Michel Lévy frères (p. 51-64).


LES MUSICIENS DE PARIS

— 1834 —

Il est peu de classes moins connues que celle des musiciens dans toutes ses subdivisions. Qu’un auteur de vaudeville ou de roman ait à vous présenter un jeune homme intéressant, ne devant sa fortune qu’à lui-même et qui, à la fin de l’ouvrage, deviendra l’époux de l’héroïne, dont il est l’amant aimé, à coup sûr ce sera un artiste. On n’en dira pas plus, mais par ce mot d’artiste, vous devinerez tout de suite que c’est un peintre. On dirait que ces messieurs les peintres, dessinateurs, sculpteurs, architectes et généralement tout ce qui tient aux arts du dessin, sont seuls artistes, et que les musiciens ne le sont pas. Effectivement, vous avez un journal des artistes, rédigé par des peintres et pour des peintres, et ne traitant guère que de matières de peinture. Si l’on dit : Le Gouvernement encourage les arts, cela veut dire : Le Gouvernement commande des statues, des tableaux, fait bâtir des monuments ; s’il y a au ministère un article du budget intitulé : Encouragement aux arts, il s’appliquera aux peintres, architectes, graveurs, etc. Des pauvres musiciens il n’en sera pas question.

Combien avez-vous de peintres à Paris ? Je n’aurais pas le temps de les compter. Combien de compositeurs ? Mais, je crois, quatre ou cinq. D’où vient cela ? Serions-nous donc un peuple anti-musical, ainsi qu’on veut nous le persuader depuis si longtemps ? Non, gardez-vous de le croire. Interrogez l’Allemagne, pays de la musique, comme l’Italie est celui des chanteurs ; demandez-lui ce qu’elle pense de nos compositeurs. Elle s’avouera notre inférieure : elle vous dira qu’un opéra nouveau est un événement chez elle, et qu’un succès est encore plus rare ; que, si ses théâtres existent, c’est grâce à nos compositeurs. Elle vous nommera tous les opéras de Méhul, qu’elle a appréciés avant nous, dont les partitions, que nous ne comprenions pas toujours, excitaient l’enthousiasme chez elle ; elle vous citera tout le répertoire de Boïeldieu, d’Auber, d’Hérold, dont les ouvrages traduits, et non imités, comme on le fait si gauchement en Angleterre, sont exécutés sur tous les théâtres, et font toujours le plus grand effet. D’où vient donc qu’avec un tel succès au dehors, nous ayons si peu de compositeurs chez nous ? C’est que les débouchés manquent, c’est qu’un jeune homme, lassé de frapper pendant des années à la porte de notre unique Théâtre-Lyrique (l’Opéra est et doit être réservé aux sommités), trouve qu’il est inutile de continuer plus longtemps à mourir de faim, et se met à donner des leçons, à courir le cachet ; existence modeste, laborieuse, qui mène rarement à la fortune, mais à l’aisance. Il aurait été artiste, quelquefois homme de génie peut-être ; ce sera tout uniment un musicien : il s’enfouira dans un orchestre, il aidera à l’exécution des chefs-d’œuvre des autres ; pendant un an ou deux, il gémira de n’avoir pu parvenir, il quêtera un poème qu’on ne lui donnera pas ; et puis, petit à petit, il se fera à sa nouvelle existence ; il se mariera, il aura des enfants, et ce sera, en somme totale, un excellent citoyen payant son terme et ses impositions le plus exactement qu’il pourra, bon père, bon époux, et montant régulièrement sa garde, ou soufflant dans une clarinette ou un basson tous les douze jours, pour la défense de la patrie.

