Souvenirs (Tocqueville)/01/02

Texte établi par Christian de Tocqueville, Calmann Lévy (p. 22-36).

II

Les banquets. — Sécurité du gouvernement. — Préoccupation des chefs de l’opposition. — Mise en accusation des ministres.

Je n’avais pas voulu me mêler à l’agitation des banquets. J’avais eu de petites et de grandes raisons de m’en abstenir ; ce que j’appelle mes petites raisons, et je dirais volontiers mes mauvaises raisons, quoiqu’elles fussent honorables et eussent été excellentes dans une affaire privée, c’était l’irritation et le dégoût que me donnaient le caractère et les manœuvres de ceux qui conduisaient cette entreprise, mauvais guide, j’en conviens, en politique que le sentiment particulier que nous inspirent les hommes.

On en était arrivé alors à former une union intime entre M. Thiers et M. Barrot, et à opérer une véritable fusion entre les deux fragments de l’opposition, que nous appelions dans notre jargon parlementaire le centre gauche et la gauche. Presque tous les esprits raides et indociles, qui se rencontraient en si grand nombre dans ce dernier parti, avaient été successivement adoucis, détendus, pliés, assouplis par les promesses de places qu’avait prodiguées M. Thiers. Je crois même que, pour la première fois, M. Barrot s’était laissé non pas gagner précisément, mais surprendre par des arguments de cette espèce. L’intimité la plus complète existait donc entre les deux grands chefs de l’opposition quelle qu’en fût la cause, et M. Barrot, qui mêle volontiers un peu de niaiserie à ses faiblesses comme à ses vertus, s’évertuait de son mieux pour faire triompher son allié, fût-ce même à ses propres dépens. M. Thiers l’avait laissé s’engager dans cette affaire des banquets, je pense même qu’il l’y avait poussé sans s’y engager lui-même, voulant bien le résultat mais non la responsabilité de cette agitation dangereuse. Quant à lui, entouré de ses amis particuliers, il se tenait immobile et muet à Paris, tandis que Barrot parcourait seul le pays en tous sens depuis trois mois, faisant, dans toutes les villes où il s’arrêtait, de longs discours et ressemblant assez, suivant moi, à ces batteurs qui font grand bruit afin que le tireur à l’affût puisse rencontrer le gibier à portée ; je sentais peu de goût pour me mêler à cette chasse. Mais, la principale et sérieuse raison qui me retint était celle-ci : je la déduisis bien souvent alors à ceux qui voulaient m’entraîner dans ces réunions politiques.

« Pour la première fois depuis dix-huit ans, disais-je, vous entreprenez de parler au peuple et vous cherchez votre point d’appui en dehors de la classe moyenne ; si vous ne parvenez pas à agiter le peuple (ce qui me semblait le résultat le plus probable), vous deviendrez encore plus odieux que vous ne l’êtes déjà aux yeux de ceux qui gouvernent et de la classe moyenne qui, en majorité, les soutient et vous affermirez ainsi l’administration que vous voulez renverser ; si vous parvenez, au contraire, à agiter le peuple, vous ne pouvez pas plus prévoir que moi où doit vous conduire une agitation de cette espèce. »

À mesure que la campagne des banquets se prolongeait, cette dernière hypothèse devenait, contre mon attente, la plus vraisemblable. Une certaine inquiétude commençait à gagner les meneurs eux-mêmes, inquiétude vague, il est vrai, qui traversait leur esprit sans s’y fixer. J’appris de Beaumont, qui alors était l’un des principaux d’entre eux, que l’agitation créée dans le pays par les banquets dépassait non seulement les espérances mais les désirs de ceux qui l’avaient fait naître ; ceux-ci travaillaient plutôt à la calmer qu’à l’accroître. Leur intention était qu’il n’y eût pas de banquet à Paris et qu’il ne s’en tînt même nulle part après la convocation des Chambres. La vérité est qu’ils ne cherchaient qu’une issue pour sortir du mauvais chemin dans lequel ils étaient entrés. C’est assurément malgré eux que ce banquet final fut résolu ; ils s’y associèrent par contrainte, par entraînement et vanité compromise. Le gouvernement lui-même poussait l’opposition par ses défis à cette démarche périlleuse croyant la conduire à sa perte. L’opposition s’y porta par bravade et pour ne pas paraître reculer, l’un l’autre, s’irritant, s’aiguillonnant, se poussant ainsi vers le commun abîme ; ils marchaient encore sans le voir.

