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qui l’envoya chercher sur un vaisseau à lui, et grâce auquel il put rentrer sain et sauf dans son pays<ref>Plutarque, ''Dion'', 20.</ref>.
qui l’envoya chercher sur un vaisseau à lui, et grâce auquel il put rentrer sain et sauf dans son pays<ref>Plutarque, ''Dion'', 20.</ref>.</p>





{{Tsp|Dernières années et derniers dialogues.}}
{{Tsp|Dernières années et derniers dialogues.}}


Guéri sans doute de sa confiance excessive, il ne semble pas avoir de nouveau quitté Athènes. Pendant les treize dernières années de sa vie, de 360 à 347, il vécut dans l’Académie, jouissant du respect et de l’admiration de ses disciples. Malgré son grand âge, il continuait à étudier et à écrire. C’est à ce temps qu’on peut rapporter le ''Timée'', résumé de sa philosophie de la nature, le ''Critias'', qu’il laissa inachevé, les ''Lois'' enfin, auxquelles la mort l’empêcha de mettre la dernière main.
<p style="text-indent:0em">Guéri sans doute de sa confiance excessive, il ne semble pas avoir de nouveau quitté Athènes. Pendant les treize dernières années de sa vie, de 360 {{lié|à 347}}, il vécut dans l’Académie, jouissant du respect et de l’admiration de ses disciples. Malgré son grand âge, il continuait à étudier et à écrire. C’est à ce temps qu’on peut rapporter le ''Timée'', résumé de sa philosophie de la nature, le ''Critias'', qu’il laissa inachevé, les ''Lois'' enfin, auxquelles la mort l’empêcha de mettre la dernière main.</p>


Cette glorieuse vie de quatre-vingts ans se termina donc paisiblement {{lié|en 347}}. Elle avait été, en somme, consacrée tout entière à la philosophie. En mourant, Platon laissait une école destinée à se perpétuer, — non sans transformations, il est vrai, — à travers toute l’antiquité ; il laissait aussi une œuvre magnifique, véritable trésor de pensées, dont l’influence a été vraiment incomparable et n’a même pas cessé de se faire sentir jusqu’à nos jours.
Cette glorieuse vie de quatre-vingts ans se termina donc paisiblement {{lié|en 347}}. Elle avait été, en somme, consacrée tout entière à la philosophie. En mourant, Platon laissait une école destinée à se perpétuer, — non sans transformations, il est vrai, — à travers toute l’antiquité ; il laissait aussi une œuvre magnifique, véritable trésor de pensées, dont l’influence a été vraiment incomparable et n’a même pas cessé de se faire sentir jusqu’à nos jours.
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