Souvenirs (Roustam)/Appendices

Texte établi par Paul CottinLibrairie Paul Ollendorff (p. 245-298).

APPENDICES


QUELQUES PAGES DE L’ORTHOGRAPHE DE ROUSTAM

Il est né à Tiplise, à la capital de la Gorgi, fis de sier R… Honan, négotien, né le… (sic).

Deux ans après, sa néconce a été transporté à Aperkan, un assez fort ville en Herménien, païye natalle de son père. Onze anné après, il a été promené dans un des bien de son père, avec plusier cé camarade, qui été ataqué par plusier Tartare, pour amener avec eu dans leur paiy, et surrement pou le vendres. Plusier de cé camarade été prie par de cé brigand, et lui été échapé dans leur mens. R. R. été perdu, dans cet journé-là, six houre dans les bois, sans pouvoir trouvoire la route pour allez rejoindre sa mère, qu’il émé bien tendrement.

Au même moment, a rencontra un bûcheron dans les bois, qui a bien voulue de conduire auprès de sa mère, qui été dans un inquiétude mortelle, et il ne pas manquet le bucheron de recevoir un bons recompance de la par de sa mère.

Le nombres de famille de sieur R. Honan, est de deux fille et quatres garcons. R. R. été la cadette. Son père a fait un voyage avec cé deux fis, pou son commerce a Gonje, provance de Malique Magolume. Quelque moi après, l’empereur de Persanne a déclaré la guerre contres Abrahim-Kane, qui a été gouverneur de la province de Herménie.

Voilà la cause que R. R. a perdu tout sa famille.

Depuis ce temps là, pour les affairs d’intéré, mon père voulé de c’éloigner de Gonje, et amener avec lui mes deux frère Avack et Séïran et moi, mais j’été trop ataché à ma mère pour m’éloigner d’elle.

Quelque jours après, il acheta un voiture pour son voyage. Le même jour, nous étions à diné, nous a questiona si nous somme contan de faire cest voyage. Mes frère disé que oui, moi je lui dit que non. Il m’a beaucoup questiona pour que je ne veux pas lui suivres. Je lui dit : « Quand j’été pitite, maman m’a bien soigné : elle ma randu toujours bien houreux. Comme je commance, à présent, êtres grand, je disire de mes tourner auprès d’elle pour lui consoler et la randres heureux, si je peu. »

Il a été fore mescontan que je voulées de quiter. Enfin, il n’a pas peut rien gagné sur moi, pour m’amener avec lui.

Il obliger de partir, avec mes deux frère, et il me lessa tout seul dans la ville de Gonje, sans paran et sans fortune.

La ville de Gonje, c’est un trais bons ville et bian riches. Cé là où on fait le pus grand commerce de sois et de caschemire de Perse.

Trois mois après, Abrahim-Kane a déclaré la guerres contre Malique Magolum, où je me trouvé dans la forreteresse de Gonje. Les peuples de la ville sont obliger de rantrer dans la forteresse. Je reste jusqu’à la dernier moment sans pourvoir de sortir dans la forreteresse. On rentrais bien, mais on lessé sortire personnes. Un jours où les mulés de Malique Magolum sorté pour chercher les provision, je me suis fouré dans les gambe des mulés et je me suis sortie de force, de cest manierre-là, sans aucun dangé.

Quand j’été or la porte, je roncontrais deux personne de mon pay, et même ville. Je leur demandé si je pourais trouverre un aucasion pour m’en tourner auprès de ma mère. Il me dit oui, je conné plusier personnes qui von partier à deux houre de matin pour Aperkan, où j’avais lessé ma pauvres mére et mes deux seure, Mariane et Begzada.

Cé deux bons messier il me montrés la maison où son les voyagers. Je me suis rendue sur le champ ; il mon trais bien aceuillies. Enfin, tout été convenue de partir à deux houre du matin. En atandant de la nuit, j’été dans un gardans, à côté de la ville, pour chercher quelque lagume pour ma nourriture, car j’avais rien à manger depuis quelque jours. Jai apersu, au lointin un troupeaux de mouton. J’été à la rancontres, pour demander un peut de lais ou de fromage, enfin je me suis aprocher du berger. Il me dit : « Qui tu veux ? — Ce que vous vousdrois : un peut de lais ou de fromage, car voilà plusier jours que j’ai rien mangé. »

Il m’a beaucoup examina, en me demandan le nom de mon pay et celle de mes paran. Je lui dit mon nom et celui de mon père. Apresa m’a prie dans sé bras, m’a ambrasé du bons cœur, en me disan : « Je suis votres oncle ! Voilà quinze anné que j’ai quité le pay. »

Je me trouvais, dans ce moment-là, bien houreux d’avoir trouvair un protecteur. Enfin, je lui demandé quelque provision, pour mon voyage que je devais faire à deux houre du matin. Il m’a donné deux gros pen et un quantité de rotie. J’ai mis tout sa dans un sac pour rejoindre la maison où été mes compagnon de voyage.

Mon oncle m’a demandé si je voulé rester avec lui jusque je soit plus grand, et j’irais rejoindre ma mère. Je lui dit : « Non, je vous le merci. Jé quité mon père et mes frère, pour rejoindre ma mère. Vous voyé bien que je ne puisse rester avec vous. Je suis sûre ma mère et bien inquète de moi, en particulier, car j’été son enfant gâtés, beaucoup plus que les autres. » Il a bien vu que je ne voulé pas rester avec lui. Il m’ambrasa. Je lui fait mes adieux, et je me suis rendu sur-le-champ, à la rondez-vous de voyagers, le cœur contan en espéran voir ma mère quelque jours après.


DOCUMENTS

SUR LE CORPS DES MAMELOUCKS
Paris, le 21 Vendémiaire an x (13 octobre 1801).

Les Consuls de la République arrêtent :

Article premier. — Il sera formé un escadron de deux cent quarante Mameloucks, de ceux venant d’Égypte.

Art. ii. — L’aide de camp chef de brigade Rapp en aura le commandement. Il se rendra, à cet effet, à Marseille, pour l’organisation de cet escadron.

Art. iii. — Le ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.

Par le premier Consul, le Secrétaire d’État. Signé Hugues B. Maret,



Paris, le 17 Nivôse an X (7 janvier 1802).

Au nom du peuple français.

Bonaparte, premier Consul de la République, arrête :

Article premier. — Il sera formé un escadron de cent cinquante Mamelouks.

Art. ii. — Cet escadron sera organisé comme un escadron de hussards. Il sera commandé par le chef de brigade Rapp.

Art. iii. — Les soldats et officiers seront tous pris parmi les Mameloucks, Syriens et Cophtes venant de l’armée d’Orient et qui ont fait la guerre avec l’armée française.

Art. iv. — Il y aura deux officiers français dont l’un sera chargé de l’administration de l’habillement, l’autre de la police et de l’instruction du corps ; un quartier-maître français et deux secrétaires interprètes, un par compagnie, qui auront le traitement de caporal fourrier.

Art. v. — Leur solde et leurs masses seront réglées de manière à ce qu’ils ne coûtent pas davantage qu’un escadron de chasseurs de la Garde. À cet effet, on diminuera leur solde pour augmenter leur masse d’habillement.

Art. vi. — Il leur sera donné le même uniforme que portent les Mameloucks, et pour marque de récompense de leur fidélité à l’armée française, ils porteront le turban vert.

Art. vii. — Le Ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul. Signé Bonaparte.
Par le premier Consul. Le secrétaire d’État.
Signé Hugues B. Maret.
Le Ministre de la Guerre. Signé Alexandre Berthier.


Paris, le 11 Germinal an X (1er avril 1802).

Les Consuls de la République arrêtent :

Il sera fourni, par les magasins d’armes de la République, à chaque sous-officier et cavalier de l’escadron des Mameloucks, un armement complet composé ainsi qu’il suit, savoir :

1 carabine.
1 tromblon.
2 paires de pistolets, dont une de ceinture.
1 sabre à la Mamelouck.
1 poignard.
1 masse d’armes.
1 lance pour une compagnie de lanciers non encore déterminée.
1 poire à poudre en corne pour amorcer, avec une baguette de fer.

Le Ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.
Par le premier Consul, le Secrétaire d’État.
Signé Hugues B. Maret.
Le Ministre de la Guerre.
Signé Alexandre Berthier.

Paris, le 25 Germinal an X (15 avril 1802).

Les Consuls de la République arrêtent ce qui suit :

Article I. — Le corps des Mameloucks, créé par arrêté du 17 Nivôse dernier, sera composé d’un état-major d’officiers, sous-officiers ou artistes français de deux compagnies formant un escadron de Mameloucks.

Art. ii. — L’état-major et les compagnies seront composés ainsi qu’il suit :

état-major

Un chef de brigade.
Un capitaine chargé de l’administration de l’habillement et police du corps.
Un quartier-maître.
Un officier de santé de 1er classe.
Un lieutenant instructeur.
Un adjudant sous-officier.
Un artiste vétérinaire.
Un trompette brigadier.
Un maître sellier.
Un maître tailleur.
Un maître bottier.
Un maître armurier.
Total : 5 officiers, 7 sous-officiers, artistes ou ouvriers.

compagnie

Un capitaine.
Un lieutenant en premier.
Un lieutenant en second.
Un sous-lieutenant.
Un maréchal des logis chef.
Quatre maréchaux des logis.
Un fourrier-interprète.
Huit brigadiers.

Deux trompettes.
Cinquante-neuf Mameloucks.
Un maréchal ferrant.
Total : 4 officiers, 76 sous-officiers ou Mameloucks.

Art. iii. — L’habillement et l’armement du corps des Mameloucks seront ceux qu’ils portaient en Égypte. Ils seront montés comme les troupes légères, et pour marque de récompense de leur fidélité à l’armée française, ils porteront le shouck vert et le turban blanc.

