« Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 8.djvu/444 » : différence entre les versions
Le_ciel_est_par_dessus_le_toit: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem> |
<poem> |
||
Entre l’Arabe et nous le sort tient l’équilibre ; |
Entre l’Arabe et nous le sort tient l’équilibre ; |
||
Nos malheurs sont |
Nos malheurs sont égaux… mais son malheur est libre ! |
||
Des deux séjours humains, la tente ou la maison, |
Des deux séjours humains, la tente ou la maison, |
||
L’un est un pan du ciel, l’autre un |
L’un est un pan du ciel, l’autre un pan de prison ; |
||
Aux pierres du foyer l’homme des murs s’enchaîne, |
Aux pierres du foyer l’homme des murs s’enchaîne, |
||
Il prend dans ses sillons racine comme un chêne : |
Il prend dans ses sillons racine comme un chêne : |
||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
Le pain est graveleux, l’eau tiède, l’ombre rare ; |
Le pain est graveleux, l’eau tiède, l’ombre rare ; |
||
Mais, fier de s’y tracer un sentier non frayé, |
Mais, fier de s’y tracer un sentier non frayé, |
||
Il regarde son ciel et dit : Je l’ai payé ! |
Il regarde son ciel et dit : Je l’ai payé !… |
||
Sous un soleil de plomb la terre ici fondue |
Sous un soleil de plomb la terre ici fondue |
||
Ligne 24 : | Ligne 24 : | ||
Ces artères des eaux d’où divergent les veines |
Ces artères des eaux d’où divergent les veines |
||
Qui portent aux vallons par les moissons dorés |
Qui portent aux vallons par les moissons dorés |
||
L’ondoîment des épis ou la graisse des prés ; |
|||
On n’y voit pas blanchir, couchés dans l’herbe molle, |
On n’y voit pas blanchir, couchés dans l’herbe molle, |
||
Ces gras troupeaux que l’homme à ses festins immole ; |
Ces gras troupeaux que l’homme à ses festins immole ; |