Rondes populaires enfantines/Texte entier
Rondes
- populaires
- Enfantines
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Avec la théorie
- et la Musique
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AVEC LA MUSIQUE
PRIX NET : 1.25
Majoration comprise
Amand GIRARD, Éditeur
17, Rue de Châteaudun
PARIS (IXe)
Tous droits réservés pour tous pays.
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Avec la Théorie
- et la Musique
Sur le Pont d’Avignon
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse, l’on y danse,
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse tout en rond.
Les beaux messieurs font comm’ça.
Et puis encore comm’çà
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse, l’on y danse,
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse tout en rond.
Les belles dames font comm’çà.
Et puis encore comm’çà !
On ajoute autant de noms de métiers que l’on veut et on les imite
par des gestes tout en chantant.Nous n’irons plus au Bois
Nous n’irons plus au bois,
Les lauriers sont coupés,
La belle que voilà
La fairons-nous danser !
Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse,
Sautez, dansez,
Embrassez qui vous voudrez.
La belle que voilà, la fairons-nous danser ?
Mais les lauriers du bois, les lairons-nous faner ?
Entrez dans la danse, etc…
Mais les lauriers du bois, les lairons-nous faner ?
Non, chacune a son tour ira les ramasser.
Entrez dans la danse, etc…
Non chacune a son tour ira les ramasser,
Si la cigale y dort, ne faut pas la blesser.
Entrez dans la danse, etc…
Si la cigale y dort, ne faut pas la blesser,
Le chant du rossignol la viendra réveiller.
Entrez dans la danse, etc…
Le chant du rossignol la viendra réveiller,
Et aussi la fauvette avec son doux gosier.
Entrez dans la danse, etc…
Et aussi la fauvette avec son doux gosier,
Et Jeanne la bergère avec son blanc panier.
Entrez dans la danse, etc…
Et Jeanne la bergère avec son blanc panier,
Allant cueillir la fraise et la fleur d’églantier.
Entrez dans la danse, etc…
Allant cueillir la fraise et la fleur d’églantier,
Cigale, ma cigale, allons, il faut chanter.
Entrez dans la danse, etc…
Cigale, ma cigale, allons, il faut chanter,
Car les lauriers du bois sont déjà repoussés.
Entrez dans la danse, etc…
À chaque couplet on fait rentrer dans la ronde un enfant et l’on
finit quand tous les enfants sont entrés.Savez-vous planter les choux
Savez-vous planter les choux,
À la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux,
À la mode de chez nous.
On les plante avec la main,
À la mode, à la mode,
On les plante avec la main,
À la mode de chez nous.
On les plante avec les pieds,
À la mode, à la mode,
On les plante avec les pieds,
À la mode de chez nous.
On les plante avec le coude,
À la mode, à la mode,
On les plante avec le coude,
À la mode de chez nous.
On les plante avec le nez,
À la mode, à la mode,
On les plante avec le nez,
À la mode de chez nous.
On les plante avec le g’nou,
À la mode, à la mode,
On les plante avec le g’nou,
À la mode de chez nous.
À chaque couplet on fait le geste de planter avec la main, ou le pied, ou le nez ; on peut ajouter des couplets en nommant d’autres parties
du corps : l’épaule, le dos, le talon, etc.Ah ! mon beau Château
1re Ronde
Ah ! mon beau château,
Ma tant’tire, lire, lire,
Ah ! mon beau château,
Ma tant’tire, lire, lo.
2e Ronde
Le nôtre est plus beau,
Ma tant’tire, lire, lire,
Le nôtre est plus beau,
Ma tant’tire, lire, lo.
1re Ronde
Nous le détruirons,
Ma tant’tire, lire, lire,
Nous le détruirons,
Ma tant’tire, lire, lo.
2e Ronde
Laquelle prendrez-vous ?
Ma tant’tire, lire, lire,
Laquelle prendrez-vous ?
Ma tant’tire, lire, lo.
1re Ronde
Celle que voici,
Ma tant’tire, lire, lire,
Celle que voici,
Ma tant’tire, lire, lo.
2e Ronde
Que lui donn’rez-vous ?
Ma tant’tire, lire, lire,
Que lui donn’rez-vous ?
Ma tant’tire, lire, lo.
1re Ronde
De jolis bijoux,
Ma tant’tire, lire, lire,
De jolis bijoux,
Ma tant’tire, lire, lo.
