Sourires pincés/IV/II

Alphonse Lemerre (p. 42).


II

LES VERS LUISANTS


Le soir tombe sur le bois fatigué. Les oiseaux rentrent et se cherchent dans les feuilles, qui ne font pas plus de bruit que leurs ailes. Ils voudraient bien y voir un peu. Mais les étoiles sont trop loin et la lune ne descend pas assez près. En outre, le rouge des cenelles et des gratte-culs est insuffisant.

Soudain, pour éclairer leurs amours, savante à composer la gamme des lueurs, la mousse entremetteuse allume tous ses vers.