Je me souviens que, deux jours avant la révolution de Février, me trouvant à un grand bal chez l’ambassadeur de Turquie, je rencontrai Duvergier de Hauranne. J’avais pour lui de l’estime et de l’amitié ; quoiqu’il eût à peu près tous les défauts que l’esprit de parti peut donner, il y joignait, du moins, une sorte de désintéressement et la sincérité qui se rencontrent dans les passions vraies, deux avantages rares de nos jours où l’on n’a d’autre passion vraie que celle de soi-même ; je lui dis avec la familiarité que nos rapports autorisaient : « Courage, mon cher ami, vous jouez une dangereuse partie. » À quoi il répliqua gravement, mais sans donner aucun signe de crainte : « Croyez que tout ceci se passera bien ; d’ailleurs, il faut bien risquer quelque chose. Il n’y a pas de gouvernement libre qui n’ait supporté de pareilles épreuves. » Cette réponse peint parfaitement cet homme résolu et borné, borné avec beaucoup d’esprit toutefois, mais de cet esprit, qui, voyant clairement et en détail tout ce qu’il y a dans son horizon, n’imagine point que l’horizon puisse changer ; érudit, désintéressé, ardent, vindicatif, de cette race savante et sectaire qui fait de la politique par imitation étrangère et par réminiscence historique, qui renferme sa pensée dans une seule idée, s’y échauffe et s’y aveugle.

Le gouvernement, du reste, était encore moins inquiet que ne l’étaient les chefs de l’opposition. Peu de jours avant cette conversation, j’en avais eu une autre avec le ministre de l’intérieur Duchâtel. J’étais en bons termes avec ce ministre, bien que, depuis huit ans, je fisse une guerre très vive (trop vive même, je l’avoue, quant à la politique extérieure), au ministère dont il était l’un des chefs. Je ne sais même si ce défaut ne m’avait servi à ses yeux, car, je crois qu’il avait au fond du cœur, une assez tendre faiblesse pour ceux qui attaquaient son collègue des affaires étrangères, M. Guizot. Une lutte, que nous avions eu à soutenir, M. Duchâtel et moi, quelques années auparavant en faveur du système pénitentiaire, nous avait rapprochés et, en quelque sorte liés. Celui-ci ne ressemblait guère à l’homme dont j’ai parlé plus haut : il était aussi lourd dans sa personne et dans ses manières que l’autre était malingre, anguleux et parfois aigre et tranchant. Il avait autant de scepticisme que l’autre avait de convictions ardentes, de molle indifférence que celui-ci avait d’activité fébrile ; esprit très souple, très délié, très subtil, renfermé dans un corps massif, comprenant admirablement les affaires, en parlant avec supériorité ; connaissant bien la grosse corde des mauvaises passions humaines et surtout des mauvaises passions de son parti et sachant toujours la tirer à propos ; sans préjugés, sans rancune, d’un abord chaud, facile et toujours prêt à obliger quand son intérêt ne s’y opposait pas ; plein de mépris et de bienveillance pour ses semblables.

