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(1) Cette applicabilité des théories mathématiques les plus abstraites à l'étude de phénomènes physiques auxquels ne songeaient nullement leurs promoteurs, avait beaucoup frappé Paul Langevin qui y revient souvent dans ses écrits. Cette correspondance, au premier aspect un peu mystérieuse, entre les produits de notre cerveau et les phénomènes naturels, lui paraissait,
 
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comme à beaucoup de rationalistes, un motif de plus pour avoir confiance en la raison de l'homme et en sa capacité d'expliquer l'univers. Engels a donné l'explication matérialiste dialectique de cette correspondance indéniable, en faisant remarquer ("Anti-Dühring", Éditions Sociales, Paris, 1950, p. 71) que la mathématique, issue des besoins des hommes, peut ensuite être opposée au monde réel comme quelque chose d'autonome, et il ajoute : « C'est ainsi et non autrement que la mathématique pure est, après coup, appliquée au monde, bien qu'elle en soit précisément tirée et ne représente qu'une partie des formes qui le composent — ce qui est la seule raison pour laquelle elle est applicable. »
 
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La physique nouvelle de l'atome