Art. iv. — Il sera payé, pour la première mise des officiers compris dans l’organisation ci-dessus, la somme de dix-huit cents francs, et celle de mille francs à chaque sous-officier et Mamelouck.

Art. v. — Il sera fourni, à chaque officier nouveau, deux chevaux, et un à chaque sous-officier et Mamelouck, du prix de six cents francs chacun.

Art. vi. — La solde et les masses seront pavées à l’effectif d’après les revues de l’inspecteur et dans les proportions suivantes :

solde
 Au chef de brigade
9600       fr.
 Au capitaine chargé de l’habillement et de la police
4000       fr. »
 Au quartier-maître capitaine
4000       fr. »
 À l’officier de santé
3600       fr. »
 Au lieutenant instructeur
2700       fr. »
 À l’adjudant sous-officier
1200       fr. »
 À l’artiste vétérinaire
1800       fr. »
 Au trompette brigadier
700       fr. »
 À chaque maître ouvrier
800       fr. »
 À chaque capitaine
1000       fr. »
 À chaque lieutenant en premier
2700       fr. »
 À chaque lieutenant en second
2000       fr. »
 À chaque maréchal des logis chef
1000       fr. »
 À chaque maréchal des logis ou fourrier
900       fr. »
 À chaque brigadier
700       fr. »
 À chaque trompette ou maréchal ferrant
650       fr. »
 À chaque Mamelouck
450       fr. »
masses
 De boulangerie
68 fr. 40
De chauffage, à quatre centimes par jour d’été, à huit centimes par jour d’hiver. Le double pour les sous-officiers.
 D’hôpital
24       fr. »
 De casernement
24       fr. »
 D’habillement. Deux cent soixante francs quarante centimes par sous-officier et Mamelouck
260 fr. 40
 À trois cent un francs quatre vingt quinze centimes par trompette
301 fr. 95
 D’entretien
30       fr. »
 De ferrage
500 fr. 40
 De remonte
100       fr. »
 De ferrage
29 fr. 70

Art. vii. — Il sera, en outre, admis à la solde, les vieillards, femmes et enfants de familles mameloucks qui ont suivi, en France, leur parents formant les deux compagnies ci-dessus, dont l’état nominatif avec le tarif et leur solde est annexé au présent arrêté. Les enfants mâles feront le service de Mameloucks, lorsqu’ils auront atteint l’âge de seize ans, prescrit par l’arrêté du 7 thermidor an VIII. Alors ils recevront la première mise mentionnée dans l’Art. 3.

 
 

Art. xvi. — Le nombre de chevaux du corps des Mameloucks qui auront droit aux masses de fourrages, remontes et ferrage, est réglé ainsi qu’il suit, savoir :

Pour le chef de brigade, 8.
Au capitaine chargé de l’administration, et de la police, 4.
À chacun des autres capitaines et lieutenants instructeurs, 3.
À chaque lieutenant, sous-lieutenant et officier de santé, 2.
À chaque sous-officier ou Mamelouck, 1.

Les maîtres tailleur, bottier et armurier ne seront point montés, ainsi que les enfants et les réfugiés.

Art. xvii. — Le Ministre de la Guerre donnera des ordres pour qu’il soit fourni, des arsenaux de la République, l’armement prescrit, aux sous-officiers et Mameloucks. Il en donnera aussi pour l’établissement des casernes et des corps de garde qu’ils doivent occuper.

 

Art. xx. — Le ministre de la Guerre, le directeur de l’administration de la Guerre et du Trésor public sont chargés de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.
Par le premier Consul, le secrétaire d’État.
Signé Hugues B. Maret.
Le Ministre de la Guerre.
Signé Berthier.

Du 23 Germinal an X (15 avril 1802).

Bonaparte, Premier Consul de la République.

Arrête que les officiers ci-dessous dénommés seront employés, chacun dans son grade, à l’escadron des Mameloucks.

première compagnie

Ibrahim, capitaine.
Jean Renno, lieutenant.
Chahin, lieutenant en second.
Soliman, sous-lieutenant.

deuxième compagnie

Saloume Sahahoubé, capitaine.
Daoud Habaïby, lieutenant.
Elias Messad, lieutenant en second.
Abdallah Dasbonne, sous-lieutenant.

Les trois officiers composant l’état-major de l’escadron, sont :

Charles Delaître, capitaine quartier-maître.
Édouard Colbert, capitaine adjudant-major.
Mareschal, lieutenant instructeur.
Mauban, officier de santé de 1re classe.

Le Ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Signé Bonaparte.

Les Consuls de la République arrêtent :

Article premier. — Il sera accordé une somme de seize cents francs à chaque sous-officier et cavalier mamelouck, pour son équipement, habillement, harnachement, y compris l’achat du cheval.

Art. II. — Cette somme sera payée à l’effectif des hommes composant l’escadron, et d’après la revue de l’Inspecteur.

Art. III. — Les Ministres de la Guerre, des Finances et du Trésor public, sont chargés de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.

Les Consuls de la République arrêtent :

Article premier. — Il sera accordé une gratification de dix-huit cents francs à chacun des officiers de l’escadron des mameloucks.

Art. II. — Cette somme sera payée à l’effectif, d’après la revue de l’Inspecteur.

Art. III. — Les Ministres de la Guerre, des Finances et du Trésor public sont chargés de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.

MINISTÈRE DE LA GUERRE
Dépôt des réfugiés, Récapitulation de l’effectif
au 1er avril 1811.

 
          Réfugiés :    8 de 1re classe.
               —          18 de 2e classe.
               —        108 de 3e classe.
               —        207 de 4e classe.
          Réfugiés : 431 payés à Marseille.
               —          27 payés à Paris (1 à Corfou).
          Effectif :    458


État nominatif des vieillards, femmes et enfants de familles mameloucks, réfugiées en France, avec le tarif du traitement qui leur est accordé.

10 mai 1811.

1. Abou Kralil, 1800.
2. Samain Ibrahim, 1800.
3. Couroulous, 900.
4. Anna Cousty, 900.
5. Abon Ebbé Ramalaoué, 900.
6. Joseph Caphlini, 900.

7. Ibrahim Samain, 900.
8. Ouardé, femme du capitaine Saloume, 900.
9. Marianna, femme du capitaine Ibrahim, 900.
10. Sarra, femme du lieutenant Daoud, 900.
11. Enné, femme de Samain Ibrahim, 900.
12. Sadda, femme d’Ibrahim Samain, 900.
13. Alloÿ, femme de Couroulous, 900.
14. Almas, femme d’Ibrahim Habaïbi, 900.
15. Lucie, femme de Seliman, 900.
16. Marie-Anne, femme de Guirguès Elbateloy, 900.
17. Angélique, femme de Guirguès Koury, 900.
18. Marie, femme d’Anna Selladar, 900.
19. Madelaine, femme de Pierre Gayardelle, 900.
20. Zarra, mère d’Antoine et Pètre Ayache, 900.
21. Anna, femme de Joseph Hermany, 900.
22. Maria, négresse, 900.
23. Ouardé, fille d’Enné, 900.
24. Catherine, fille de Madelaine, 900.
25. Maria, fille de Tannos Zoumero, 450.
26. Céleste, fille de Madelaine, 450.
27. Maria, petite fille de Pillador, 450.
28. Michel, garçon d’Anna, 450.
29. Baptiste, garçon de Madeleine, 450.
30. Raol, garçon d’Ibrahim, 450.
31. Joseph, garçon d’Almas, 450.
32. Ibrahim, garçon du chef d’escadrons Hamaouy, 450.
33. Habalby, garçon du chef de brigade.
34. Ouardé, fille du chef d’escadron Hamaouy.
35. Chanine, fille du chef de brigade.
36. Mazonne, fille du même.

Résultat :
 2 vieillards à 1.800
3.600
 5 autres à 900
4.500
 15 femmes à 900
13.500
 2 filles à 900
1.800
 3 autres à 450
1.350
 4 garçons à 450
1.800
2 autres.
3 filles.
Total
    26.550
Certifié conforme. Le Secrétaire d’État,
Signé : Hugues B. Matet.
Le ministre de la Guerre,
Signé : Alex. Berthier.

État nominatif des réfugiés égyptiens qui réclament la bienveillance du Premier Consul pour être compris à la suite de l’escadron des Mameloucks, avec le traitement qu’il voudra bien désigner ci-après.

Marie Solon, femme de Petro Sera, Mamelouck, mariée le 1er Nivôse an XI, n’a touché aucun traitement depuis son arrivée en France, 1 fr. 50.

Joseph Ibrahim, fils du capitaine Ibrahim, porté à la dernière solde, né à Melun le 20 nivôse an XI, 0 fr. 62 1/2.

Joseph, fils de Lucie, femme égyptienne réfugiée, portée à la demi-solde, né à Melun le 11 vendémiaire an XI, 0 fr. 62 1/2.

Hélène Baraka, égyptienne, femme du citoyen Dargevel. Elle réclame le traitement accordé aux autres femmes ; elle n’en a touché aucun depuis son arrivée en France, pour elle ni pour son fils Théodore Baraka, 2 fr. 50.

Joubran Hamaouy, fils du chef d’escadron Hamaouy. Venant en France, il ne touchera son traitement que lors de sa présence à Melun. 1 fr. 50.

Izakarus, prêtre grec réfugié, ayant rendu d’importants services à l’armée française et ayant sauvé plusieurs militaires de cette nation, lors de l’insurrection de Naples. Il est porteur de certificats qui attestent ses droits à la bienveillance du gouvernement, 2 fr. 30.