2e Ronde
Nous n’en voulons pas,
Ma tant’tire, lire, lire,
Nous n’en voulons pas,
Ma tant’tire, lire, lo.
On peut continuer : la première ronde offrant diverses choses, gâteaux, fleurs, fruits jusqu’à ce que la deuxième ronde accepte en chantant :
Nous en voulons bien,
Ma tant’tire, lire, lire,
Nous en voulons bien,
Ma tant’tire, lire, lo.
La Boulangère a des écus
La première partie se danse en rond ; à la reprise on fait la chaîne anglaise que l’on fait durer à volonté en répétant la reprise.
Biquette
On envoie chercher le loup,
Afin de manger le chien.
Le loup ne veut pas
Manger le chien. ;
Le chien ne veut pas
Mordre Biquette ;
Biquet’ ne veut pas
Sortir du Chou :
Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! tu sortiras de ce chou-là !
On envoie chercher l’bâton,
Afin d’assommer le loup.
Le bâton n’veut, pas
Assommer le loup,
Le loup ne veut pas
Manger le chien,
Le chien ne veut pas
Mordre Biquette ;
Biquet’ ne veut pas
Sortir du chou :
Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! tu sortiras de ce chou-là !
On envoi’ chercher le feu,
Afin de brûler l’bâton.
Le feu ne veut pas
Brûler le bâton ;
Le bâton n’veut, pas
Assommer le loup,
Le loup ne veut pas
Manger le chien,
Le chien ne veut pas
Mordre Biquette ;
Biquet’ ne veut pas
Sortir du chou :
Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! tu sortiras de ce chou-là !
Lors on envoi’ chercher l’eau
Afin d’éteindre le feu.
Mais l’eau ne veut pas
Éteindre le feu ;
Le feu ne veut pas
Brûler le bâton ;
Le bâton n’veut, pas
Assommer le loup,
Le loup ne veut pas
Manger le chien,
Le chien ne veut pas
Mordre Biquette ;
Biquet’ ne veut pas
Sortir du chou :
Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! tu sortiras de ce chou-là !
Il court, il court, le furet
Les enfants forment un rond, ils tiennent une corde dont les deux bouts sont noués ensemble, un anneau est passé dans la corde, les enfants le font circuler en le cachant. L’enfant qui est au milieu du rond doit surprendre l’anneau dans la main d’un joueur ; alors le
joueur pris va se mettre au milieu et le gagnant prend sa place.La Tour prends garde
Deux enfants se tiennent par la main et figurent La Tour ; un peu plus loin se trouve Le Duc avec son fils et son entourage ; les différents personnages sortent de ce groupe et viennent chanter a leur tour.
Le Capitaine et le Colonel
La Tour, prends garde (bis)
De te laisser abattre.
La Tour
Nous n’avons garde (bis)
De nous laisser abattre.
Le Colonel
J’irai me plaindre (bis)
Au Ducque de Bourbon.
La Tour
Va t’en te plaindre (bis)
Au Ducque de Bourbon.
Le Colonel et le Capitaine
Mon Duc, mon Prince (bis)
Je viens à vos genoux.
Le Duc
Mon Capitaine, mon Colonelle (bis)
Que me demandez-vous ?
Le Colonel et le Capitaine
Un de vos gardes (bis)
Pour abattre la tour…
Le Duc
Allez, mon garde (bis)
Pour abattre la tour.
La Tour, prends garde (bis)
De te laisser abattre.
La Tour
Nous n’avons garde (bis)
De nous laisser abattre.
On continue avec deux gardes, trois gardes, etc. puis ensuite ils demandent :
Votre cher Fisse (bis)
Pour abattre la tour.
Le Duc
Allez, mon Fils (bis)
Pour abattre la tour.
Ne pouvant encore abattre la tour, ils demandent au Duc :
Votre présence (bis)
Pour abattre la tour.
La Tour
Je vais moi-même (bis)
Pour abattre la tour.
Le Duc se met en tête de ses gardes et essaye de séparer les deux enfants formant la tour, et celui qui parvient à les séparer est proclamé
Duc et l’on recommence.Mes belles dames
Le cordonnier est, assis par terre ; il imite le travail du cordonnier. Les fillettes tournent autour de lui en chantant. À la fin du chant, le cordonnier se lève et attrape l’une des fillettes.
