Texte établi par Vicomte du Couëdic de Kergoualer, Maurice Fleury, E. Paul (p. 227-240).

APPENDICE III

EXTRAIT DE LA GÉNÉALOGIE
DE LA
MAISON DE MONTHOLON-SÉMONVILLE


xiv[1]. — Messire Mathieu, marquis de Montholon[2], chevalier, comte de Lee[3], chef de nom et d’armes, mestre de camp commandant le régiment Royal-Penthièvre-dragons,chevalier de Saint-Louis, premier veneur de S. A. R. Monsieur, comte de Provence, né à Paris le 1er août 1753, mourut à Paris le 19 avril 1788, laissant quatre enfants de son mariage avec Angélique-Aimée de Rostaing, née à Paris le 14 mars 1756, mariée à Paris le 2 juin 1773 et décédée à Paris le 31 mai 1842, fille de Messire Philippe-Joseph, comte de Rostaing[4], chevalier, brigadier des armées du Roi, colonel du régiment de Grenoble (artillerie)[5], et d’Anne-Henriette de LurSaluces. La marquise de Montholon épousa en secondes noces Charles-Louis Huguet de MontaranSémonville (1754-1839), ancien conseiller au Parlement de Paris, devenu marquis de Sémonville, grand référendaire de la Chambre des Pairs. Celui-ci, n’ayant pas eu d’enfants, adopta ceux de sa femme qu’il avait élevés ; ils devinrent ainsi légalement Montholon-Sémonville :

1o Marie de Montholon-Sémonville, née à Paris le 21 juillet 1777, décédée à Paris le 11 avril 1807. Elle avait épousé à Paris, le 11 octobre 1798 (20 vendémiaire an vii), Louis-Ernest-Joseph de Sparre[6], fils de Louis
-Ernest-Joseph, comte de Sparre, lieutenant général, ex-colonel-propriétaire du régiment Royal-Suédois, et d’Adélaïde-Thérèse Hardouin de Beaumois[7] ;
2o Félicité-Françoise de Montholon-Sémonville, née à Paris le 16 septembre 1780 et morte au château de Frémigny, près Bouray (Seine-et-Oise), le 21 septembre 1804. Elle avait épousé en premières noces, à Grandpré (Ardennes), le 18 juillet 1799, le général Barthélémy Joubert, commandant en chef l’armée d’Italie, qui fut tué le 15 août suivant, à la bataille de Novi, et elle se remaria à Paris, le 26 juin 1802, au général Macdonald, depuis maréchal de France, dont elle eut une fille unique, Sidonie Macdonald, qui épousa le général marquis de Rochedragon, dont postérité ;
3o Charles-Tristan de Montholon-Sémonville (le général Montholon), qui suit ;
4o Louis-Désiré de Montholon-Sémonville, dont

nous rapporterons la descendance après celle de son frère aîné.

PREMIER RAMEAU

xv. — Charles-Tristan de Montholon-Sémonville[8], marquis de Montholon, comte de Lee, puis comte de l’Empire français (fils aîné de Mathieu et d’Angélique-Aimée de Rostaing), naquit à Paris le 21 juillet 1783. Il hérita en 1788 de la charge de Cour de son père. Il débuta dans l’armée, étant juste âgé de seize ans, comme volontaire, à la suite de l’état-major de son beau-frère Joubert, commandant en chef l’armée d’Italie, et assista à la bataille de Novi où Joubert fut tué, le 15 août 1799. — Le 7 octobre suivant, il fut nommé adjoint du génie par le général en chef Championnet, puis confirmé dans ce grade le 18 mars 1800 ; — nommé lieutenant, attaché comme aide de camp au général Augereau, le 31 mai 1800 ; — capitaine le 3 novembre 1801 ; — chef d’escadrons en 1807 ; — adjudant-commandant (colonel d’état-major) en 1809 ; — chambellan de l’Empereur et comte de l’Empire en 1809 ; il obtint, le 15 août de la même année, une dotation de 4,000 francs de rentes sur les biens réservés en Hanovre. — Il fut nommé, le 20 janvier 1812, ministre plénipotentiaire près S. A. I. et R. le grand-duc de Wurtzbourg[9] (Confédération du Rhin), poste qu’il occupa jusqu’au 10 décembre 1812, date de sa mise en disponibilité. — Il fut rappelé à l’activité, comme colonel chef d’état-major de la 2e division du 3e corps de cavalerie, en avril 1813. Il commanda le département de la Loire à dater du 2 mars 1814. Maréchal de camp le 23 août 1814, il resta sans emploi jusqu’à l’année suivante. Il fut rappelé à l’activité en 1815, devint aide de camp de Napoléon qui le nomma général de division le 15 juin 1815 (veille de la bataille de Ligny) ; mais ce dernier grade ne fut pas confirmé[10].