Héléne Renno, mère de Jouane Renno, lieutenant dans l’escadron de Mameloucks. Hélène Renno a été forcée de quitter Saint Jean d’Acre après la mort de son mari, récemment massacré par Djezzar Pacha, dont il était médecin. Elle est à Marseille. Son fils réclame pour elle une pension, comme réfugiée égyptienne, 2 fr. 50.

Anna Kassis, prêtre grec employé momentanément à la commission des Arts. Il ne jouira de son traitement qu’au moment où il cessera d’être employé à cette commission et qu’il sera présent à Melun, 1 fr. 50.

Michel Abeyde, négociant syrien de Saint-Jean d’Acre. N’ayant point été en Égypte, obligé de quitter Naples où tous ses biens ont été confisqués sur le soupçon d’être agent secret du gouvernement français, il réclame un traitement pour subsister. Les pièces à l’appui de la demande ont été présentées au Conseil d’administration du corps et attestent suffisamment ses droits, 1 fr. 25.

Jouanne, fils du lieutenant Daoud, né le 21 messidor an XI, pour lequel on réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.

Marie, fille de Séraphine, brigadier mamelouck, née le 4 Thermidor an XI, pour laquelle on réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.

Marianne Aflisa, mingrélienne, ci-devant esclave d’Ibrahim bey, revenue avec la veuve du général de brigade Galbant, n’a perçu aucun traitement depuis son arrivée en France. Elle ne jouira de celui qui lui sera accordé que lors de sa présence à Melun, 1 fr. 62 1/2.

Ayoubé, fils du chef de brigade Jacob, né le 6 fructidor an XI, pour lequel il réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.

Anne, fille du capitaine Ibrahim, née le 2 frimaire an XII, pour laquelle il réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.

Hélène, fille de Barthélemy, Mamelouck, née le 17 frimaire an XII, pour laquelle il réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.

Constantin, fils d’Ibrahim, Marie, fille de Joseph Riche, enfants nés du 1er au 16 pluviôse an XII, 0 fr. 62 1/2.

Vu, bon à faire solder conformément au présent tableau.

Paris, le 13 pluviôse an XII de la République (3 février 1804.)

Le Premier Consul.
Signé Bonaparte
Par le premier Consul, le secrétaire d’État.
Signé Hugues B. Maret.
Le Ministre de la Guerre.
Signé Alex. Berthier.

Bonaparte, premier consul de la République, arrête :

Le citoyen Rapp, chef de brigade, est nommé chef de brigade du 7e régiment de hussards, en remplacement du citoyen Marisy, nommé général de brigade.

Le citoyen Dupas, adjudant supérieur du palais, est nommé chef de brigade de l’escadron des Mameloucks. en remplacement du citoyen Rapp.

Le Ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Signé Bonaparte.

garde des consuls. contrôle.
corps des mameloucks
État-major.

Dupas, commandant.
Colbert, capitaine adjudant major.
Delaitre, capitaine quartier-maître.
Maréchal, lieutenant instructeur.
Mauban, officier de santé de 1er classe.

Compagnies.

Capitaines : 1re compagnie, Ibrahim. 2e compagnie, Saloume Sahahoubé.
Lieutenants en premier : 1re compagnie, Renno. 2e compagnie, Habaïby.
Lieutenants en second : 1re compagnie, Chahin. 2e compagnie, Massad.
Sous-lieutenants : 1re compagnie, Soliman. 2e compagnie, Abdallah.



3 Nivôse an XII (25 décembre 1803).

Bonaparte, premier Consul de la République, arrête :

Article premier. — L’escadron des Mameloucks ne formera plus qu’une compagnie qui sera sous les ordres du colonel des Chasseurs à cheval de la Garde.

Art. ii. — Cette compagnie sera composée de :

1 capitaine commandant, 1 adjudant sous-lieutenant, 1 chirurgien-major, 1 artiste vétérinaire, 1 maître sellier, 1 maître tailleur, 1 maître bottier, 1 maître armurier, français.

2 capitaines, 2 lieutenants en premier, 2 lieutenants en second, 2 sous-lieutenants mameloucks.

1 maréchal des logis chef français, 8 maréchaux des logis, dont 2 français, 1 fourrier français, 10 brigadiers dont 2 français, 2 trompettes, 2 maréchaux-ferrants, 85 mameloucks français.

Art. iii. — Les vieillards, les femmes et enfants de la même nation, réfugiés près de cette compagnie, recevront, sur la revue de l’Inspecteur aux revues de la Garde, les secours qui leur ont été accordés, et dont l’état nominatif sera arrêté par le premier Consul.

Art. iv. — Tous les hommes hors d’état de service qui se trouvent dans l’escadron, seront portés sur le tableau des réfugiés et traités comme eux.

Les uns et les autres recevront, en outre, la masse d’hôpital.

Art. v. — Le Conseil d’administration des Chasseurs à cheval est chargé de la comptabilité de cette compagnie.

Art. vi. — Les masses et la solde des Mameloucks seront les mêmes.

Art. vii. — Les fonds provenant de l’ancienne administration des Mameloucks seront versés dans la caisse des Chasseurs à cheval, et tous les registres et papiers appartenant à cet escadron seront remis entre les mains du quartier-maître, trésorier, après que la comptabilité aura été vérifiée par l’Inspecteur aux revues.

Art. viii. — Les officiers français de cette compagnie pourront porter l’uniforme bleu, avec l’aiguillette, quand ils ne seront point de service, ou à la tête de leur troupe, tel qu’il leur a déjà été permis de le porter.

Art. ix. — Le citoyen Maréchal, adjudant major, instructeur de l’escadron des Mameloucks, sera employé dans la ligne, ou dans un des états-majors de l’armée.

Art. x. — Le citoyen Delaître, capitaine de l’escadron des Mameloucks, est nommé capitaine commandant la nouvelle compagnie.

Art. xi. — Le citoyen Rouyer, adjudant sous-officier des Mameloucks, est nommé adjudant sous-lieutenant.

Art. xii. — Le Ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul.
Signé Bonaparte.


15 avril 1806.

Art. i. — La Garde impériale sera composée de :

 

Art. xiii. — Il y aura une compagnie de Mameloucks attachée au régiment des Chasseurs à cheval de la Garde.

Les réfugiés Mameloucks qui sont à Melun seront envoyés à Marseille, où ils jouiront des mêmes avantages et seront payés de la même manière que par le passé.

Cette compagnie de Mameloucks sera composée de :

1 chef d’escadrons, commandant.
1 capitaine instructeur
1 adjudant lieutenant en second
1 porte-étendard lieutenant en second
1 chirurgien-major
1 artiste vétérinaire
1 maître sellier
1 maître armurier
1 maître bottier
1 maître tailleur
1 brigadier trompette

français.

2 capitaines.
2 lieutenants en premier.
4 lieutenants en second.
1 maréchal des logis chef, français.
8 maréchaux des logis, dont 2 français.
1 fourrier français.
4 porte-queue.
12 brigadiers, dont 2 français.
100 Mameloucks.
4 trompettes français.
2 maréchaux-ferrants français.

Au palais des Tuileries, le 29 janvier 1813
Napoléon, empereur des Français, etc.
Nous avons décrété et décrétons ce qui suit :

Article premier. — Le cadre actuel de la compagnie des Mameloucks de notre Garde formera celui d’un escadron de même arme, et au complet de 250 hommes.

Art. 2. — L’escadron sera porté au complet par des hommes désignés à cet effet sur le dixième de ceux offerts par les départements de l’Empire, et qui doivent être choisis pour le recrutement des Chasseurs à cheval de noire Carde.

Art. 3. — Tous les Mameloucks qui font actuellement partie de la compagnie, et ceux ayant les qualités requises qui seront choisis dans la cavalerie de l’armée, pour le recrutement, jouiront de la solde actuelle des Mameloucks et seront désignés sous le nom de premiers Mameloucks.

Art. 4. — Les Mameloucks provenant du recrutement offert par les départements seront désignés sous le nom de seconds Mameloucks. Ils ne toucheront que la solde de la cavalerie de la ligne, avec le supplément accordé aux troupes de la garnison de Paris.

Art. 5. — Notre ministre de la Guerre est chargé du présent décret.

Signé : Napoléon.
Par l’Empereur, le Ministre Secrétaire d’État.
Signé : Comte Daru.
Le ministre de la Guerre.
Signé : Duc de Feltre.

an 1813. garde impériale. mameloucks

Tarif des matières employées à la confection des effets d’habillement, d’équipement, etc., à fournir à chaque Mamelouck, lors de son admission au corps, avec l’indication du prix et la durée de chacun de ces effets.


Yaleck de drap. — Drap de diverses couleurs, seconde qualité (première qualité pour sous-officier). Toile blondine. Boutons à grelots. Soutache en laine (en laine et or pour sous-officier et trompette). Tresse plate (Idem). Ganse carrée (Idem). Façon : 41 fr. 33.

On emploie, en plus, 1m, 38 en or de dix lignes pour sous-officier chef, 0m, 63 idem pour sous-officier ordinaire, 0m, 48 idem pour maréchal ferrant, 1m, 38 idem en laine pour brigadier. — Durée : trois ans.

Fermelet. — Drap écarlate, 1re qualité, blicourt de diverses couleurs, ganse carrée en laine (en or et laine pour sous-officier et trompette), soutache idem (22m, 52 en or et laine pour sous-officier et trompette), bouton à grelots, façon : 29 fr. 02. — Durée : trois ans.

Charoual. — Drap amarante de seconde qualité, toile écrue, basane rouge, tresse de 0m, 054 pour coulisse, ganse carrée en laine (en or et laine pour sous-officier et trompette), tresse plate en laine (Idem), façon : 75 fr. 85. — Durée : trois ans.

