« Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 2.djvu/183 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<section begin=s1/>terre au soleil. ― |
<section begin="s1"/>de terre au soleil. ― Étrange ! fort étrange ! excessivement étrange, en vérité ; mais je pénètrerai ce mystère, et j’aurai la Musidora. » |
||
excessivement étrange, en vérité ; mais je pénètrerai ce mystère, |
|||
et j’aurai la Musidora. |
|||
Alfred, ayant pris cette louable résolution, se |
Alfred, ayant pris cette louable résolution, se sentit fort content de lui-même, et passa à plusieurs reprises sa main gantée de blanc dans ses cheveux frisés, de l’air le plus avantageux et le plus triomphant du monde. |
||
⚫ | |||
sentit fort content de lui-même, et passa à plusieurs |
|||
<section begin="s2"/><nowiki /> |
|||
reprises sa main gantée de blanc dans ses |
|||
cheveux frisés, de l’air le plus avantageux et le |
|||
plus triomphant du monde.<section end=s1/> |
|||
---- |
|||
⚫ | |||
{{c|'''Chapitre XXII'''}} |
|||
{{t3|CHAPITRE XXII}} |
|||
Nous prions le lecteur de se souvenir d’un certain |
|||
lit de bois de citronnier, à pieds d’ivoire et |
|||
à rideaux de cachemire blanc, qui se trouve vers |
|||
le commencement de ce bienheureux volume ; |
|||
qu’il y ajoute mentalement un second oreiller garni |
|||
de point d’Angleterre, et qu’il fasse ruisseler sur |
|||
la toile de Flandre les longs cheveux noirs de Fortunio |
|||
avec les boucles blondes de Musidora, comme |
|||
deux fleuves qui coulent ensemble sans se |
|||
mêler, et le tableau sera complet. |
|||
Nous prions le lecteur de se souvenir d’un certain lit de bois de citronnier, à pieds d’ivoire et à rideaux de cachemire blanc, qui se trouve vers le commencement de ce bienheureux volume ; qu’il y ajoute mentalement un second oreiller garni de point d’Angleterre, et qu’il fasse ruisseler sur la toile de Flandre les longs cheveux noirs de Fortunio avec les boucles blondes de Musidora, comme deux fleuves qui coulent ensemble sans se mêler, et le tableau sera complet. |
|||
Nous n’entreprendrons pas de raconter, jour par |
|||
jour, heure par heure, la vie que menaient nos |
|||
deux amants. Quel langage humain serait assez |
Nous n’entreprendrons pas de raconter, jour par jour, heure par heure, la vie que menaient nos deux amants. Quel langage humain serait assez suave pour rendre ces adorables riens, ces<section end="s2"/> |
||
suave pour rendre ces adorables riens, ces ravissants<section end=s2/> |