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ne se fesait pas tout était perdu et le pays bien hazardé. Ils convirent tous deux de la chose qui enfin s’exécuta par après ; Mlle Mance écrit le tout à son illustre fondatrice qui scella son approbation de 20 autres mille livres,qu’elle fit remettre à cette compagnie comme nous le verrons ci-après, afin de lui aider à envoyer un plus grand renfort. Voyez un peu combien cette dame est généreuse, les bonnes œuvres qu’elle a faites pour ce lieu énonceront sans doute éternellement ses louanges dans les portes de la Jérusam céleste. |
<section begin="s1"/>ne se fesait pas tout était perdu et le pays bien hazardé. Ils convirent tous deux de la chose qui enfin s’exécuta par après ; Mlle Mance écrit le tout à son illustre fondatrice qui scella son approbation de 20 autres mille livres, qu’elle fit remettre à cette compagnie comme nous le verrons ci-après, afin de lui aider à envoyer un plus grand renfort. Voyez un peu combien cette dame est généreuse, les bonnes œuvres qu’elle a faites pour ce lieu énonceront sans doute éternellement ses louanges dans les portes de la Jérusam céleste. |
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Mais revenons à M. de Maison-Neufve qui ayant |
Mais revenons à M. de Maison-Neufve qui ayant |
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résolu son départ en cette persuasion de Mlle Mance, quitta enfin |
résolu son départ en cette persuasion de Mlle Mance, quitta enfin |
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son cher Montréal, dans le pitoyable état que nous avons dit ; il |
son cher Montréal, dans le pitoyable état que nous avons dit ; il |
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est vrai que son départ l’eut rendu tout inconsolable sans l’espérance |
est vrai que son départ l’eut rendu tout inconsolable sans l’espérance d’un aussi heureux et avantageux retour que celui qu’il promettait ; s’en allant, il laissa la conduite de toutes choses à {{M.|de Museaux}}<ref>Le 13 décembre 1651 {{M.|d’Aillebout}}, fut remplacé par M. Jean de Lauson comme Gouverneur Général. Il était conseiller du roi et avait été intendant du Dauphiné et de la Nouvelle-France.</ref> confiant le tout à sa prudence et lui recommandant du plus intime de son cœur. |
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{{sc|De l’automne 1651 jusqu’a l’automne 1651 au départ des navires du Canada.}} |
{{sc|De l’automne 1651 jusqu’a l’automne 1651 au départ des navires du Canada.}}}} |
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Cette année le pays ayant changé de commandant, d’abord le gouverneur nouveau voulut faire connaître à Messieurs du Montréal |
Cette année le pays ayant changé de commandant, d’abord le gouverneur nouveau voulut faire connaître à Messieurs du Montréal |
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les bons sentiments qu’il avait pour eux et les bons traitements |
les bons sentiments qu’il avait pour eux et les bons traitements |
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qu’ils en devaient espérer, en retranchant 1,000 livres d’appointements que Messieurs de la Compagnie générale donnaient à M. de Maison-Neufve,tant pour lui en qualité de Gouverneur de Montréal, que pour sa garnison. Je ne veux rien dire touchant la conduite que ce bon Monsieur a observée à l’égard de cette Isle, d’autant que je veux croire qu’il a toujours eu de très-bonnes intentions quoiqu’elles |
qu’ils en devaient espérer, en retranchant 1,000 livres d’appointements que Messieurs de la Compagnie générale donnaient à M. de Maison-Neufve, tant pour lui en qualité de Gouverneur de Montréal, que pour sa garnison. Je ne veux rien dire touchant la conduite que ce bon Monsieur a observée à l’égard de cette Isle, d’autant que je veux croire qu’il a toujours eu de très-bonnes intentions quoiqu’elles |
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lui aient été moins avantageuses, que s’il avait plus soutenu |
lui aient été moins avantageuses, que s’il avait plus soutenu |
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cette digue, les inondations Iroquoises n’auraient pris si facilement |
cette digue, les inondations Iroquoises n’auraient pris si facilement |
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leur route sur Québec et n’y auraient pas fait les dégâts |
leur route sur Québec et n’y auraient pas fait les dégâts |
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qu’elles y ont faits, où elles n’y ont pas toujours même respecté sa famille ; le nouveau Gouverneur ayant promis à M. de Maison-Neufve |
qu’elles y ont faits, où elles n’y ont pas toujours même respecté sa famille ; le nouveau Gouverneur ayant promis à M. de Maison-Neufve avant son départ pour la France, 10 soldats dont il lui avait fait passer les armes par avance, mais il les fit partir si tard et les mit si {{Corr|nuds|nus}} dans une chaloupe qu’ils y pensèrent geler de froid ; on les prit pour des spectres vivants qui venaient, tout squelettes qu’ils étaient, affronter les rigueurs de l’hiver. C’était une chose<section end="s2"/> |