Bonnet de police. — Drap bleu impérial troisième qualité (deuxième qualité pour sous-officier, bleu de ciel troisième qualité pour trompette), drap cramoisi deuxième qualité (première qualité pour sous-officier), toile écrue (0m, 24 toile blondine pour sous-officier), galon en laine de 0m, 034 (en or de dix lignes pour sous-officier), croissant (en or pour sous-officier), cordonnet rond en laine (en or et laine pour sous-officier), gland en laine (en or et laine pour sous-officier), façon : 8 fr. 14. — Durée : dix-huit mois.

Pantalon d’écurie. — Drap gris de quatrième qualité. toile écrue, boutons d’os, basane noire, façon : 16 fr. 93 1/3. — Durée : dix-huit mois.

Gilet d’écurie. — Drap bleu de troisième qualité (bleu de ciel pour trompette), toile écrue, gros boutons, façon : 23 fr. 40. — Durée : dix-huit mois.

Manteau. — Drap gris de quatrième qualité, garnitures de brandebourgs, ruban gris, toile forte d’Abbeville, façon et trois agrafes : 78 fr. 42. — Durée : six ans.

Pantalon de treillis. — Toile écrue, treillis de trois quarts, boutons d’os, peau de veau pour sous-pieds, façon : 7 fr. 64. — Durée : dix-huit mois.

Ceinture. — Ray de castor bleu ou maroc, frange bleue, façon : 14 fr. 61. — Durée : dix-huit mois.

1 cahouk garni, 27 fr. Durée : trois ans.
1 schal blanc compris dans le cahouk, 4 fr. 50. Durée : dix-huit mois.
1 schal de couleur, 4 fr. 50. Durée : dix-huit mois.
1 plumet, compris dans le cahouk, 1 fr. 50. Durée : dix-huit mois.
1 étui de plumet, compris dans le cahouk, 0 fr. 50. Durée : dix-huit mois.
1 couvre cahouk, compris dans le cahouk, 3 fr. 73. Durée : dix-huit mois.
2 paires de bottes, 36 fr. Durée : un an.
1 cordon de sabre, 12 fr. Durée : deux ans.
1 kobourg avec son cordon, 15 fr. Durée : quatre ans.
1 paire de gants de daim, 3 fr. 75, (3 fr. en mouton façon de daim). Durée : dix-huit mois.

1 porte-carabine garni, 7 fr. Durée : quatre ans.
1 porte-giberne, 4 fr. 50. Durée, quatre ans.
1 giberne, 4 fr. 50. Durée : quatre ans.
1 couvre-platine, 3 fr. Durée : trois ans.
2 paires d’éperons, S fr. Durée : trois ans.
1 cordon de pistolets, 3 fr. Durée : deux ans.
1 selle garnie et équipée, 78 fr. 70. Durée : six ans.
1 paire d’étriers, 24 fr. Durée : six ans.
1 bride et ses rênes. 9 fr. Durée : six ans.
1 filet en cuir, 3 fr. Durée : six ans.
1 filet en laine, 5 fr. Durée six ans.
1 licol de parade et longe, 4 fr. 50, Durée : quatre ans.
1 licol d’écurie et longe, 5 fr. Durée : trois ans,
1 surfaix en cuir, 6 fr. Durée : quatre ans.
1 martingale, 1 fr. 30, Durée : trois ans.
1 mors de bride, 9 fr. Durée : six ans.
1 caveçon, 7 fr. Durée : trois ans.
1 montant de caveçon, 1 fr. Durée : trois ans.
1 bridon d’abreuvoir, 3 fr. 50. Durée : trois ans.
1 botte de carabine, 2 fr. 50. Durée : quatre ans.
1 couverture de laine, 10 fr. Durée : six ans.
1 sac à avoine, 3 fr. 14. (Première mise).
1 musette complète, 6 fr. 45. (Première mise ; on remplace celle qui a servi à panser un cheval farcineux).
2 mouchoirs de poche, 1 fr. 50. (Idem).
1 baguette de carabine en fer et à grenadière, 1 fr. 75. Durée : quatre ans.
1 sabre, 1 carabine, 1 paire de pistolets d’arçon, 1 paire de pistolets de ceinture, 1 hache, 1 masse, 1 poignard, 1 maillet, 1 dragonne en cuir, fournis par le gouvernement.

Pelisse de sous-officier. — Drap bleu impérial seconde qualité, toile blondine, toile écrue, toile forte, flanelle pour doublure, gros boutons (2 douzaines), moyens boutons (6 douzaines), olive en laine jaune, ganse carrée id., cordon id., soutache id., tresse plate id., bordure noire (en agneau), galon en or de 0m, 023, façon, 73 fr. 46. Durée : trois ans.

Pantalon en matelot. — Drap bleu impérial 2e qualité, toile blondine, façon, 42 fr. 08. Durée : trois ans.

Habit à la française. — Drap bleu impérial 2e qualité, serge blanche, toile blondine, toile écrue, toile forte, galon en laine de 0m, 009, tresse plate, or et laine pour sous-officier et trompette, gros boutons, petits boutons, aiguillette et trèfle (en or et laine pour sous-officier et trompette), garniture de croissant (en or pour sous-officier), façon, 67 fr. 53. Durée : deux ans.

Gilet rouge uni. — Drap cramoisi, 1re qualité, tricot écru, serge blanche, toile écrue, petits boutons, façon, 24 fr. 91. Durée : deux ans.

Hongroise unie. — Drap bleu impérial 2e qualité, toile blondine, façon, 33 fr. 20. Durée : dix-huit mois.

Pantalon garni en basane. — Drap bleu impérial 2e qualité, drap cramoisi 2e qualité, toile écrue, boutons massifs, basane noire, façon, 45 fr. 04. Durée : dix-huit mois.

Redingote de sous-officier. — Drap bleu impérial 2e qualité, toile blondine, galon en or de 0m, 023, gros boutons sur bois, petits boutons sur bois, façon, toile forte, 85 fr. 33. Durée : deux ans.

Porte-manteau. — Drap cramoisi, drap bleu 3e qualité, treillis de trois quarts de large, galon vert de 0m, 027, façon et cache-éperons, 22 fr. 66. Durée : quatre ans.

Housse de drap. — Drap bleu 3e qualité, treillis de trois quarts, galon cramoisi de 0m, 034, frange idem, façon et entre-jambes, 43 fr. Durée : trois ans.

Prix total par effet : 1050 fr. 03.

Additions.

Trompette, 39 fr. (l’embouchure seule coûte 3 fr.).
Cordon de trompette, 17 fr.
Totaux généraux : 1106 fr. 03.
Arrêté par nous, membres composant le conseil d’administration en séance.

À Paris, le quinze décembre mil huit cent douze.

Perrier, Menebacq, Blandin.
Vu par le sous-inspecteur aux revues,
Paris, le 30 septembre 1817.
Lasalle.

LISTE DES MAMELOUCKS DE LA GARDE
originaires d’orient

Le « Registre matricule » des Mameloucks de la Garde impériale, conservé aux Archives administratives de la Guerre, ne contient pas moins de 582 noms. La liste en a été dressée en 1810 et close à Paris, le 25 mai de la même année, par le sous-inspecteur aux revues, Lasalle.

Nous en avons extrait les noms et états de services des Mameloucks nés en Orient, laissant de côté les Européens qui, d’ailleurs, n’ont guère commencé à faire partie de ce corps qu’en 1809.

Comme, à peu d’exceptions près, elle ne contient que des noms de soldats, de brigadiers et de sous-officiers, nous avons dû recourir aux dossiers personnels des officiers, pour y trouver leurs états de services.

Même ainsi, nous ne pouvions nous flatter d’avoir dressé une liste complète des Mameloucks d’Orient, et nous avons dû consulter d’autres documents pour combler, au moins en partie, les lacunes du registre.

Chaque fois qu’il a été possible de le faire, nous avons reproduit en abrégé : 1o La date de naissance ; 2o Le lieu de naissance ; 3o La date de l’entrée au service, ou celle de l’admission dans le corps des Mameloucks ; 4o Les campagnes ; 5o Les blessures ; 6o Les promotions et décorations ; 7o La date de la mort ou de l’admission aux réfugiés de Marseille.

N. B. — Nous avons imprimé, avec l’orthographe du registre, les noms des villes qu’il ne nous a pas été possible d’identifier.

Abdalker. — Né en 1788. Darfour (Afrique). Admis 1810[1]. Marseille, 1813[2].

Abdallah (Abel). — Benout (Égypte). Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1813.

Abdallah Mansour. — 1774. Jaffa (Syrie), An VIII. Marseille, an XII[3].

Abdallah, nègre. — Darfour (Afrique). Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1813. Mort à Mayence, 1813.

Abdallah Dasbonne. — 1776. Bethléem. Guide interprète à l’état-major de l’armée d’Orient, an VI ; sous-lieutenant, an X ; lieutenant, an XIV ; capitaine instructeur, 1811 ; chef d’escadrons au corps des chevau-légers lanciers, 1814 ; officier d’ordonnance du général Boyer à Oran, 1831 ; commandant de la place d’Arzew, 1833 ; retraité, 1835. Campagnes : Ans VI, VII, VIII, IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814, 1830 (comme interprète), 1831, 1832, 1833. Blessé à Héliopolis, an VII ; à Eylau (1807) ; à Altenbourg, d’un coup de lance à la poitrine en sauvant la vie au colonel Kirmann ; à Weimar (1813) ; à Hanau (1813). Chevalier de la légion d’honneur, 1804 ; officier, 1832 ; chevalier de Saint-Louis, 1815. Doté de 500 francs, 1808.

Abdé Faragie. — An VIII. Aux réfugiés, an X.

Abdelmalek Assat. — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Abdelmalek (Ibrahim). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811.