Le général Montholon avait fait onze campagnes au cours desquelles il s’était brillamment distingué, notamment en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, à Ratisbonne et à Wagram. Il avait reçu cinq blessures.

Il partit pour Sainte-Hélène le 17 juillet 1815, et ne rentra en France que le 18 octobre 1821, plus de cinq mois après la mort de Napoléon qui l’avait choisi pour exécuteur testamentaire, avec les généraux Bertrand, Gourgaud et M. Marchand.

Il avait été rayé des contrôles de l’armée à dater du jour de son départ pour Sainte-Hélène et considéré comme en réforme, sans traitement. Réintégré dans les cadres de l’armée en 1831, il ne reprit pas de service actif[11].

En 1840, il fut arrêté à Boulogne avec le prince Louis-Napoléon, condamné, par arrêt de la Cour des Pairs, rendu le 6 octobre 1840, à vingt ans de détention, et, par suite, rayé des contrôles de l’armée. Prisonnier dans la citadelle de Ham, il fut, après l’évasion du Prince, gracié, relevé des effets de sa condamnation et réintégré dans les cadres de l’armée le 10 juillet 1846 ; — retraité, pour ancienneté de services, le 17 mai 1850 ; — relevé de la retraite et placé dans la section de réserve le 2 mars 1853.

Après la révolution de 1848, il avait été élu député du département de la Charente-Inférieure et il conserva ce mandat jusqu’au coup d’État du 2 décembre.

Le général Montholon venait d’atteindre l’âge de 70 ans lorsqu’il mourut à Paris, le 20 août 1853.

Il avait épousé en premières noces, en 1812, Albine-Hélène de Vassal[12], née à Paris vers 1780[13], fille de feu André de Vassal, écuyer, seigneur de Saint-Hubert, de la Fortelle et autres lieux, ancien député de la noblesse du Languedoc à l’Assemblée des notables, ancien receveur général des finances et fortifications d’Auvergne, du Languedoc, du Roussillon et du comté de Foix, et d’Anne Pas de Beaulieu.

Le général Montholon épousa en secondes noces Caroline-Jane O’Hara, née à Londres en 1802, décédée à Bordeaux en 1886, fille du colonel J. O’Hara, de l’armée anglaise, et de J. Johnson.

Mme de Montholon, née O’Hara, eut un fils unique : Charles-Jean-Tristan, comte de Montholon, mort le 1er septembre 1899, à Berne, où il était ambassadeur

de France, sans enfant, de son mariage avec Pauline Fè d’Ostiani, fille du comte Fè d’Ostiani, sénateur du royaume d’Italie, ancien envoyé extraordinaire, et d’N. de Sonza-Brèves.

Du premier mariage du général Montholon avec Albine-Hélène de Vassal naquirent quatre enfants :

1o Charles-François-Napoléon-Tristan, né en 1813, engagé dans la cavalerie en 1830, maréchal des logis au 12e régiment de chasseurs, mort en campagne, en Algérie, le 21 septembre 1831 ;
2o Charles-François-Frédéric, qui suit ;
3o Napoléone-Marie-Hélène-Charlotte, née à Longwood (île de Sainte-Hélène) le 18 juin 1816, veuve en premières noces de Charles-Raoul vicomte du Couëdic de Kergoualer, officier supérieur de la marine, mort en activité de service en 1844, et, en deuxièmes noces, de Léonard-Léonce de Bonfils-La Blénie de Rochon, comte de Lapeyrouse, ancien lieutenant de vaisseau, ancien préfet, décédé à Marseille le 29 juin 1895[14] ;
4o Marie-Caroline Julie-Élisabeth-Joséphine-Na
poléone, née à Longwood le 26 janvier 1818, et décédée à Bruxelles en 1820.

