« Page:Dumas - Le Vicomte de Bragelonne, 1876.djvu/449 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=s1/>est évident que, mise en demeure entre la valeur pécuniaire et la beauté artistique, Montalais eût sans hésitation préféré les diamants aux camées.
<section begin="s1"/>est évident que, mise en demeure entre la valeur pécuniaire et la beauté artistique, Montalais eût sans hésitation préféré les diamants aux camées.


Aussi eut-elle grand’peine à les passer à sa compagne La Vallière. La Vallière attacha sur
Aussi eut-elle grand’peine à les passer à sa compagne La Vallière. La Vallière attacha sur
Ligne 10 : Ligne 10 :
Le roi, la tête penchée en avant, écoutait ce que la jeune fille allait dire.
Le roi, la tête penchée en avant, écoutait ce que la jeune fille allait dire.


À peine la vibration de cette voix eut-elle frappé son oreille, qu’il se leva tout rayonnant, et, traversant tout le cercle pour aller de sa place La Vallière :
À peine la vibration de cette voix eut-elle frappé son oreille, qu’il se leva tout rayonnant, et, traversant tout le cercle pour aller de sa place {{corr|La Vallière|à La Vallière}} :


— Mademoiselle, dit-il, vous vous trompez, vous êtes femme, et toute femme a droit à des
— Mademoiselle, dit-il, vous vous trompez, vous êtes femme, et toute femme a droit à des
bijoux de femme.
bijoux de femme.


— Oh ! sire, dit Vallière, Votre Majesté ne veut donc pas croire absolument à ma modestie ?
— Oh ! sire, dit La Vallière, Votre Majesté ne veut donc pas croire absolument à ma modestie ?


— Je crois que vous avez toutes les vertus, Mademoiselle ; la franchise comme les autres ;
— Je crois que vous avez toutes les vertus, Mademoiselle ; la franchise comme les autres ;
Ligne 50 : Ligne 50 :
— Oui, répondit celle-ci.
— Oui, répondit celle-ci.


Et elle embrassa tendrement La Vallière, qu’intérieurement elle était tentée d’étrangler.<section end=s1/>
Et elle embrassa tendrement La Vallière, qu’intérieurement elle était tentée d’étrangler.
<section end="s1"/>
<section begin="s2"/><nowiki />
----
<section begin=s2/><nowiki />


<center>
<center>
Ligne 108 : Ligne 108 :
— Sire, dit d’Artagnan, je vous quitte parce que je ne vous sers à rien. Ah ! si je pouvais vous tenir le balancier, tandis que vous dansez, ce serait autre chose.
— Sire, dit d’Artagnan, je vous quitte parce que je ne vous sers à rien. Ah ! si je pouvais vous tenir le balancier, tandis que vous dansez, ce serait autre chose.


— Mais, mon cher monsieur d’Artagnan, répondit gravement le roi, on danse sans balancier.<section end=s2/>
— Mais, mon cher monsieur d’Artagnan, répondit gravement le roi, on danse sans balancier.<section end="s2"/>