« La Pensée et l’Action » : différence entre les versions

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Conférence faite au Musée Pédagogique, le 17 février 1904 et reproduite dans "la Physique depuis vingt ans", Doin,, édit., Paris, 1923, pp. 424 à 453.
 
C'est en 1904, quelques mois avant d'aller représenter la France au Congres scientifique de Saint-Louis que Langevin prit pour la première fois la parole sur une question pédagogique. Il s'agissait de l'enseignement des sciences, dont la récente réforme de 1902 avait considérablement augmenté l'importance dans les programmes des lycées et collèges, particulièrement en ce qui concernait les sciences physiques. Paul Langevin en profita pour se livrer à une critique impitoyable du dogmatisme et pour prôner avec hardiesse, l'introduction d'un enseignement vivant, faisant comprendre ce qu'est véritablement la science et comment elle se constitue. En dépit de certains progrès de notre pédagogie, beaucoup de ces critiques restent, hélas, toujours valables. Qu'on songe, en particulier, à cette École Polytechnique que Langevin dénonçait comme la forteresse de la mécanique classique et dont l'influence continue, trop souvent encore, par l'intermédiaire des classes de mathématiques spéciales, à orienter vers un passé révolu l'enseignement scientifique de nos lycées. De ce texte si riche nous avons extrait les premières pages qui posent si excellemment le problème, ainsi que la critique de l'enseignement de la mécanique. Une remarquable
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critique de l'énergétique d'Ostwald, a déjà trouvé place, d'autre part, parmi les textes de philosophie scientifique.