xvi. — Charles-François-Frédéric, marquis et comte de Montholon, comte de Lee, né à Paris le 27 novembre 1814 (fils de Charles-Tristan et d’Albine-Hélène de Vassal), fut admis à l’École militaire de Saint-Cyr en 1831 ou 1832, donna sa démission peu après ; débuta dans la diplomatie en 1834, en qualité d’attaché à la légation de France à Athènes, et fut successivement : secrétaire de troisième classe à Washington ; chargé d’affaires à Quito (Équateur), en 1850 ; à Lima (Pérou), en 1853 ; consul général à New-York, en 1853 ; envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Mexique, près l’empereur Maximilien, le 12 août 1863 ; à Washington, le 28 février 1865 ; puis à Lisbonne. Il fut nommé sénateur de l’Empire le 11 avril 1870. Il était grand-officier de la Légion d’honneur, grand-croix des ordres de Notre-Dame de Guadeloupe, du Christ et de l’Immaculée-Conception, etc. Il avait épousé à Washington, le 1er novembre 1837, Marie-Victoria Gratiot, née à Philadelphie le 17 février 1820, décédée à Rouen le 25 octobre 1878, fille de Charles Gratiot, général du génie, ancien ministre de la Guerre des États-Unis, et d’Anne Belin. M. et Mme de Montholon avaient eu quatre enfants, qui suivent :

1o Albine-Anne Yolande, née à Washington le 20 avril 1838, décédée aux Andelys (Eure) le 15 décembre 1875. Elle a laissé deux fils
de son mariage contracté à New-York, le 11 mars 1862, avec Charles-Gabriel-Roger Arago, lieutenant de vaisseau, officier de la Légion d’honneur, puis conseiller référendaire à la Cour des comptes, décédé à Senlis en 1886, fils de Pierre-Jean-Victor Arago, officier supérieur d’artillerie, et de Charlotte-Claire Vorget de Voiselmont ;
2o Yolande, née à Washington le 2 juin 1840, décédée à Wilmington (Amérique) le 29 juillet 1841 ;
3o Gratiot[15]-Adolphe-Charles-Tristan, qui suit ;
4o Julie-Hélène, née à Richmond (Virginie) le 13 février 1844, a épousé, à Mexico, le 5 novembre 1864, Marie-Nicolas-Edmond Garcin, alors capitaine d’état-major, actuellement général de division, grand-officier de la Légion d’honneur.

xvii. — Gratiot-Adolphe-Charles-Tristan,marquis et comte de Montholon, comte de Lee, né à Wilmington (Amérique du Nord) le 5 août 1841 ; admis à l’École militaire de Saint-Cyr en 1861, sous-lieutenant de cavalerie en 1863, fit campagne au Mexique aussitôt après sa sortie de l’École ; fut, en 1870-71, attaché comme capitaine de cavalerie à l’état-major de l’amiral Jaurès, commandant le 21e corps (armée de la Loire), et nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il devint major de cavalerie, puis chef d’escadrons et fut admis à la retraite le 7 septembre 1887, pour cause de blessures reçues en service commandé. Il est mort à Paris le 12 juin 1892.

Il avait épousé à Paris, le 8 octobre 1873, Marie-Gabrielle-Anne, fille de Louis Marcotte de Quivières, ancien sous-préfet, ancien consul de France, et de Thérèse-Gabrielle d’Amblat, son épouse.

Enfants :
1o Anne-Marie, née le 18 octobre 1874, morte en bas âge ;
2o Ignace-Louis-Charles-Marie-François,comte de Montholon-Sémonville, né à Saint-Germain-en-Laye le 1er février 1878 ;
3o Charlotte, morte en bas âge ;
4o Alice, née en 1883.

xviii. — Jean-Charles-Catherine-Marie, marquis de Montholon, comte de Lee, né à Morancez (Eure-et-Loir), le 25 novembre 1875 ; a épousé à Paris, le 6 juillet 1899, Hélène-Gabrielle-Paule, fille de Louis-Bernard, marquis d’Harcourt d’Olonde, et de Marguerite de Gontaut-Biron, dont une fille qui suit.

xiv. — Marguerite-Françoise de Montholon-Sémonville, née à Paris le 19 juin 1900.