Quelle différence n’y a-t-il pas de ce portrait à celui d’un musicien d’orchestre du siècle dernier ? Voyez les musiciens de l’Opéra, tremblant au fatal démanché, n’abordant l’ut qu’avec la plus extrême circonspection, et profitant du privilège qu’ils avaient de jouer avec des gants en hiver, et ne sortant du théâtre que pour aller au cabaret ; car alors les musiciens se grisaient par grâce d’état, et peut-être seulement par cela qu’ils étaient musiciens. Un musicien qui ne buvait pas était plus mal vu de ses confrères que s’il jouait faux ou contre mesure. On a beau dire, les mœurs ont terriblement changé. Nos orchestres sont peuplés d’artistes distingués, hommes de bonne compagnie souvent, et qui ne dépareront pas le salon où ils seront appelés pour faire de la musique.

Il n’en est pas tout à fait de même chez nos voisins d’outre-mer. J’entendis, un certain jeudi, un opéra fort bien exécuté, par l’orchestre surtout, au théâtre de Covent-Garden, à Londres ; j’en allai faire compliment à l’arrangeur qui dirigeait lui-même la bande ; et je lui dis que j’entendrais de nouveau l’ouvrage avec plaisir, tant l’exécution m’avait satisfait. Si vous revenez ici, me dit-il, choisissez une autre représentation que celle d’après-demain, parce que cela ira fort mal. Comme je lui exprimais mon étonnement de sa prévision, vous ne faites donc pas attention que ce sera samedi, me répondit-il en souriant. En pays étranger, on n’ose pas toujours paraître ignorant sur certaines choses, aussi repris-je en m’écriant : Ah ! c’est juste, je l’avais oublié ! Le fait est que je ne me doutais pas du tout du motif qui influerait si puissamment sur l’exécution, et pendant deux jours, je me creusai la tête à le chercher, mais ma pénétration fut toujours en défaut. Le samedi, je ne manquai pas la représentation, comme bien vous pouvez croire, et j’allai m’installer dans une private-boxe, où j’avais obtenu une place. Une famille anglaise occupait les premières places, et moi, dans le fond de la loge, je me mis à écouter de toutes mes oreilles. Les premières mesures de l’ouverture n’allèrent pas trop mal, mais arrive un solo de hautbois, qui débute par un couak des mieux conditionnés. Bon, dis-je, ce n’est qu’un accident qui peut arriver à tout le monde. La clarinette, qui répétait la même phrase, crut apparemment qu’il fallait reproduire exactement comme son confrère le hautbois, et ne manqua pas de faire le même couak, mais prodigieusement embelli, et d’une dimension vraiment disproportionnée ; puis le basson, qui entrait ensuite, nous lâcha des ronflements effrayants, pendant que la flûte roucoulait des turlu-tutu qui n’en finissaient plus.

Les instruments de cuivre voulurent être de la partie ; les cors se mirent donc à corner, les trompettes à trompetter, les trombones à tromboniser, la timballe à rouler, le triangle à sonner, les cymbales à se frotter, mais le tout d’une manière si désespérée, que la grosse caisse, jalouse de ses droits, ne voulut pas rester en arrière d’un si effroyable vacarme, et nous assourdit de ses coups répétés, le tout contre mesure bien entendu et avec une ardeur diabolique. Les violons ne perdaient pas leur temps non plus : les uns faisaient grincer leurs chanterelles dans les tons les plus aigus, les autres raclaient leur quatrième corde avec rage ; les altos jouaient, les uns pizzicato, les autres avec le dos de leurs archets ; les violoncelles faisaient des trémolos effrayants, et les contre-basses faisaient mugir leurs cordes à vide. Un si effroyable charivari me fit lever de ma place. Je jetai un coup d’œil sur l’orchestre, par-dessus la tête de mes voisins, m’attendant à voir le chef désespéré et tâchant de ramener l’harmonie parmi ses discordants subordonnés. Pas du tout, il battait la mesure bien tranquillement, comme si cela eût été le mieux du monde.