Abou Embar. — 1779. Chefa-Omar (Syrie). An VIII. Brigadier, an X. Mort à Varsovie, 1807.

Abou Sahoud. — 1780. Le Caire. Entré au service, an X. Aux réfugiés, 1800.

Abouagini (Anna). — 1777. Nazareth (Syrie). An VII. Campagnes : Ans VII, VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808. 1809, 1810, 1811. Aux réfugiés, 1813.

Entré au service le 1er messidor an VIII, époque de l’organisation en Égypte, des compagnies de Janissaires. Admis au nombre des réfugiés de Marseille en l’an XII. »

Abouguine (Anna). — 1777. Saïd (Égypte). Admis, 1809. Campagnes : 1810, 1811. Marseille, 1813.

Aboukas (Guirguès).

Abouranem Asef. — 1777. Biscant. An VIII. Marseille, an XII.

Abouskaus (Guirguès). — 1775. Béthléem. An VIII. Marseille, an XII.

Akaoui Boulous. — 1770. An VIII. Marseille, an XII.

Akel (François). — 1754. Damann (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Akel (François). — 1761. Marseille, 1806. Maréchal des logis.

Alabi (Abdallah). — 1760. Alep (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Alabi (Antoine). — 1778. Siout (Égypte). An X. Campagnes : An XIV, 1806, 1807, 1808, 1800. 1810, 1811. D’après le jugement du tribunal de première instance de Melun du 22 octobre 1812, ce militaire se nomme Avad (Antoine), fils d’Antoine Avad et dame Hannoné, né le 15 août 1781, dans la Haute-Égypte, Brigadier, 1807. Marseille, 1811.

Alabi (Guirguès). — 1783. Alep (Syrie). An VIII. Marseille, an XII.

Alabi (Michel). — 1781. Latakieh (Syrie). Entré au service le 4 ventôse, an X. Aux réfugiés, 1806.

Alak (Petrus). — 1775. Jérusalem. An VIII. Mort à Madrid, le 24 janvier 1809.

Ali. — An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807. Rayé pour longue absence, 1813.

Ali Alchéri.

Ali Assenne. — Le Caire. Admis, 1808. Marseille, 1811.

Ali, nègre. — 1778. Darfour (Afrique). Admis, an X. Campagnes : An XIV, 1806, 1807. Blessé à Eylau (1807). Marseille, 1813.

Amont (Anna). — 1742. Bethléem. An VIII. Réformé, an X.

Amont (Guirguès). — 1776. Bethléem. An VIII. Réformé, an X.

Amont Issa. — 1789. Bethléem. An VIII. Marseille, an XII.

Amont Issa. — Bethléem. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. Congédié, 1814.

Anastaci Angély. — 1781. Le Caire. Admis, an X. Campagnes : An XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813. Prisonnier à Leipsig (1813). Maréchal des logis, 1813. Rayé le 31 décembre 1813, pour longue absence.

Anastaci Jouanny. — 1777. Lunemoussy (Asie). Admis, an X. Campagnes : An XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Porte-queue[4], 1809. Congédié, 1814.

Angely (Michel). — Alep (Syrie). Admis, 1808. Campagnes : Ans VII, VIII, IX, X, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814. Blessé deux fois en Égypte. Brigadier, 1813.

Annanagar Géorgie. — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1812. Prisonnier, 11 octobre 1812.

Annette. — 1770. Salihieh (Égypte). Admis, 1813.

Arménie Bogdassar. — 1775. En Arménie. An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Porte-queue. Brigadier le 12 avril 1811.

Arménie (Jacob). — 1776. En Arménie. An VIII. Mort à l’hôpital de Melun, le 30 thermidor, an XII.

Arménie (Joseph). — 1759. En Arménie. An VIII. Réformé, an X.

Arménie (Joseph, le petit). — 1781. En Arménie. An VIII. Marseille, 1808.

Arménie Ouannis. — 1781. Suchue (Arménie)[5]. An VII. Campagnes : Ans VIII, IX, X, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Blessé d’un coup de lance, le 29 ventôse, an VIII, à la bataille de Matarieh ; d’un coup de feu à la tête, le 11 frimaire, an XIV, à Austerlitz ; de quatre coups de sabre sur la tête, le 29 décembre 1809, à l’affaire de Benavente (Espagne). Légionnaire, du 14 mars 1806. Maréchal des logis, 1809. Marseille, 1813.

Arménie Ouannis, le grand. — 1778. En Arménie. An VIII. Marseille, an XII.

Arménie Ouannis, le petit. — 1782. En Arménie. An VIII. Marseille, 1808.

Arménie Tunis. — 1781. Chuchi[6] (Arménie). Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808. 1809, 1810, 1811. En arrière à la retraite de Moscou (1812). Légionnaire, du 14 mars 1806. Maréchal des logis.

Assiouti (Ibrahim). — Siout (Égypte). Admis, 1808. Marseille, 1809.

Ataya (Joseph). — 1779. Damas (Syrie). An VIII. Réformé, an XIII.

Atoulis Kralil. — 1778. Jossa (Syrie). An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810. Tué en Espagne, le 3 mars 1810.

Atte-Hiry (Ali). — 1781. Damiette. An X. Marseille, an XII.

Ayache (Antoine). — 1784. Alexandrie (Égypte). An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Congédié, 1814.

Ayache (Pietro). — 1790. Alexandrie (Égypte). An VIII. Réformé, an X.

Ayache (Pietro). — 1790. Alexandrie (Égypte). Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. Congédié, 1811.

Ayoub (Gaspard-Joseph). — 1791. Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1812, 1813, 1811, 1815. Blessé d’un coup de feu et d’un coup de lance à l’affaire de Pradanos (Espagne). Passé au dépôt, 1814. Maréchal des logis, 1814.

Ayoub (George). — 1781. Marseille, 1806.

Ayoub (Jacques). — Admis, 1809. Marseille, 1809.

Ayoubé. — 1782. Romeh (Syrie). Admis, An XI. Marseille, an XII.

Azaria, le grand. — 1782. Théplis[7] (Arménie). An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Blessé d’un coup de feu qui lui a traversé le corps. Maréchal des logis, 1807.

Azaria, le petit. — 1787. Karabak (Géorgie). An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808. Légionnaire, 1800. Lieutenant, 1807. Tué à Benavente, 1808. Doté de 500 francs, 1808.

Babagenni Constanti.

Bagdoune Moustapha. — 1777. Bagdad (Arménie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813. Tué à l’affaire de Dresde, le 27 août 1813.

Bagdoune (Séraphin). — 1784. Saint-Jean-d’Acre. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814, 1815. Cassé brigadier, an XIII. Réintégré, an XIV. Maréchal des logis, 1806. Lieutenant de Jeune Garde, 1813. Légionnaire du 14 mars 1806[8]

Baraka (Adrien). — 1788. Darfour (Afrique). Admis par décision du Ministre de la Guerre, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Baraka Boulous. — 1780. Alexandrie (Égypte). An VII. Campagnes : ans VII, VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812. Blessé d’un coup de sabre à la main droite, à Eylau ; d’un coup de baïonnette à la poitrine, à Wagram ; a perdu cinq doigts du pied gauche par la congélation, en Russie (1812). Marseille, 1812.

Barbarie (Michel). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810. 1811, 1812. Congédié, 1814.

Baroule (Guirguès). — 1775. Ramleh (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Barouti Elias. — 1769. Barouti (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806. Marseille, 1808. Brigadier.

Barré Géorgie. — Le Caire. Admis, 1808. Marseille, 1809.

Barsoum Saad. — 1770. Le Caire (Égypte). An VIII. Marseille, an XII.

Captini (Joseph). — 1761. Marseille, 1806.

Carme Dahoud. — 1771. Coiftre (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1810, 1811. Porté déserteur le 1er janvier 1809. Rentré à la Réole, le 11 janvier 1810, réintégré ledit jour. Ce militaire s’était égaré en Espagne, depuis le 1er janvier 1809, jusqu’au 11 janvier 1810, époque qu’un détachement de son corps passa à la Réole.

Chahin. — 1770. Tiflis (Céorgie). Lieutenant dans la compagnie des Mameloucks formée en Égypte par le général Bonaparte, an VIII ; capitaine, 1813. Campagnes : ans IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813. A reçu 35 blessures, dont deux coups de feu, à Héliopolis ; un coup de feu à Eylau ; un coup de feu a la retraite de Madrid. A pris une pièce de canon et sauvé le général Rapp à Austerlitz et le chef d’escadrons Dauménée, à la retraite de Madrid. Chevalier de la légion d’honneur, An XII ; officier, 1806 ; doté de 500 francs. 1808. Mort à Melun, 1838.

Chama Abdallah. — 1770. Jaffa. An VIII. Marseille, an XII.

Chamé (Antoine). — 1781. Le Caire (Égypte). An VIII. Blessé le 2 mai 1808, à la révolution de Madrid, et mort le 16.

Chamé Ayoub. — 1779. Saint-Jean-d’Acre (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810. 1811. Légionnaire, 1806. Marseille, 1813.

Chamé (Joseph). — 1789. Jaffa (Syrie). An VIII. Congédié, 1814.

Charaf Moussa. — 1789. Le Caire. Admis, 1809. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Cherkès (George). — 1780. Marseille, 1809.

Cherkès Ouessain. — 1787. En Circassie. An VIII. Marseille, an XII.

Chiré (Joseph). — 1782. Malte. Admis, 1809. Campagnes : 1810, 1811. Déserté à l’ennemi en Espagne, le 12 juin 1811, avec armes et bagages.

Chiré (Michel). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1812, 1813. 1814. Déserté, 1814.

Chirkoury (George). — 1777. Constantinople. Admis, an X. Aux réfugiés, 1806. Brigadier.