DEUXIÈME RAMEAU
Issu de Mathieu (14edegré)[16] et d’Angélique-Aimée
De Rostaing.

xv. — Louis-Désiré de Montholon, marquis de Sémonville[17], né à Paris le 16 octobre 1785, décédé à Versailles le 27 février 1863 (deuxième fils de Mathieu et d’Angélique-Aimée de Rostaing[18] ; d’abord chevalier de Malte de minorité. Il servit ensuite quelque temps comme officier de cavalerie et fut chambellan de l’impératrice Joséphine. Il devint, sous Louis xviii, gentilhomme de la chambre du Roi, s’établit à Rome après la révolution de 1830, et fut substitué aux titres de prince d’Umbriano del Precetto et de comte de Saint-Michel attachés aux terres de ces noms, antérieurement possédés par le duc Benedetti. Il épousa en premières noces, le 8 juillet 1806, à Dugny, près Verdun (Meuse), Élisabeth-Marguerite de la Cour-Pavant, fille unique de Louis de la Cour, capitaine d’artillerie, et de Marguerite-Henriette de Pavant — dont postérité ; — devenu veuf, il épousa en deuxièmes noces, à Versailles, le 23 janvier 1836, Marie-Théodule[19], fille de Sévère Loz, vicomte de Beaucours, ancien lieutenant-colonel d’état-major, chevalier de Saint-Louis, et de Guilaine-Charlotte de Cunchy.

Il était né deux fils du premier mariage de Louis-Désiré avec Mlle de la Cour-Pavant, savoir :

1o Louis-François-Alphonse, qui suit ;
2o Aimé-Louis-François-Octave, dit Francis, comte de Montholon-Sémonville, né à Paris le 21 avril 1809, admis à l’École militaire de Saint-Cyr en 1826, sorti en 1828, premier de sa promotion ; attaché comme officier d’ordonnance au général gouverneur des Indes françaises ; mis hors cadres comme capitaine et chargé de diverses missions. Il est mort, le 16 mai 1845, à Beyrouth (Syrie), au retour d’un voyage d’exploration. Il a publié des relations de ses voyages en Orient.

xvi. — Louis-François-Alphonse de Montholon, marquis de Sémonville, prince d’Umbriano, comte de Saint-Michel (fils aîné de Louis-Désiré et d’Elisabeth-Marguerite de la Cour-Pavant), né à Paris le 6 mars 1808, fut successivement page des rois Louis xviii et Charles x, sous-lieutenant, en 1826, à l’École d’état-major, attaché à l’état-major du général en chef Bourmont en 1830 (campagne d’Alger), chevalier de la Légion d’honneur en 1831, capitaine d’état-major en 1833, démissionnaire en 1838 : Il est mort le 11 octobre 1865. Il avait épousé à Paris, le 9 juin 1831, Marie-Jacqueline-Sidonie, née à Heilly (Somme) le 10 janvier 1810, morte à Quévillon (Seine-Inférieure) le 17 août 1891, fille d’Aimé-Jacques de Guignes, comte de Moreton-Chabrillan, et d’Alexandrine-Françoise-Eugénie-Zéphyrine-Olympe de Choiseul-Gouffier. Il a laissé un fils unique, qui suit.

xvii. — Aimé-François-Alphonse, marquis de Montholon-Sémonville, prince d'Umbriano del Precetto, comte de Saint-Mochel, né à Paris en 1841, a épousé à Paris, le 7 octobre1891, Léonie-Gabrielle-Euphrasie Hué, fille du baron Hué, ancien député, et d'Augusta Barbet, et veuve de Philibert de Guignes, comte de Moreton-Chabrillan.




