | ||
De ta plaintive voix, Susanne Archer Talley, |
De ta plaintive voix, Susanne Archer Talley, |
||
Ma Muse fraternelle écoutera le lai. |
Ma Muse fraternelle écoutera le lai. |
||
</poem> |
</poem> |