Sandoz & Fischbacher (p. v).


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Lied du Réveil


Réveillez-vous : sur la croisée
Sourit l’aube au teint virginal,
Et le soleil plus matinal
Sèche les pleurs de la rosée.

Pour parfumer votre élysée,
La fleur du barde oriental
Répand loin du bosquet natal,
Son haleine aromatisée.

Que dis-je ? au fond de leurs massifs
Les oiseaux s’éveillent pensifs
En se demandant où vous êtes,

Car vos yeux aux cils espagnols
Font naître des chants de poètes
Et des concerts de rossignols.