Giroflé, Girofla
Que t’as de belles filles,
Giroflé, Girofla,
Que t’as de belles filles,
L’amour m’y compt’ra.
Ell’ sont bell’ et gentilles.
Giroflé, Girofla,
Ell’ sont bell’ et gentilles,
L’amour m’y compt’ra.
Donne-moi z’en donc une,
Giroflé, etc.
Donne-moi z’en donc une,
L’amour m’y compt’ra.
Pas seulement la queue d’une,
Giroflé, etc.
Pas seul’ment la queue d’une,
L’amour m’y compt’ra.
J’irai au bois seulette ?
Giroflé, etc.
J’irai au bois seulette ?
L’amour m’y compt’ra.
Que faire au bois seulette ?
Giroflé, etc.
Que faire au bois seulette ?
L’amour m’y compt’ra.
Cueillir la violette
Giroflé, etc.
Cueillir la violette,
L’amour m’y compt’ra.
Que faire de la violette ?
Giroflé, etc.
Que faire de la violette ?
L’amour m’y compt’ra.
Pour mettre à ma collerette,
Giroflé, etc.
Pour mettre à ma collerette,
L’amour m’y compt’ra.
Si le Roi t’y rencontre ?
Giroflé, etc.
Si le Roi t’y rencontre ?
L’amour m’y compt’ra.
J’lui f’rai trois révérences,
Giroflé, etc.
J’lui f’rai trois révérences,
L’amour m’y compt’ra.
Si la Reine t’y rencontre ?
Giroflé, etc.
Si la Reine t’y rencontre ?
L’amour m’y compt’ra.
J’lui f’rai six révérences,
Giroflé, etc.
J’lui f’rai six révérences,
L’amour m’y compt’ra.
Si le diable t’y rencontre ?
Giroflé, etc.
Si le diable t’y rencontre ?
L’amour m’y compt’ra.
Je lui ferai des cornes,
Giroflé, Girofla,
Je lui ferai des cornes,
L’amour m’y compt’ra.
Dansons la Capucine
On danse en rond, et sur le mot « you » tout le monde s’accroupit, et l’on recommence.
Dansons la capucine,
Y’a pas de pain chez nous,
Y’en a chez la voisine,
Mais ce n’est pas pour nous.
You…
Dansons la capucine,
Y’a pas de vin chez nous,
Y’en a chez la voisine,
Mais ce n’est pas pour nous.
You…
Dansons la capucine,
Y’a du plaisir chez nous,
Y’en a chez la voisine,
Mais ce n’est pas pour nous.
You…
La Bonne Aventure
L’Enfant
Je suis un petit poupon
De bonne figure,
Qui aime bien les bonbons
Et les confitures ;
Si vous voulez m’en donner,
Je saurai bien les manger.
La bonne aventure,
Oh ! gai !
La bonne aventure.
La Maman
Lorsque les petits garçons
Sont gentils et sages.
On leur donne des bonbons,
De jolies images ;
Mais quand ils se font gronder,
C’est le fouet qu’il faut donner.
La triste aventure,
Oh ! gai !
La triste aventure.
L’Enfant
Je serai sage et bien bon
Pour plaire à ma mère ;
Je saurai bien ma leçon
Pour plaire à mon père ;
Je veux bien les contenter
Et s’ils veulent m’embrasser…
La bonne aventure,
Oh ! gai !
La bonne aventure.
Promenons-nous dans les bois
Une fillette se cache et représente le loup. Une autre fait la biche les autres la suivent sur une file en se tenant par la robe.
Le loup sort du bois et cherche à attraper une des fillettes derrière la biche, la biche les défend le plus possible, le loup en attrape
une, puis une autre, jusqu’à la dernière, alors le jeu est fini.Le Chevalier du Guet
Une bande de jeunes filles
Qu’est-ce qui passe ici, si tard
Compagnons de la Marjolaine ?
Qu’est-ce qui passe ici, si tard
Gai, gai, dessus le quai ?
une jeune fille jouant le chevalier
C’est le chevalier du guet
Compagnons de la Marjolaine,
C’est le chevalier du guet
Gai, gai, dessus le quai.
la bande
Que demande le chevalier ?
Compagnons de la Marjolaine,
Que demande le chevalier ?
Gai, gai, dessus le quai.
le chevalier
Une fille à marier ?
Compagnons de la, etc., etc…
la bande
N’y a pas de fille à marier ?