Quelques jours donc avant la catastrophe, je pris à part M. Duchâtel dans un coin de la salle des conférences et je lui représentai que le gouvernement et l’opposition semblaient travailler de concert à pousser les choses à une extrémité qui pourrait bien finir par être dommageable à tout le monde ; je lui demandai, s’il n’apercevait pas quelque issue honnête pour sortir d’une situation fâcheuse, quelque transaction honorable qui permît à chacun de reculer. J’ajoutai que mes amis et moi nous serions heureux qu’on nous l’indiquât et que nous ferions tous nos efforts pour la faire accepter à nos collègues de l’opposition : il écouta attentivement mon discours, m’assurant qu’il comprenait ma pensée ; mais je vis bien qu’il n’y entrait point. « Les choses en étaient arrivées à ce point, dit-il, qu’on ne pouvait plus trouver l’expédient que je cherchais ; le gouvernement était dans son droit, il ne pouvait céder ; si l’opposition persistait dans son chemin, il en résulterait peut-être un combat dans la rue, mais ce combat était prévu depuis longtemps, et, si le gouvernement était animé des mauvaises passions qu’on lui supposait, il désirerait cette lutte au lieu de la craindre, bien sûr qu’il était d’un triomphe. » Il partit de là pour me faire complaisamment le détail de toutes les mesures militaires, qui étaient prises, de l’étendue des ressources, du nombre des troupes, de l’accumulation des munitions… Je le quittai, convaincu que le gouvernement, sans travailler précisément à faire naître l’émeute, était loin de la redouter et que le ministère, assuré de rester vainqueur, voyait dans l’événement qui se préparait, le seul moyen qui lui restât peut-être de rallier ses amis dispersés et de réduire enfin ses adversaires à l’impuissance. J’avoue que je le croyais comme lui ; son air d’assurance non feinte m’en avait imposé.

Il n’y avait de véritablement inquiets, en ce moment, dans Paris, que les chefs des radicaux ou les hommes, qui approchaient d’assez près le peuple et le parti révolutionnaire pour savoir ce qui se passait de ce côté. J’ai lieu de croire que la plupart de ceux-là voyaient avec crainte les événements prêts à se précipiter ; soit qu’ils conservassent la tradition de leurs anciennes passions plutôt que ces passions mêmes, soit qu’ils commençassent à s’habituer à un état de choses dans lequel ils avaient pris rang après l’avoir tant de fois maudit, soit qu’ils doutassent du succès ; soit plutôt que, placés de manière à voir de près et à bien connaître leurs auxiliaires, ils fussent effrayés à ce moment suprême de la victoire qu’ils allaient leur devoir. La veille même des événements, madame de Lamartine étant venue voir madame de Tocqueville, lui montra une anxiété extraordinaire et lui fit voir un esprit échauffé et presque troublé par tant de sinistres idées que celle-ci en fut émue et m’en fit part le soir même.

Ce n’est certes pas un des caractères les moins bizarres de cette révolution singulière que l’événement qui l’a produite ait été amené et presque désiré par ceux-là qu’elle devait précipiter du pouvoir, et qu’il n’ait été prévu et craint que par les hommes qui allaient vaincre par elle.

Ici, j’ai besoin de rétablir un peu la chaîne de l’histoire, pour pouvoir y rattacher plus commodément le fil de mes souvenirs particuliers.

On se rappelle qu’à l’ouverture de la session de 1848, le roi Louis-Philippe avait qualifié, dans le discours de la couronne, les auteurs des banquets d’hommes excités par des passions aveugles ou ennemies. C’était mettre la royauté directement aux prises avec plus de cent membres de la Chambre. Cette insulte, venant ajouter la colère à toutes les passions ambitieuses qui troublaient déjà le cœur de la plupart de ces hommes, acheva de leur faire perdre la raison. On s’attendait à un violent débat ; il n’eut pas lieu d’abord. Les premières discussions de l’adresse furent calmes, la majorité et l’opposition, comme deux hommes qui se sentent en fureur et qui craignent en cet état de faire ou de dire des sottises, se continrent au début.

Mais la passion éclata enfin, et elle se fit jour avec une violence inaccoutumée ; le feu extraordinaire de ces débats sentait déjà la guerre civile, pour qui sait flairer de loin les révolutions.