Je remarquai seulement que les musiciens avaient la figure fort animée et le nez tout à fait sur leurs cahiers ; ils n’étaient pas rangés symétriquement comme à l’ordinaire, et cela me fit prendre ma lorgnette. Oh ! alors je vis le plus étrange spectacle qu’on puisse imaginer ! Un musicien avait fourré le pavillon de sa trompette dans la poche de son camarade assis devant lui, et ne paraissait nullement étonné du son bizarre et inaccoutumé de son instrument, tandis que le camarade regardait d’un air fort surpris d’où pouvait venir le vent qui soufflait entre les basques de son habit. Un contre-bassier, tenant son instrument d’une main, frottait gravement son archet sur le tabouret placé entre ses jambes : mille folies pareilles se faisaient remarquer dans chaque coin de l’orchestre, et pas un spectateur n’avait l’air d’y faire attention.

L’ouverture finie, on applaudit très-fort, et même mon voisin dit à deux ou trois reprises : Very good band, very good band. Le premier acte fut exécuté de la même façon, quant à l’orchestre au moins, et toujours à la grande satisfaction du public. Dans l’entr’acte, je voulus lier conversation avec le voisin qui trouvait l’orchestre si bon ; j’eus l’air de partager son admiration ; cependant je lui dis qu’il me semblait que l’exécution avait été meilleure à la première représentation.

— Oh ! cela n’est pas étonnant, me répondit-il ; c’est aujourd’hui samedi.

Je n’osai pas encore avouer mon ignorance, et j’allai sur le théâtre ; je croyais trouver les chanteurs furieux d’avoir été si sauvagement accompagnés ; aucun d’eux n’y songeait. Je pris mon courage à deux mains, et m’approchant du régisseur :

— Monsieur, lui dis-je, je sais fort bien que c’est aujourd’hui samedi ; mais dites-moi, de grâce, en vertu de quelle loi les musiciens sont obligés d’exécuter aussi épouvantablement qu’ils le font, à ce qu’il paraît, d’ordinaire, ce jour-là ?

— C’est, Monsieur, me répondit-il, que dans nos théâtres on paie tous les samedis et que les musiciens ne manquent jamais de passer immédiatement de la caisse au public house (cabaret).

Je remerciai beaucoup le régisseur de son explication, et le laissai grandement édifié sur la tempérance des musiciens français, en lui apprenant qu’à Paris un opéra s’exécutait aussi bien les jours de paiement que ceux où la caisse n’est pas ouverte. Revenons donc à nos compatriotes.

Ce mot de musicien n’est qu’un titre générique qui s’applique à une classe très-étendue d’individus dont les mœurs n’ont souvent aucun rapport entre elles. Car MM. Rossini et Meyerbeer sont tous deux musiciens, et le misérable qui vient faire leur désespoir, en tournant une odieuse manivelle sous leurs fenêtres, l’organiste barbare ou le vielleur maudit s’intitulent aussi musiciens. Par exemple, je ne prétends pas vous garantir la sobriété de cette classe estimable d’artistes ; non plus que celle des musiciens qui font danser à la courtille et chez les marchands de vins de la barrière ; il est tout naturel que le débitant qui les emploie les paie en nature, et la consommation est forcée. Nous aurons donc au premier rang de la hiérarchie musicale, les compositeurs dramatiques et ceux-là, certes, méritent le plus notre commisération.

