« Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/264 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « cherchez bien & les ouvrez promptement en ma présence. La chose fut exécutée sur le champ ; & à peine six ou sept goutes de sang furent-elles sorties, qu’à la vûë… » |
(Aucune différence)
|
Version du 24 février 2020 à 16:38
Cette page n’a pas encore été corrigée
cherchez bien & les ouvrez promptement en ma présence. La chose fut exécutée sur le champ ; & à peine six ou sept goutes de sang furent-elles sorties, qu’à la vûë de tous les assistans, le malade recouvra la parole[1].
Le même Forestus parle de deux autres Muéts devenus tels par l’engorgement des veines linguales, lesquels guérirent, l’un tout-d’un-coup[2] par la saignée de ces veines, & l’autre peu après.
- ↑ Inspectâ lingua quæ paulò tumidior erat, sed non admodum, jubeo ut statim Chirurgum vocarent, qui venas sub linguâ tunderet... Ego isthinc discedens, Chirurgum vocant. Sed re infectâ denuò abiit ; cùm autem rursus venissem... numquid vena sub lingua secta esset ? responderunt Chirurgum apud agrotum fuisse, sed re infectâ domum remeasse. Revoco Chirurgum, eumque interrogo quid causæ fuerit, quod venas non secuerit ? Respondit se nullas venas sub lingua reperisse... Ego ad Chirurgum conversus... scalpello, inquam, linguam leviter pertunde, etsi venæ minus appareant ; quòd cùm fecissit, vix sex septemve guttis sanguinis è vulnere emnantibus, (dictum mirum, & miraculi instar) nobis omnibus præsentibus, loqui æger cœpit.
Foresti observat. Lib. xiv. Observ. xxxiii.
- ↑ Venas utrasque sub linguâ secari jussimus a sanguine admodum viscoso effluente, unde factum est ut illicò loqui cœperit. Ita tamen ut