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son qu’elle implique est donc contingente, au point de vue logique du moins. |
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Peut-on maintenant soutenir que cette liaison est un acte de la raison elle-même, qui, partant du concept de la vie et l’enrichissant suivant une loi transcendante, en forme la conscience, comme un effet nécessaire ? |
Peut-on maintenant soutenir que cette liaison est un acte de la raison elle-même, qui, partant du concept de la vie et l’enrichissant suivant une loi transcendante, en forme la conscience, comme un effet nécessaire ? |
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Peut-on enfin, se fondant sur l’expérience elle-même, soutenir que le rapport de la conscience à la vie est nécessaire en fait ? |
Peut-on enfin, se fondant sur l’expérience elle-même, soutenir que le rapport de la conscience à la vie est nécessaire en fait ? |
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Il ne suffit pas, pour prouver cette thèse, de montrer que la conscience apparaît constamment, lorsque sont réalisées dans l’organisme certaines conditions que l’on réussit plus ou moins à définir. Car il reste à savoir si ces conditions n’ont pas été suscitées par la conscience elle-même : hypothèse admissible, si les lois de la vie sont contingentes. L’uniformité de coexistence, si elle manifeste un rapport de causalité, n’indique pas lequel des deux |
Il ne suffit pas, pour prouver cette thèse, de montrer que la conscience apparaît constamment, lorsque sont réalisées dans l’organisme certaines conditions que l’on réussit plus ou moins à définir. Car il reste à savoir si ces conditions n’ont pas été suscitées par la conscience elle-même : hypothèse admissible, si les lois de la vie sont contingentes. L’uniformité de coexistence, si elle manifeste un rapport de causalité, n’indique pas lequel des deux termes est cause de l’autre. |