Compagnons de la, etc., etc…
le chevalier
On m’a dit que vous en aviez !
Compagnons de la, etc., etc…
la bande
Ceux qui l’ont dit, s’sont trompés
Compagnons de la, etc., etc…
le chevalier
Je veux que vous m’en donniez
Compagnons de la, etc., etc…
la bande
Sur les une heure repassez !
Compagnons de la, etc., etc…
le chevalier
Les une heure sont bien passées,
Compagnons de la, etc., etc…
la bande
Sur les deux heures repassez,
Compagnons de la, etc., etc…
(On peut dire 2, 3, 4 heures), ou plus.
le chevalier
J’ai bien assez repassé,
Compagnons de la, etc., etc…
la bande
En ce cas-là choisissez,
Compagnons de la, etc., etc…
La fille au coupeur de paille
La fille du bonhomme est riche,
I’ n’veut pas me la bailler…
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de paille,
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de blé.
Il n’en est pas de plus belle
Entre Paimpol et Tréguier :
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de paille,
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de blé.
En dansant, l’autre dimanche,
M’a souri si tendrement :
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de paille,
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de blé.
Nous somm’s trois qu’veul’nt la fille,
Nous somm’s deux qui n’l’auront pas :
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de paille,
Jamais je n’oublierai
La fille au coupeur de blé.
Meunier tu dors
On répète ce couplet autant que l’on veut en faisant la chaine anglaise.
La Marguerite
Une jeune fille se met à genoux au milieu du rond, les autres tiennent sa robe au-dessus de sa tête pour simuler une tour. — Un enfant jouant le cavalier, vient vers le rond en chantant.
LE CAVALIER
Où est la Marguerite ?
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Où est la Marguerite ?
Ho gai ! franc cavalier.
LE GROUPE
Elle est dans son château,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Elle est dans son château,
Ho gai ! franc cavalier.
LE CAVALIER
Ne peut-on pas la voir ?
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Ne peut-on pas la voir ?
Ho gai ! franc cavalier.
LE GROUPE
Les murs en sont trop hauts,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Les murs en sont trop hauts,
Ho gai ! franc cavalier.
Le cavalier emmène une jeune fille du groupe.
LE GROUPE
Une pierre ne suffit pas,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Une pierre ne suffit pas,
Ho gai ! franc cavalier.
LE CAVALIER
J’en abattrai deux pierres,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
J’en abattrai deux pierres,
Ho gai ! franc cavalier.
Il emmène une autre jeune fille.
LE GROUPE
Deux pierres ne suffisent pas,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
Deux pierres ne suffisent pas,
Ho gai ! franc cavalier.
LE CAVALIER
J’en abattrai trois pierres,
Ho gai ! ho gai ! ho gai !
J’en abattrai trois pierres,
Ho gai ! franc cavalier.
Il emmène l’une après l’autre toutes les jeunes filles du rond, sauf une, qui tient la robe de la Marguerite.
LE CAVALIER (en parlant)
- Qu’est-ce qu’il y a là dedans ?
On répond :
- Un petit paquet de linge à blanchir.
LE CAVALIER
Je vais chercher mon petit couteau pour le couper.
La jeune fille lâche la robe de la Marguerite, qui se sauve, et tout
le monde court après elle.Frère Jacques
On répète ce couplet à l’infini en marchant, ou en faisant la chaîne anglaise ou bien en faisant des rondes.
Frère Jacques
Frère Jacques, frère Jacques,
Dormez-vous ? dormez-vous ?
Sonnez les matines ; sonnez les matines ;
Din din don. Din din don.
On répète ce couplet à l’infini en marchant, ou en faisant la chaîne anglaise ou bien en faisant des rondes.
La Mist’-en laire
On danse en rond pendant les premières mesures — à partir de « laire, laire » on lève les mains en les agitant — aux mots : « Ah ! Ah ! Ah ! » on tourne sur soi-même en battant trois fois des mains — on reprend la ronde.
Bonhomme, bonhomme, que savez-vous faire ?
Savez-vous jouer de la mist’-en laire ?
L’aire, l’aire, l’aire,
De la mist’-en laire,
L’aire, l’aire, l’aire.
De la mist’-en laire,
Ah ! ah ! ah ! que savez-vous faire ?
Bonhomme, bonhomme, que savez-vous faire ?
Savez-vous jouer de la mist’-en flûte ?
