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La fraternité qui unit les deux peuples français et polonais, cimentée par vingt années d’une gloire commune, n’étonne plus personne aujourd’hui ; mais ce qui mérite d’être remarqué, c’est qu’elle fut précédée par des siècles d’une alliance, ou plutôt d’une sympathie qu’aucun événement n’a interrompue. Déjà, au 14{{e}} siècle, quand la dynastie des Piast s’éteignit, un petit neveu de Saint-Louis fut proclamé roi de Pologne<ref>Louis de Hongrie.</ref> ; l’héroïque Hedwige d’Anjou commença l’illustre race des Jagellons, et plus tard, le premier choix libre des Polonais tomba encore sur un prince français, Henri de Valois. Il y avait, dans le trésor de Cracovie, une couronne distincte qui portait le nom de ''Couronne française'', parce qu’elle n’avait servi qu’à ceindre la tête des princes de cette nation. La France, à son tour, chérit la mémoire de Stanislas, comme elle avait respecté sur le trône les {{tiret|ver|tus}}
La fraternité qui unit les deux peuples français et polonais, cimentée par vingt années d’une gloire commune, n’étonne plus personne aujourd’hui ; mais ce qui mérite d’être remarqué, c’est qu’elle fut précédée par des siècles d’une alliance, ou plutôt d’une sympathie qu’aucun événement n’a interrompue. Déjà, au 14{{e}} siècle, quand la dynastie des Piast s’éteignit, un petit neveu de Saint-Louis fut proclamé roi de Pologne{{lié}}<ref>Louis de Hongrie.</ref> ; l’héroïque Hedwige d’Anjou commença l’illustre race des Jagellons, et plus tard, le premier choix libre des Polonais tomba encore sur un prince français, Henri de Valois. Il y avait, dans le trésor de Cracovie, une couronne distincte qui portait le nom de ''Couronne française'', parce qu’elle n’avait servi qu’à ceindre la tête des princes de cette nation. La France, à son tour, chérit la mémoire de Stanislas, comme elle avait respecté sur le trône les {{tiret|ver|tus}}