Choki (Joseph). — 1772. Ramleh. An VIII. Marseille, an XII. Brigadier.

Choukralla (Gabriel). — Le Caire. Admis, 1808. Aux réfugiés, 1813.

Choukralla Talout. Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Copthi Assat. — 1781. Le Caire (Égypte). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807. 1808, 1809, 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, du 15 novembre 1812.

Copthi Bradzous. — 1784. Le Caire (Égypte). An VIII. Réformé, an X, et mis au rang des réfugiés.

Couroulous. — 1776. Marseille, 1806.

Cova Manoli. — Toumba (Macédoine). Admis, 1808. Marseille, 1809.

Daboussy (Joseph). — Le Caire. Admis, 1811. Congédié, 1814.

Daboussy (Nicolas). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière, décembre 1812.

Daoud. — V. Habaïby Daoud.

Dayan (Isaac). — 1799. Tunis. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1812. En arrière sans nouvelles, 1812.

Demiky Manoly. — 1777. Morée (Grèce). An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1814. Congédié, 1814. Brigadier.

Dimetry Youanny. — 1771. Leydza (Archipel). Admis, 1806. Blessé à Eylau (1807). Tué à Benavente, 1808.

El-Akim (Antoine). — 1762. Saint-Jean-d’Acre (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Elbachi (Guirguès). — 1757. Damas (Syrie). An VIII. Réformé, An X, et mis au rang des réfugiés.

Elbadjaly Aïd. — 1770. Betzala. An VIII. Campagnes : Ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Marseille, 1811. Brigadier, 1807.

Elfael Ratasse. — 1779. Chefa Omar. An VIII. Blessé d’un coup de feu au bras à Eylau, le 8 février 1807. Mort à l’armée le 3 mai 1807. Porte-queue, 1807.

El-Fara (Nicolas). — 1781. Le Caire (Égypte). An VIII. Marseille, an XII.

Elias Massad. — 1776. Ramleh (Égypte). Entré au service en qualité de lieutenant dans la 2e compagnie de Syriens formée par le général Bonaparte, an VIII. Lieutenant en second dans les Mameloucks de la Garde, an X. Lieutenant en 1er, 1807. Passé aux réfugiés égyptiens, 1815. Capitaine au 2e chasseurs d’Afrique, 1831. Retraité, 1833. Campagnes : Ans VIII, IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814, 1815, 1832. Blessé, en Égypte, de deux coups de lance pendant une patrouille, An VIII ; d’un éclat d’obus en 1813. Chevalier de la légion d’honneur, An XII ; officier, 1814. Doté de 500 francs, 1808. Retraité à Melun, 1815.

Elias Moussa. — Ramleh. An VIII. Marseille, an XII.

El-Kaouas Kralil. — 1761. Bethléem. An VIII. Aux réfugiés, 1806.

Emmanuel. — 1777. Ramleh (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806. Marseille, 1808. Brigadier, 1807.

Ergueri (Ibrahim). — 1784. Le Caire (Égypte). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813. Prisonnier le 22 mai 1813 ; rentré le 24 avril 1815.

Farabeb (Joseph). — 1778. Damas. An VIII. Marseille, an XII.

Faraje Seba. — Darfour (Afrique). Admis, 1808. Marseille, 1809.

Faragie, nègre. — 1787. Laneck (Arabie). Admis, an X. Marseille, an XII.

Fessal (Guirguès). — 1742. Barouti (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Fetal Riscala. — Admis, an X. Chef tailleur.

Francis Bouchera. — 1781. Le Caire. An VIII. Marseille, an XII.

Gabrianne, nègre. — 1780. En Abyssinie. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, du 12 décembre 1812.

Gayardel. — 1772. Rabonsunove. An VIII. Aux réfugiés, 1806.

Géorgie Cherkès. — 1781. Tiflis (Géorgie). Admis, an X. Marseille, 1809. Maréchal des logis.

Géorgie Moussaha. — 1781. Négrélie. Admis, an X. Mort, an XIII.

Géorgie (Nicole). — 1778. Larmn (Natolie). Admis, an X. Campagnes : ans XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Congédié, 1814. Brigadier, 1809.

Géorgie Roustan. — 1781. Tiflis (Géorgie). Admis, an X. Marseille, 1807. Maréchal des logis.

Gourgui Daoud. — 1720. Tiflis (Géorgie). An VIII. Réformé, an X.

Goury Elias. — 1773. Laské (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Marseille, 1811.

Grec (Nicolas). — Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Guirbanne Ouannis. — 1779. En Circassie. An VIII. Mort à Varsovie, le 13 janvier 1807.

Habaïby (Antoine).

Habaïby Daoud. — 1777. Chefa-Omar (Syrie). Sous-lieutenant dans la 1re compagnie de Syriens formée en Égypte par le général Bonaparte, an VII. Lieutenant en premier, an VIII. Lieutenant en premier dans la compagnie des Mameloucks, an X. Capitaine, 1807. Campagnes : ans VII, VIII, IX, 1806, 1807, 1808, 1809. Blessé une fois à Austerlitz et deux fois à Eylau ; trois fois à Benavente (Espagne, 1808). Chevalier de la Légion d’honneur, an XII ; officier, 1810. Doté de 1,000 francs, 1808. Retiré à Melun, 1er avril 1814. Mort à Paris, en 1824.

Habaïby (Ibrahim). — 1767. Chefa-Omar. (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Habaïby (Jacob). — 1767. Chefa-Omar (Syrie). Campagnes : ans VIII, IX, 1813, 1814, 1815, 1831. Blessé d’une balle qui lui a traversé le corps, a la bataille du Monte-Thabor, cet officier, qui était sheik de Chefa-Omar, près Saint-Jean-d’Acre, a donné des preuves de son dévouement à la cause des Français en créant spontanément, et en majeure partie à ses frais, une compagnie de janissaires syriens qu’il offrit au général Bonaparte. Capitaine, 22 vendémiaire, an VIII ; chef d’escadrons, 1er messidor, an VIII ; chef de brigade, an IX ; passé aux réfugiés avec retraite de 4,000 francs, an X ; reprend du service en qualité de chef d’escadrons, 1813 ; colonel d’état-major, 23 novembre 1814 ; commandant de la place de Melun, 5 juin 1815 : commandant la 1re division militaire, 27 juin 1815 ; mis en non activité, 1er août 1816 ; naturalisé français, 1817 ; retraité, 1829 ; mis à la disposition du maréchal Clauzel, commandant l’armée d’Afrique, 1831 ; retraité à 3,200 francs. 1833. Chevalier de la légion d’honneur, 17 mars 1814. Chevalier de Saint-Louis, 1821. Décédé à Paris, 1824. Doté de l,000 francs, 1808.

Habbié (Guirguès).

Hamaouy (Joseph). — 1772. Damas (Syrie). Nommé capitaine des syriens janissaires, An VI. Chef d’escadrons, An VIII. Commandant du dépôt des réfugiés égyptiens à Melun, An X. Colonel, le 4 avril 1814, confirmé le 8 mai 1810. Campagnes d’Aboukir, Salhié, Balbès, Haute Égypte, Assioute, Monfaloute, siège du Caire. Chevalier de Saint-Louis, 1819[9].

Hassan. — 1785. Mégralie (Géorgie). An VIII. Campagnes : ans VII, VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Porte-queue, 1809. Congédié, 1814.

Helou (Michel). — 1761. Marseille, 1806.

Hialek (Antoine). — 1760. Jérusalem (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Hibrahim. — 1776. Delkamar (Syrie). Entré comme capitaine dans la compagnie des Mamelouks formée en Égypte par le général Bonaparte, le 1er messidor, an VIII. Confirmé dans son grade le 25 germinal, an X. Campagnes an VIII et IX. Légionnaire, an XII. Marseille, 1806.

Honadié (Ibrahim). — 1757. Chefa Omar (Syrie). An VIII. Mort à l’hôpital de Marseille, le 14 ventôse, an X. Brigadier.

Hongrois (Michel). — 1780. Bigor (Hongrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Blessé d’un coup de sabre sur le cou et un sur l’épaule à Altenbourg (1813) ; reçu un coup de bâton sur la tête en prenant une pièce de canon à l’affaire du 25 novembre 1806, à Rusileck ; un coup de feu à la même affaire. Congédié, 1814.

Hongrois Mustapha. — 1760. Maréchal des logis. Marseille 1808.

Houassef (Joseph). — 1783. Le Caire. An VIII. Réformé, an X.

Iadalla. — 1759. Le Caire (Égypte). An VIII. Réformé, an X.

Ibrahim. — V. Hibrahim.

Ibrahim (Charles-Victor). — 1786. Le Caire. Admis, 1810. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Ibrahim, nègre. — 1782. Siout (Égypte). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, 1812.

Ioaric Drisse. — 1779. En Abyssinie. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Légionnaire, 1807. Mort le 4 octobre 1812.

Jacob. — 1789. Salmas (Perse). Admis d’ordre de M. le général Ornano, commandant la Garde impériale, 1814. Rayé, 1814, pour longue absence.

Jaffaony Mitry. — 1780. Jaffa (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. En arrière sans nouvelles, du 9 décembre 1812.

Jannas Joanny[10]. — 1777. Chismez (Grèce). An VIII. Marseille, an XII. Brigadier.

Jaure (Antoine). — An X. Campagnes : an XIV, 1806, 1807. Légionnaire, 1807. Congédié avec retraite, 1809. Trompette.

Joseph (Anna). — 1784. Le Caire (Égypte). An VIII. Aux réfugiés, 1808.

Joseph, nègre. Darfour (Afrique). Admis, 1808. Mort à l’hôpital de la Garde, 1809.

Kaouam[11] (Michel). — 1772. Tablet (Syrie). Admis, an X. Aux réfugiés, an XII.