Viennent ensuite les compositeurs de salon, classe élégante et musquée, accueillie partout avec empressement ; car les compositeurs de ce genre sont presque tous exécutants, et n’ont besoin du secours d’aucun aide pour faire apprécier leurs ouvrages. Qu’un d’eux paraisse dans un salon, c’est une joie universelle, c’est à qui l’accueillera, le fêtera, le suppliera de faire entendre le délicieux morceau qu’il vient de composer, car le dernier morceau est toujours délicieux. Le compositeur sourit d’un œil qu’il croit fort modeste, ne se fait pas trop prier, cela est de mauvais ton, et ravit, transporte un auditoire toujours disposé à trouver excellente la musique qu’on lui donne par-dessus le marché entre le punch, la brioche et les glaces. Un chanteur de romances succède à l’instrumentiste, et ce sont encore d’autres transports d’admiration. Le même morceau, transporté au théâtre, mieux exécuté peut-être par Mlle Jenny Colon ou Déjazet, passera inaperçu ; mais chez monsieur tel ou tel, il est reconnu que l’on fait toujours d’excellente musique, et tout doit être excellent. Quelquefois cependant l’enthousiasme n’est pas factice si le bonheur veut que vous rencontriez M. Panseron ou M. A de Beauplan, ou peut-être encore une ou deux célébrités du genre ; vous pourrez passer une soirée fort agréable, si M. Plantade vous régale de ses délicieuses bouffonneries, comme Mme Gibou dont il a l’honneur d’être le père, et dont la réputation s’est étendue si prodigieusement depuis son heureuse translation sur le théâtre des Variétés ; de la correspondance du Jean Jean à Alger, de la Grasse fille aux yeux rouges, ou de quelque autre de ses grotesques chefs-d’œuvre, qu’il sait rendre d’une manière si comique, vous ne pourrez vous empêcher de le proclamer le Callot de la romance.

Après les compositeurs de salons, nous placerons les donneurs de leçons, parmi lesquels vous trouverez de jeunes et jolies personnes, ayant parfois un talent d’instrumentiste fort distingué, et qui regardent l’établissement des omnibus comme la plus belle institution du siècle.

En effet, du Marais au faubourg du Roule, où sur trois maisons on compte un pensionnat de jeunes demoiselles, la distance est bien grande ; quelle heureuse invention pour les donneurs de leçons mâles et femelles, que l’établissement de ces longs cachalots qui, pour six sous, vous transportent au milieu du fracas de Paris, du tranquille Marais au paisible faubourg du Roule ! Vous asseyez-vous quelquefois dans ces immenses voitures ? Vous avez sûrement remarqué quelque jeune personne mise simplement, mais non sans goût, coiffée d’un chapeau de carton-paille en été, ou de pluche en hiver, vêtue d’une robe de guingamp ou de mérinos foncé, tenant un rouleau de musique sous le bras, ayant la montre suspendue à la ceinture, y jetant l’œil à chaque minute, faisant la moue à chaque voyageur qui monte ou qui descend, et semblant accuser chaque voisin de la lenteur de la lourde machine. Jeune homme à un premier rendez-vous n’est pas plus pressé d’arriver ; et cependant à quelle fête, à quelle partie de plaisir court-elle avec tant d’empressement ? Elle va s’enfermer pendant cinq ou six heures de suite dans une chambre souvent sans feu, faire ânonner à une douzaine de petites filles les études de Bertini, les fantaisies de Herz ; puis, après avoir fait redire vingt fois la même chose à ses indociles écolières, entendu douze fois les vingt-quatre gammes majeures et mineures, répété à chacune : Passez le pouce, Mademoiselle, ne mettez pas le petit doigt sur les dièzes ; ou autres choses aussi réjouissantes, elle rentrera chez elle, pour travailler à son tour : là clouée devant son piano sur quelques morceaux difficultueux de Chopin ou de Kalkbrenner, elle essaiera d’exécuter les passages les plus difficiles, afin d’aller le lendemain recevoir sa leçon au Conservatoire où elle doit concourir. Aussi, quel bonheur si elle pouvait remporter le premier prix de piano ! C’est que pour elle, tout est là. Alors elle pourra trouver de meilleures leçons, être reçue dans les plus riches maisons, se donner plus d’aisance, trouver mille douceurs, et mieux que cela, mille fois mieux, peut-être un mari !

