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De l’austère Bretagne homérique géant, |
De l’austère Bretagne homérique géant, |
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Longfellow t’a chantée, en sa langue divine, |
Longfellow t’a chantée, en sa langue divine, |
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Vers tes climats suivant les pas |
Vers tes climats suivant les pas d’Évangéline ; |
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Et que ravis d’amour, les plus froids étrangers |
Et que ravis d’amour, les plus froids étrangers |
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S’enivrent des parfums de tes bois d’orangers ! |
S’enivrent des parfums de tes bois d’orangers ! |
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Des révolutions dont le tonnerre gronde, |
Des révolutions dont le tonnerre gronde, |
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Des peuples ébranlant et le trône et l’autel, |
Des peuples ébranlant et le trône et l’autel, |
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Et rêvant de bâtir une tour de Babel ! |
Et rêvant de bâtir une tour de Babel !… |
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Je te dois et te garde à jamais, ô patrie, |
Je te dois et te garde à jamais, ô patrie, |
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Un amour filial, un culte de latrie ; |
Un amour filial, un culte de latrie ; |
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La plus douce à mon cœur, la plus belle à mes yeux ! |
La plus douce à mon cœur, la plus belle à mes yeux ! |
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L’exil, l’exil m’a vu, sous le ciel d’Armorique, |
L’exil, l’exil m’a vu, sous le ciel d’Armorique, |
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Languir inconsolable ! — |
Languir inconsolable ! — À l’enfant d’Amérique, |
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Au poète exilé des sauvages forêts, |
Au poète exilé des sauvages forêts, |
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En vain, Nantes, Paris, déployant leurs attraits, |
En vain, Nantes, Paris, déployant leurs attraits, |
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Ont offert, dans l’exil, les plaisirs et la gloire ! |
Ont offert, dans l’exil, les plaisirs et la gloire !… — |
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Ô rochers d’Armorique, ô rives de la Loire, |
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Bretagne ! tu m’as vu, sur d’exotiques fleurs, |
Bretagne ! tu m’as vu, sur d’exotiques fleurs, |
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Inconsolable enfant, verser mes premiers pleurs ! — |
Inconsolable enfant, verser mes premiers pleurs ! — |