Kaouasse Khalil. — 1734. Marseille, 1806.

Karkou Mansour. — 1780. Berouty. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Délégué auprès du général Maison, le 6 juin 1814, rayé ledit jour, admis à la solde des réfugiés égyptiens ledit jour. Brigadier, 1809.

Kassalgui Jouanna. — 1752. Le Caire. An VIII. Réformé, an X.

Kassis (Anna). — 1770. — Jérusalem. An VIII. Mort le 7 frimaire, an XI.

Kosmas Stephani. — 1777, Smyrne (Grèce). An VIII, époque de l’organisation de la légion grecque en Égypte. Légionnaire, 1806. Maréchal des logis, le… (sic) ; cassé, 1809 ; réintégré, 1810. Tué à Bautzen le 22 mai 1813.

Kosta (Moustapha). — 1777. Chefa-Omar (Syrie). An VIII. Marseille, an XII. Brigadier.

Kosta (Jacques). — 1784. Chefa-Omar (Syrie). Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814. Rayé, par suite de longue absence, 1813. Porte-queue, 1809.

Kosta Kralil. — 1784. Chefa-Omar (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Marseille, 1811.

Koubroussy (Anna). — 1781. Nazareth (Syrie). An VIII. Blessé deux fois à Eylau. Légionnaire du 14 avril 1807. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Mort à Melun, le 24 janvier 1812, d’une maladie languissante de quinze mois. Maréchal des logis.

Kourgy Dahoud. — Marseille. 1807.

Koury (Gabriel). — Admis, 1808. Campagnes 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, 1812.

Koury (Guirguès). — 1752. Jaffa (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Koutcy (Anna). — 1736. Marseille, 1806.

Koutcy (Joseph). — 1774. Jaffa (Syrie). Campagnes : ans VII, VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. A perdu l’œil droit par suite d’un coup de feu le 10 thermidor, an VII, à la prise d’Ahoukir. Marseille, 1813.

Koutcy Samarand. — 1755. Jérusalem. An VIII. Réformé, an X.

Koutcy Samann. — 1776. Jérusalem. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Marseille, 1811.

Koutcy Zacharie. — 1760. Jérusalem. An VIII. Marseille, an XII.

Kouzy (Guirguès). — 1756. Marseille, 1806.

Kralil Grec. — 1786. Le Caire. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Congédié, 1814. Brigadier, 1809.

Kruchon (Guirguès). — 1779. Alep (Syrie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, du 9 décembre 1812.

Lafleur Amza. — 1781. Crimée (Moscovie). An VIII Campagnes : ans VIII, IX. XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810. 1811. Congédié, 1814.

Lambre (George). — 1777. Île de Seit (Archipel). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Marseille, 1813. Brigadier.

Lepetit (Ouannis Arménie). — 1782. Marseille, 1808.

Magnati (Nicole-Athanase). — 1774. Romélie (Morée). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809. Aux réfugiés, 1811.

Mahamet, nègre. — 1776. En Abyssinie. An VIII. Déserté le 15 octobre 1807.

Mainotry Démétry. — 1774. Credemony (Morée). An VIII. Marseille, an XII.

Malati (Michel). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, 1812, 1813. Rayé pour longue absence, 1813.

Malte (Anna). — 1780. Île de Malte. An VIII. Marseille, 1807. Brigadier.

Mansour, dit Gaix de Mansour. — Le Caire. Admis, 1808. Déserté, 1809.

Mardiros (Jean). — 1780. En Arménie. An VIII. Marseille, an XII.

Massahat. — 1762. Ramleh (Syrie). An VIII. Marseille, an XII. Maréchal des logis chef.

Masserie (Abdallah). — 1789. Le Caire (Égypte). An VIII. Marseille, an XII.

Masserie Achmet. — 1783. Le Caire. An VIII. Rayé des cadres le 21 avril 1807, pour cause de trop longue absence ; était à l’hôpital de Vienne, en Autriche, du 2 nivôse, an XIV. Légionnaire du 14 mars 1806.

Masserie Ismain. — 1780. Le Caire. An VIII. Déserté, 7 janvier 1809.

Masserie (Guirguès). — 1792 (sic). An VIII. Réformé, an X.

Masserie (Guirguès). — 1792. Le Caire. Admis, 1808. Campagnes :1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Masserie Mikael. — 1786. Le Caire. Campagnes : an VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Blessé d’un coup de sabre à Eylau, 1807. Rayé des contrôles, 20 avril 1814. Parti avec l’Empereur ledit jour.

Masserie (Thomas). — 1787. Le Caire. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Blessé d’un coup de sabre en Espagne, le 5 septembre 1810. Marseille, 1813.

Messate Kralil. — Maréchal des logis.

Michalouat Ayous}. — 1775. Nazareth. An VIII. Blessé d’un coup de feu au cou à Eylau (1807) ; tué le 2 mai 1808 à la bataille de Madrid.

Mihina Hissa. — 1757, Chefa Omar (Syrie). An VIII. Mort le 25 thermidor, an XI. Maréchal des logis.

Mikael Ellon. — 1753. Alep (Syrie). An VIII. Marseille, an XII.

Mikael (Ibrahim). — 1779. Le Caire (Égypte). An VIII. Marseille, 1807.

Mikael (Joseph). — 1781. Souples (Égypte)[12]. An X. Marseille, an XII.

Mirza le grand. — 1782. En Arménie. An VIII. Mort le 17 pluviôse, an XIII.

Mirza le grand (Daniel). — 1781. Chusue[13] (Arménie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Lieutenant, 1811. Lieutenant au 2e corps des lanciers, 5 août 1814. Doté de 600 francs. Légionnaire du 14 mars 1806.

Mouskou Soliman. — 1760. Crimée (Petite Tartarie). An VII. Campagnes : ans VII, VIII, IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808. Blessé de deux coups de feu, le 7 germinal, an VIII, à la reprise de Damiette ; d’un coup de sabre à l’affaire de Benavente en Espagne le 29 décembre 1808, où il fut fait prisonnier. Porté mal à propos déserteur. Évadé des prisons de l’ennemi et rentré en France le 30 septembre 1810. Maréchal des logis, an X. Légionnaire du 14 mars 1800. Marseille 1813.

Mouty Nathan. — Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. Congédié, 1814.

Nadar Houabé. — 1757. Jaffa (Syrie). An VIII. Réformé, an X, et mis au rang des réfugiés.

Nassar (Francis). — 1781. Nazareth. Admis, an X. Campagnes : an XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Tué le 28 janvier 1814. Brigadier, 1809.

Nia (Anna). — En Géorgie. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Nicodemœus. — 1769. An VIII. Aux réfugiés, 1806. Maréchal des logis.

Ouadie (Joseph). — 1781. Chefa-Omar (Syrie). An VIII. Réformé, an X.

Ouannis (Antoine). — 1759. Jaffa (Syrie). An VIII. Marseille, an XII.

Ouasef (Joseph). — 1787. Le Caire. Admis, 1808. Marseille, 1809.

Panayanny (Constantin). — 1777. Île d’Amorgo (Archipel). An VIII.

Papaouglou (Nicole). — 1786. Chismé (Natolie). Admis, an X. Campagnes : ans XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814. Légionnaire, 1806. Rayé de l’effectif le 20 avril 1814. Parti avec l’Empereur ledit jour. Maréchal des logis.

Paskalis. — 1782. Ghirgheh (Égypte). An VIII. Campagnes : VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808. Tué en 1808, à la révolte de Madrid.

Pelatti (Antoine). — 1774. Île de Rhodes (Archipel). An VIII. Marseille, an XII.

Pétrous. — 1765. Ouerakem (Arménie). An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807. Rayé des contrôles, le 11 mars 1808, pour passer au service du vice-roi d’Italie.

Quisse Achmet. — 1781. Le Caire. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1813, 1814. Blessé de cinq coups de bayonnette à Austerlitz et d’un coup de sabre à Altenbourg. Congédié, 1814.

Rabagenni Constanti.

Ramlaoui Abou Ebel. — 1751. Marseille, 1806.

Ramlaoui (Christophe). — 1779. Ramleh (Syrie). An VIII. Aux réfugiés, 1806.

Ramlaoui Joubrance. — 1780. An VIII. Campagnes : ans VIII, IX, XIV, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810. Brigadier, 1813. Congédié, 1814.

Renno (Jean). — 1777. Saint-Jean-d’Acre (Syrie). Ans VI, VII, VIII, IX, XII, XIII, XIV, 1806, 1807, 1808, 1800, 1810, 1811, 1812, 1813, 1811, 1815. Blessé de deux coups de bayonnette à Austerlilz, d’un coup de feu à la révolte de Madrid (1808) ; d’un éclat d’obus à Waterloo (1815). Le 24 mai 1800, à l’affaire de Pradamesen (Espagne), fit, dans une charge, 100 prisonniers espagnols ; à Courtray (1814), eut un cheval tué sous lui en enlevant, avec un petit nombre de Mameloucks, une pièce de canon à 130 cuirassiers saxons ; chargea un peloton de 180 cavaliers prussiens, les ramena à plus d’une lieue, fit des prisonniers et mit beaucoup d’hommes hors de combat. Sous-lieutenant à l’armée d’Italie, an VI ; sous-lieutenant interprète à l’armée d’Égypte ; lieutenant en 1er aux Mameloucks, an X ; capitaine, 1807 ; chef d’escadrons de chevau-légers lanciers, 5 août 1814 ; chevalier de la Légion d’honneur, an XII ; officier, 1806 ; doté de 1.000 francs, 1808. Chevalier de Saint-Louis, 27 février 1815. Licencié avec demi-solde, 22 décembre 1815. Mort à Melun, 1848.