Les orateurs de l’opposition modérée furent conduits dans la chaleur de la lutte à établir que le droit de s’assembler dans les banquets était un de nos droits les plus incontestables et les plus nécessaires[1] ; que le contester, c’était fouler aux pieds la liberté même et violer la Charte, sans voir qu’ils faisaient ainsi, sans s’en douter, un appel non à la discussion mais aux armes. De son côté, M. Duchâtel qui, d’ordinaire, était fort adroit, se montra, dans cette circonstance, d’une maladresse consommée[2]. Il nia d’une manière absolue le droit de s’assembler et, cependant, il ne dit pas clairement que le gouvernement était décidé à empêcher désormais toute manifestation semblable ; au contraire, il semblait inviter l’opposition à tenter de nouveau l’aventure, afin que les tribunaux pussent être saisis de la question. Son collègue, le ministre de la justice, M. Hébert, fut plus maladroit encore, mais c’était sa coutume. J’ai toujours remarqué que les magistrats ne devenaient jamais des hommes politiques ; mais je n’en ai jamais rencontré aucun qui le fût moins que M. Hébert. Il était resté procureur général jusque dans la moelle des os ; il avait le caractère et la figure de cet emploi. Imaginez-vous une petite face grippée, chafouine, comprimée vers les tempes, un front, un nez et un menton pointus, des yeux secs et vifs, des lèvres retirées et sans rebords ; ajoutez à cela une longue plume placée d’ordinaire en travers de la bouche et qui, de loin, paraissait la barbe hérissée d’un chat et vous aurez le portrait de l’un des hommes que j’aie jamais vu ressembler le plus à un animal carnassier. Il n’était, cependant, ni bête ni même méchant, mais il avait un esprit naturellement emporté et sans jointures qui dépassait toujours le but pour ne pas savoir se détourner ou s’arrêter à temps et qui tombait dans la violence sans le vouloir par ignorance des nuances. Il fallait que M. Guizot attachât bien peu de prix à la conciliation pour envoyer un pareil orateur à la tribune dans de telles circonstances[3] ; son langage y fut tellement exagéré et provocateur que Barrot, hors de lui, s’écria presque à son insu et d’une voix à moitié suffoquée par la colère, que les ministres de Charles X, Polignac et Peyronnet, n’avaient jamais osé parler de la sorte. Je me rappelle que je frémis malgré moi, sur mon banc, en entendant cet homme naturellement modéré, mais alors poussé à bout, évoquer pour la première fois les terribles souvenirs de la révolution de 1830, la donner en quelque sorte pour exemple et suggérer involontairement l’idée de l’imiter.

On sait que le résultat de cette discussion enflammée fut une sorte de cartel échangé entre le gouvernement et l’opposition ; on se donna de part et d’autre rendez-vous à la barre de la justice ; il fut tacitement convenu que les opposants se réuniraient dans un dernier banquet ; que le pouvoir, sans empêcher cette réunion, en poursuivrait les auteurs et que les tribunaux prononceraient.

Les débats de l’adresse furent clos, s’il m’en souvient bien, le 12 février ; c’est vraiment à partir de ce moment que le mouvement révolutionnaire se précipita ; l’opposition constitutionnelle, qui n’avait cessé depuis plusieurs mois d’être poussée par le parti radical, fut dirigée et conduite de ce jour-là moins par les hommes de ce parti qui occupaient des sièges dans la Chambre des députés (la plupart de ceux-là s’étaient attiédis et comme énervés dans l’atmosphère parlementaire) que par les hommes plus jeunes, plus hardis et moins pourvus, qui écrivaient dans la presse démagogique. Cette substitution apparut surtout dans deux grands faits, qui eurent une influence prépondérante sur les événements : le programme du banquet et la mise en accusation des ministres.

