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donc rompre tout commerce avec votre fils, après avoir tant fait pour lui ? Voulez-vous vous ôter à lui, et le punir comme s’il avoit manqué à tout ce qu’il vous doit ? Mon mariage ne répareroit pas un tel malheur, et je vous aime mille fois mieux que tout ce qu’il y a dans le monde. Mandez-moi, je vous supplie, quelque chose là-dessus ; car j’ai, en vérité, le cœur si gros, que s’il n’y avoit du monde dans ma chambre à l’heure qu’il est, je ne pourrois m’empêcher de pleurer. Adieu, ma très-chère Madame : ne renoncez point à votre fils ; il vous adore, et vous souhaite toute sorte de bonheur avec autant de vérité et d’ardeur qu’il souhaite son propre salut |
donc rompre tout commerce avec votre fils, après avoir tant fait pour lui ? Voulez-vous vous ôter à lui, et le punir comme s’il avoit manqué à tout ce qu’il vous doit ? Mon mariage ne répareroit pas un tel malheur, et je vous aime mille fois mieux que tout ce qu’il y a dans le monde. Mandez-moi, je vous supplie, quelque chose là-dessus ; car j’ai, en vérité, le cœur si gros, que s’il n’y avoit du monde dans ma chambre à l’heure qu’il est, je ne pourrois m’empêcher de pleurer. Adieu, ma très-chère Madame : ne renoncez point à votre fils ; il vous adore, et vous souhaite toute sorte de bonheur avec autant de vérité et d’ardeur qu’il souhaite son propre salut |
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{{c|{{sc|'''pour ***'''<ref>11.Coulanges ?</ref>.}}}} |
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{{sc|Toutes}} vos hardes sont enchantées ; mais vous m’avez oublié des bas de soie. Envoyez-m’en par la poste au plus tôt, de la même couleur que l’habit. |
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N’oubliez pas, s’il vous plaît, des bas de soie verts et des garnitures de rubans pour la future. |
N’oubliez pas, s’il vous plaît, des bas de soie verts et des garnitures de rubans pour la future. |
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Adieu, mon très-cher : me renoncez-vous aussi ? Ma foi, je ne payerai point M. |
Adieu, mon très-cher : me renoncez-vous aussi ? Ma foi, je ne payerai point M.{{lié}}d’Harouys<ref>12. {{Mme}} de Sévigné avait emprunté à d’Harouys une somme assez considérable qui devait être remboursée sur la dot de {{Mlle}} de Mauron. Voyez la lettre du 6 avril 1689, et la ''Notice'', p. 259.</ref>, si vous voulez tous m’abandonner. |
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A Paris, ce 1er mars. |
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DE MADAME DE SÉVIGNÉ. |
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<section begin="925"/>{{brn|2}} |
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{{droite|À Paris, ce 1{{er}} mars.|2.5|fs=85%}} |
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{{brn|1}} |
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{{c|{{sc|'''de madame de sévigné'''.}}}} |
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