Flûte, flûte, flûte,
De la mist’-en flûte,
L’aire, l’aire, l’aire.
De la mist’-en laire,
Ah ! ah ! ah ! que savez-vous faire ?
Bonhomme, bonhomme, que savez-vous faire ?
Savez-vous jouer de la mist’-en viole ?
Viole, viole, viole,
De la mist’-en viole,
Flûte, flûte, flûte,
L’aire, l’aire, l’aire.
De la mist’-en laire,
Ah ! ah ! ah ! que savez-vous faire ?
On peut ajouter autant de couplets que l’on veut, en remplaçant « l’aire » par un mot comme : basse, cloche, lyre, trompe, ayant deux
syllabes et indiquant un instrument de musique.La Vieille
À Paris, dans une ronde
Composée de jeunes gens,
Il se trouva une vieille,
Âgée de quatre-vingts ans.
Ah ! la vieille, la vieille, la vieille,
Qui croyait avoir quinze ans !
Il se trouva une vieille,
Âgée de quatre-vingts ans,
Elle choisit le plus jeune,
Qui était le plus galant.
Ah ! la vieille, etc.
Elle choisit le plus jeune,
Qui était le plus galant,
Va-t’en, bonne vieille,
Tu n’as pas assez d’argent.
Ah ! la vieille, etc.
Va-t’en, va-t’en, bonne vieille,
Tu n’as pas assez d’argent :
Si vous saviez c’qu’a la vieille,
Vous n’en diriez pas autant.
Ah ! la vieille, etc.
Si vous saviez c’qu’a la vieille,
Vous n’en diriez pas autant.
Dis-nous donc ce qu’a la vieille ?
Elle a dix tonneaux d’argent.
Ah ! la vieille, etc.
Dis-nous donc ce qu’a la vieille ?
Elle a dix tonneaux d’argent ;
Reviens, reviens, bonne vieille,
Marions-nous promptement.
Ah ! la vieille, etc.
Reviens, reviens, bonne vieille,
Marions-nous promptement.
On la conduit au notaire :
Mariez-moi cette enfant !
Ah ! la vieille, etc.
On la conduit au notaire :
Mariez-moi cette enfant !
Cette enfant dit le notaire,
Elle a bien quatre-vingts ans,
Ah ! la vieille, etc.
Cette enfant dit le notaire,
Elle a bien quatre-vingts ans,
Aujourd’hui le mariage,
Et demain l’enterrement.
Ah ! la vieille, etc.
Aujourd’hui le mariage,
Et demain l’enterrement.
On fit tant sauter la vieille,
Qu’elle est morte en sautillant.
Ah ! la vieille, etc.
On fit tant sauter la vieille,
Qu’elle est morte en sautillant.
On regarde dans sa bouche,
Elle n’avait que trois dents.
Ah ! la vieille, etc.
On regarde dans sa bouche,
Elle n’avait que trois dents :
Un’ qui branle, une qui hoche,
L’autre qui s’envole au vent.
Ah ! la vieille, etc.
Un’ qui branle, une qui hoche,
L’autre qui s’envole au vent.
On regarde dans sa poche,
Elle n’avait qu’trois liards d’argent.
Ah ! la vieille, etc.
On regarde dans sa poche,
Elle n’avait qu’trois liards d’argent.
Ah ! la vieille, la vieille, la vieille,
Avait trompé le galant.
À ma main droite
Table des Matières
mom. 2:<1.D 25E... a: 23:23;
$13.5: 332 3 32 3 3 2 3 m n nTHEORIE COMPLETE DE LA MUSIQUE PAH EMMANUEL NEBINI PfiX nel franco: 2 fr. .50 nu MEME AUTEUR “ NOUVEAU QUESTIONNAIRE de la Theono . . . . . . . . Ne! {ranoo 1’ I “REPONSES’ au Nuuvaau Quomonnalro . . . . . . . . n n 2’5. 1.. AMAND GIRARD. EDITEUR l7. Ru: dc Chatemuhm, :7. — PARIS-r — 901:0 droils de reproduction u do troduauon riser-v“ pour loul pay- ‘o ml I00. by Anna. GlnAlh MajoratiOn 100 0/0 Etumpcs 77 Imp. - Ln Scmeuse n 26-6
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Amand GIRARD. Éditeur
17, Rue de Châteaudun — PARIS (IXe)
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- LA MUSIQUE
IL N’Y A
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