Vous détaillerai-je encore toutes les classes de musiciens qui viennent après celles-là ? cela serait trop long et les subdivisions trop grandes. Rangeons-nous sur la même ligne comme musiciens d’orchestre le pensionnaire de M. Véron, qui sert d’interprète aux inspirations d’Auber ou de Rossini, et le pauvre diable qui souffle dans une clarinette à quelques pieds au-dessous de la figure enfarinée de Deburau ou de la corde roide de Mme Saqui ? Parmi les musiciens de bal, quel immense degré n’y a-t-il pas des exécutants dirigés par M. Tolbecque ou Musard, aux racleurs qui écorchent les oreilles des intrépides danseurs de nos guinguettes de barrière ! Vous peindrai-je l’individualité attachée à chaque instrumentiste, l’air pimpant et coquet d’un violon de l’Opéra, à côté de la tournure semi-ecclésiastique d’un organiste de paroisse, classe d’artistes bien dégénérée depuis la première révolution ? Où est le temps où les Séjan, les Charpentier, etc., charmaient la foule accourue dans les églises pour jouir de leurs sublimes accords ? Les instruments existent toujours, mais la vie qui les animait, le génie qui faisait parler ces puissants orchestres, on ne les retrouvera plus. La Restauration, qui aurait voulu nous rendre dévots, n’a pas su employer les moyens convenables pour cela. C’est par l’introduction de la musique dans les églises qu’on aurait pu y attirer notre génération, généralement plus curieuse d’objets d’art que de dévotion ; mais le bon Charles X avait un excellent orchestre à la chapelle, et il disait apparemment comme le cadi de le Dieu et la Bayadère :

Je suis content, je suis joyeux,
Chacun doit l’être hors de ces lieux.

Pendant qu’on régalait ses oreilles des chefs-d’œuvre de Chérubini exécutés par les premiers artistes de la capitale ; le bon peuple n’avait pour s’édifier pendant la messe, que le véritable plain-chant avec accompagnement de serpent obligé. Je ne vous dirai pas que cela soit beaucoup mieux à présent ; mais au moins personne n’est obligé d’y aller, et on peut se dispenser d’entendre la messe sans craindre une destitution, et l’assiduité au confessionnal n’est plus un titre pour obtenir un emploi dans l’État. Je désirerais cependant qu’on rétablit une chapelle, comme objet d’art. La musique sacrée est un genre qui se perdra tout à fait, si l’on n’y prend garde. Je voudrais donc, comme je l’ai dit, qu’on rétablit une chapelle : mais que ce fût au profit de tous, que les messes en musique s’exécutassent dans une église où le public fût admis indistinctement, à Notre-Dame, par exemple, si toutefois Mgr l’archevêque[1] le voulait bien permettre, ce dont je ne suis pas très-persuadé ; car je vous le dénonce comme le prélat le plus anti-musical de la chrétienté, et je me rappelle fort bien que, sous la Restauration, il refusa souvent l’autorisation de faire de la musique dans différentes églises de son diocèse, le tout ad majorem Dei gloriam. Mais, comme je ne suis pas parfaitement convaincu qu’on ne puisse pas maintenant se passer de sa permission pour cela, je persiste dans mon projet. Que si les gens du monde me demandent à quoi bon ? je leur répondrai qu’il faudrait le faire, ne fût-ce que pour encourager l’art le moins encouragé de tous, et ouvrir une nouvelle carrière aux compositeurs qui pourraient se former là ; que si les dévots m’objectent que la musique est trop mondaine, je leur dirai que je n’ai jamais vu ce qu’il y avait d’édifiant à entendre chanter une triste psalmodie par des braillards à cent écus par an, et qu’il me semble qu’un accompagnement de violons est tout aussi moral qu’un accompagnement de serpent. Que voulez-vous ? je ne peux pas souffrir le serpent, moi, ce n’est pas ma faute. Je trouve qu’il est honteux, quand le plus petit prince d’Allemagne a une chapelle, quand la moindre église de Belgique a une musique passable, qu’à Paris, au centre des arts, on ne puisse entrer dans une église sans être poursuivi par un et quelquefois deux serpents.



  1. Feu M. de Quélen.