« Un drame vrai » : différence entre les versions

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<br/>''[[Le Gaulois]]'', 6 août 1882}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Maupassant - Un drame vrai, paru dans Le Gaulois, 6 août 1882.djvu/2]]==
 
{{t3|UN DRAME VRAI}}
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Ils appartenaient à une ancienne et bonne maison, et vivaient ensemble en une propriété voisine.
 
L’aîné fut préféré. Et le cadet, dont un amour tumultueux bouleversait le cœur, devint sombre, rêveur, errant. Il sortait des
==[[Page:Maupassant - Un drame vrai, paru dans Le Gaulois, 6 août 1882.djvu/3]]==
jours entiers ou bien s’enfermait en sa chambre, et lisait ou méditait.
 
Plus l’heure du mariage avançait, plus il devenait ombrageux.
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Cependant on n’avait pas trouvé le meurtrier. Aucune trace certaine n’existait ; et le seul objet révélateur était un morceau de papier presque brûlé, noir de poudre, ayant servi de bourre au fusil de l’assassin. Sur ce lambeau de papier, quelques vers étaient imprimés, la fin d’une chanson, sans doute, mais on ne put découvrir le livre dont cette feuille était arrachée.
==[[Page:Maupassant - Un drame vrai, paru dans Le Gaulois, 6 août 1882.djvu/4]]==
 
On soupçonna du meurtre un braconnier mal noté. Il fut poursuivi, emprisonné, interrogé, harcelé ; mais il n’avoua pas, et on l’acquitta, faute de preuves.
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Et voilà que le mariage a lieu, un grand mariage de campagne, une noce. Les deux pères se serrent les mains, les jeunes gens sont heureux. On dîne dans la longue salle du château ; on boit, on plaisante, on rit, et, le dessert venu, quelqu’un propose de chanter des chansons, comme on faisait au temps ancien.
==[[Page:Maupassant - Un drame vrai, paru dans Le Gaulois, 6 août 1882.djvu/5]]==
 
L’idée plaît, et chacun chante.
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Deux ans encore se passent. Et voilà qu’un jour, en feuilletant de vieux papiers, il retrouve, copiées par lui, ces rimes qu’il a tant cherchées.
 
C’étaient les vers restés lisibles sur la bourre
=== no match ===
du fusil dont on s’était autrefois servi pour le meurtre.
 
Alors il recommence tout seul l’enquête. Il interroge avec astuce, fouille dans les meubles de son ami, tant et si bien qu’il retrouve le livre dont la feuille avait été arrachée.