  1. Les chiffres romains indiquent le degré de la filiation qui fut établie avant la Révolution, pour l’admission aux honneurs de la Cour. — Du C.
  2. Descendant, à la septième génération, de François de Montholon, garde des sceaux de France sous François Ier, dont le fils, nommé aussi François, fut de même garde des sceaux sous Henri III. — Du C.
  3. Il fut réglé, par lettres patentes de Louis XVI, dûment enregistrées, que le titre héréditaire de comte de Lee serait, à perpétuité, porté par le fils aîné du marquis de Montholon. — Du C.
  4. Devenu lieutenant général, arrêté sous la Terreur, traduit devant le tribunal révolutionnaire et décédé en prison.. On l’a souvent confondu avec son frère aîné, le marquis de Rostaing, aussi lieutenant général, mort on 1796, et avec un autre marquis de Rostaing, lieutenant général, qui fut député aux États généraux on 1189. — Du C.
  5. Napoléon Bonaparte débuta comme officier dans ce régiment. — Du C.
  6. Devenu lieutenant général, grand-croix de Saint-Louis et pair de France héréditaire. La similitude de noms de baptême, de titre et de grade a fuit que les généalogistes et biographes ont souvent confondu le père et le fils. — Du C.
  7. La comtesse de Sparre, née Montholon, laissa un fils. Sa postérité subsiste.
  8. Divers ouvrages ayant donné des renseignements très erronés sur la carrière du général Montholon, nous avons cru devoir insérer ici un article biographique sommaire mais exact, et relater ci-après (pages 242-243) une copie d’extrait authentique des Registres matricules et documents des archives de la Guerre. — Du C.
  9. L’archiduc d’Autriche Ferdinand, ex-grand-duc de Toscane.
  10. Archives de la Guerre : Relevé manuscrit des officiers généraux (Voir Mazas, Histoire de l’ordre de Saint-Louis, tome II, page 102, en note).
  11. Le général Montholon publia, avec le général Gourgaud, son ancien compagnon d’exil, les Mémoires pour servir à l’histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène sous sa dictée (Paris, 1823, 8 volumes in-8o). Il est l’auteur de l’Histoire de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène (Paris, 1847, 2 volumes in-8o), et de beaucoup d’articles historiques et militaires dont la plupart furent publiés dans le Dictionnaire de la Conversation.
  12. Ce sont ses Souvenirs qu’on vient de lire.
  13. L’acte de baptême, brûlé lors de l’incendie de l’Hôtel de Ville en 1871, n’a pas été reconstitué. Mme de Montholon avait eu, d’un précédent mariage, un fils né à Paris, en décembre 1803. Édouard, comte Roger, souvent dénommé dans les assemblées parlementaires Roger (du Nord), qui, après avoir servi dans la diplomatie sous la Restauration et au début du règne de Louis-Philippe, donna sa démission comme chargé d’affaires à Dresde et fut élu député du Nord, mandat qu’il conserva jusqu’au coup d’État du 2 décembre 1851. Il fut réélu en 1871 et devint ensuite sénateur inamovible. Le comte Roger est mort à Paris en 1881. Il avait épousé en 1827, à Constantinople, une fille de son chef, le général comte Guilleminot, ambassadeur de France. Homme d’action, très brave, le comte Roger se distingua comme officier supérieur de l’état-major de la garde nationale, aide de camp du général Changarnier, en juin 1848. Il fut aussi plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée pendant le siège de Paris, étant colonel de la garde nationale. Il était commandeur de la Légion d’honneur. — Du C.
  14. La comtesse de Lapeyrouse, née Montholon, a eu plusieurs enfants dont il reste un fils issu du premier mariage : le vicomte du Couëdic de Kergoualer, et, du second mariage, trois fils et une fille, veuve en premières noces du comte Chighizola, et qui a épousé en secondes noces M. de Villeneuve, marquis de Trans.
  15. Il est d’usage, aux États-Unis, de donner au fils aîné, comme prénom, le nom de famille de sa mère. — Du C.
  16. Voir page 227.
  17. Voir Louis-Désiré, page 229.
  18. Il avait été réglé, par pacte de famille ratifié par ordonnance royale, que le titre héréditaire de marquis de Sémonville serait dévolu à Louis-Désiré.
  19. Mme de Montholon, restée veuve sans enfant, s’est remariée, à Rome, au comte Salvatore Cenci-Bolognetti, des princes de Vicovaro.