Le 20 février, parut dans presque tous les journaux de l’opposition, sous le nom de programme du prochain banquet, une véritable proclamation, qui appelait la population entière à former une manifestation politique immense, qui convoquait les écoles et invitait la garde nationale elle-même à se rendre en corps à la cérémonie. On eût déjà dit un décret émané du gouvernement provisoire, qui, trois jours après, devait se fonder. Le ministère, qui était déjà blâmé par une partie des siens d’avoir tacitement permis le banquet, se crut autorisé à se rétracter. Il annonça officiellement qu’il le défendrait et qu’il l’empêcherait par la force.

Ce fut cette déclaration du pouvoir qui fournit le champ à la lutte. Je puis affirmer, quoique la chose soit à peine croyable, que le programme qui fit ainsi tourner sur-le-champ le banquet en insurrection fut composé, arrêté, publié, sans la participation et à l’insu des hommes parlementaires qui croyaient encore conduire le mouvement qu’ils avaient fait naître. Ce programme fut l’œuvre nocturne et précipitée d’une réunion de journalistes et de radicaux, et les chefs de l’opposition dynastique le connurent comme le public par la lecture qu’ils en firent en se réveillant.

Et voyez par quels contre-coups sont poussées les choses humaines ! M. Odilon Barrot, qui blâmait ce programme autant que personne, n’osa le désavouer, de peur de blesser les hommes qui, jusque-là, avaient paru marcher avec lui ; puis, lorsque le gouvernement, effrayé de la publication de cette pièce, eut défendu le banquet, M. Barrot, se trouvant en face de la guerre civile, recula. Il renonça lui-même à cette manifestation dangereuse ; mais, en même temps qu’il faisait cette concession aux opinions modérées, il concédait aux extrêmes la mise en jugement des ministres. Il accusait ceux-ci d’avoir violé la constitution en défendant le banquet, fournissant ainsi une excuse à ceux qui allaient prendre les armes au nom de la constitution violée.

Ainsi, les principaux chefs du parti radical, qui croyaient qu’une révolution était prématurée et qui ne la voulaient point encore, s’étaient crus obligés dans les banquets, pour se différencier de leurs alliés de l’opposition dynastique, de tenir des discours très révolutionnaires et de souffler le feu des passions insurrectionnelles. L’opposition dynastique, de son côté, qui ne voulait plus de banquets, avait été forcée de persévérer dans cette mauvaise voie pour ne pas paraître reculer devant les défis du pouvoir ; et enfin, la masse des conservateurs, qui croyaient de grandes concessions nécessaires et désiraient les faire, fut entraînée par les violences de ses adversaires et les passions de quelques-uns de ses chefs à nier jusqu’au droit de se réunir dans des banquets privés et à refuser au pays l’espérance même d’une réforme quelconque.

Il faut avoir vécu longtemps au milieu des partis et dans le tourbillon même où ils se meuvent pour comprendre à quel point les hommes s’y poussent mutuellement hors de leurs propres desseins et comme la destinée de ce monde marche par l’effet, mais souvent au rebours des volontés qui la produisent, semblable au cerf-volant qui chemine par l’action opposée du vent et de la corde.


  1. Discours de M. Duvergier de Hauranne, 7 février 1848. (Note de l’éditeur.)
  2. Le ministre répondait à M. Léon de Hatteville ; il invoqua les lois de 1790 et 1791 conférant à l’autorité le droit de s’opposer aux réunions publiques, quand celles-ci paraissent devoir être dangereuses pour l’ordre public, cita des précédents, et déclara que le gouvernement accomplissant son devoir ne céderait pas devant des manifestations, quelles qu’elles fussent. Il reprit à la fin de son discours les mots : passions aveugles ou ennemies, et s’efforça de les justifier. (Note de l’éditeur.)
  3. M. Hébert, répondant à M. O. Barrot, prétendit que le droit de réunion n’ayant pas été énoncé dans la Charte n’existait pas. (Note de l’éditeur.)