Riscalla, nègre. — 1785. Darfour (Afrique). Admis, an XI. Aux réfugiés, 1806.

Rosette Mikael. — 1776. Rosette (Égypte). An VIII. Marseille, 1808.

Roustam Raza. — Tiflis (Géorgie). Signalement : taille 1m,74, visage rond, front ordinaire, yeux roux, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils châtains. Admis le 2 germinal an X. Congédié le 25 août 1806.

Rudjéri (Pietro). — 1781. Tinos (Archipel). Admis, an x. Campagnes : an xiv, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813. Prisonnier le 5 mars 1813. Rentré, 4 mars 1814. Rayé de l’effectif le 20 avril 1814 ; parti avec l’Empereur ledit jour. Maréchal des logis, 1814. Lieutenant en second de Chasseurs à cheval, 30 avril 1815. Retraité à Melun, 1815.

Saboubé (Nicolas). — 1780. Damas (Syrie). An viii. Campagnes : ans viii, ix, xiii, xiv, 1806, 1807. Marseille, 1808.

Sacre (Anna). — 1775. Damas (Syrie). An viii. Marseille, an xii. Maréchal des logis.

Sacre (Joseph). — 1757. Damas (Syrie). An viii. Marseille, an xii.

Saka (Joseph). — 1779. Bethléem, an viii. Marseille, an xii.

Saladar (Anna). — 1758. Damiette (Égypte). An viii. Mort le 5 germinal an xi.

Salam Achmet. — 1777, Siout (Égypte). An viii. Marseille, 1806.

Salem. — 1781. Haganiée (Égypte). Admis, 1813. Campagnes : ans vii (au 21e d′infanterie légère), viii, ix, xii, xiii, xiv, 1806, 1807, 1808, 1809, 1812, 1813, 1814. Congédié, 1814.

Salek Chaoud. — 1739. Chefa-Omar (Syrie). An viii. Marseille, an xii.

Salek (Ibrahim). — Le Caire. Admis, 1808. Marseille, 1809.

Saloume, — 1751. Chefa-Omar (Syrie). Nommé lieutenant dans la 1re compagnie des Syriens, an vii. Capitaine, an viii. Admis avec son grade, an x. Campagnes : ans vii, viii, ix. Légionnaire, an xii. Marseille 1806.

Saloume Daoud. — 1768. Saint-Jean-d’Acre (Syrie). An viii. Marseille, an xii. Brigadier.

Samain (Ibrahim)[14].

Samanne (Anna). — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811, Marseille, 1811.

Sarage Soliman. — 1771. Druse (Syrie). Admis, an x. Campagnes : an xiv, 1806, 1807, 1808, 1809. Aux réfugiés, 1811. Brigadier, an x.

Scipion, nègre. — 1787. Chaloume (Arabie). An viii. Réformé, an x.

Seimen (Ibrahim). V. Samain (Ibrahim).

Sélim, nègre, 1781. Dartous (Arabie). Admis, an x. Mort, 1808.

Sélim, nègre, 1784. Darfour (Afrique). Admis, an xi. Mort, an xii.

Sera Faraje, nègre. — 1780. En Abyssinie. Rayé des contrôles, le 1er juin 1806.

Sera (Joseph). — 1790. En Arménie. An viii. Marseille, an xii.

Sera (Joseph). — 1791. En Géorgie. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1814. Prisonnier à Moscou le 16 octobre 1812.

Sera (Petrus). — 1777.

Sera (Pierre). — 1776. Île de Chio (Archipel). An x. Marseille, an xii.

Soliman Moufta. — Darfour (Afrique). Admis, 1808. Renvoyé au bataillon colonial à Marseille, 1810.

Soliman Salamé. — 1777. Bethléem. Entré au service de l’état-major de l’armée d’Égypte, an vi. Campagnes : ans vii, viii, ix, xii, xiii, xiv, 1806, 1807, 1808, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814, 1815. Blessé à Héliopolis ; à la révolution de Madrid. Maréchal des logis, an viii ; sous-lieutenant, an x : lieutenant en second, an xiv ; en premier, 1813 ; capitaine lieutenant en premier dans les Chasseurs royaux de France, 16 décembre 1814 ; attaché, comme interprète, à l’armée d’Afrique, 1830. Légionnaire, an xii. Doté de 500 francs, 1808. Retraité à Melun, 1815.

Soubé (Joseph). — 1783. Chefa-Omar. An viii. Campagnes : ans viii, ix, xiv, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. Mort à l′hôpital des Trinitaires de Vilna 1814, par suite de blessure.

Stati (Andréa). — 1777. Brebison. An viii. Déserté, 1807. Brigadier.

Taieb (Jacob). — Tunis. Admis, 1811. Congédié, 1814.

Talami Moussa. — 1764, Bethléem. An viii. Marseille, an xii.

Taloute Abdel, nègre. 1781. En Abyssinie. An viii. Campagnes : ans viii, ix, xiv, 1806, 1807, 1808, 1809. En arrière sans nouvelles, du 12 décembre 1812.

Taloute Farage. — Le Caire. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre 1812.

Tarcha (Joseph). — 1767. Jaffa (Syrie). An viii. Marseille, an xii.

Thomas. — 1790. Salmas (Perse). Admis, d’ordre de M. le général Ornano, commandant la Garde impériale, 1814. Rayé, 1814, pour longue absence.

Tubiané (David). — Tunis. Admis, 1808. Campagnes : 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, décembre, 1812.

Vassily (Paul). — 1779, Tayrindroff (Russie). Admis, 1809. Campagnes : 1810, 1811. Déserté avec armes et bagages en Espagne, 1811.

Vidal (Nicolas). — 1778, Smyrne. An viii. Rayé, 1806.

Youdi Salem. — 1789. Le Caire. An viii. Campagnes : ans viii, ix, xiv, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, 1814. Congédié, 1814.

Zarubé (Nicole). — 1780. Marseille, 1808.

Zalaouy (Joseph). — 1762. Zala (Syrie). An viii. Campagnes : ans viii, ix, xiv, 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811. En arrière sans nouvelles, le 9 décembre 1812. Rentré des prisons de l’ennemi, 1814.

Zaoué (Anna). — 1783. Jérusalem (Syrie). An viii. Marseille, 1808.

Zoumero Bannans. — 1765. — Jaffa (Syrie). An viii. Réformé, an x.

Zoumero Moussa. — 1792 (sic). Jaffa (Syrie). An viii. Réformé, an x.

Zoumero Moussa. — 1789. Saint-Jean-d’Acre (Syrie). Admis trompette dans les Mameloucks en Égypte, le 4 mai 1799. Campagnes : 1810, 1811. Brigadier, 1814.



ACTE DE DÉCÈS DE ROUSTAM
Mairie de Dourdan (Seine-et-Oise)

Extrait du registre des actes de décès de la commune de
Dourdan (année 1845).

Du dimanche sept décembre mil huit cent quarante-cinq, à dix heures du matin.

Acte de décès de sieur Roustam Raza, âgé de soixante-quatre ans, ancien Mameluck de l’empereur Napoléon, né à Tiflis, en Géorgie, rentier domicilié à Dourdan, où il est décédé aujourd’hui, à cinq heures et demie du matin, époux de dame Alexandrine-Marie-Marguerite Douville, actuellement sa veuve, demeurante à Dourdan.

Les témoins ont été : 1o M. François-Valentin Mazure, âgé de cinquante-deux ans ; 2o M. François-Joseph Baulot, âgé de cinquante-six ans, tous deux propriétaires, demeurans à Dourdan, amis du défunt — lesquels ont signé avec nous, deuxième adjoint, délégué de M. le Maire de la ville de Dourdan, après lecture, le décès constaté conformément à la loi.

Signé au registre V. Mazure, Baulot, Ménard.

ICI GÎT
ROUSTAM RAZA
ANCIEN MAMELUCK DE L’EMPEREUR NAPOLÉON
Né à Tiflis en Géorgie, mort à Dourdan
à l’âge de 64 ans.
Il a emporté avec lui les regrets
d’une famille dont il était bien
justement chéri — Qu’il repose
en paix parmi ceux qui l’ont
apprécié et aimé.

ICI REPOSE
A. M. M.
DOUVILLE
VEUVE ROUSTAM RAZA
née à Paris le 21 janvier 1789
décédée à Versailles
le 24 juillet 1857
regrettée de ses enfants
et de ses amis.
  1. C’est-à-dire « admis au corps des Mameloucks, en 1810. »
  2. C’est-à-dire « admis aux réfugiés de Marseille en 1813 ».
  3. Conformément aux indications de la note de la page précédente, il faut lire : « Né en 1774, à Jaffa (Syrie).
  4. C’est-à-dire porte-étendard. On sait que, dans le drapeau des Mameloucks, figurait une queue de cheval.
  5. Choucha( ?).
  6. Choucha ( ?).
  7. Tiflis (Géorgie) ?
  8. D’après une lettre de Séraphin Baddon (sic), son fils, cet officier aurait reçu de nombreuses blessures dans ses campagnes et fait partie du bataillon qui suivit l’Empereur à l’île d’Elbe.
  9. Ces états de services ont été fournis par Hamaouy lui-même, sous la Restauration, époque où il multipliait ses démarches pour être nommé membre de la Légion d’honneur, ce que, du reste, il ne put obtenir. Il affirmait avoir rendu des services signalés au Français en Égypte comme « grand Douanier du Caire » et avancé de fortes sommes à sa compagnie, lors de son retour en France, mais son dossier ne contient pas les preuves de ses allégations.
  10. Nom orthographié ailleurs Joanny Janien.
  11. Nom orthographié ailleurs Kaonain.
  12. Siout ( ?)
  13. Choucha (?).
  14. Nom orthographié ailleurs Seimen.