Rondeaux, Texte établi par Maurice RoyFirmin Didot (p. 151-152).


VIII


Puis que vous vous en alez,
Je ne vous sçay plus que dire,
M’amour, mais en grief martire
Me tendrez, se vous voulez.[1]

Ne sçay se vous en doulez ;
Mais nul mal n’est du mien pire
Puis que vous vous en alez.

Baisiez moy et m’acolez,
Pour Dieu, vueilliez moy rescripre,
Et du mal soiez le mire,
Dont le mien cuer affolez
Puis que vous vous en alez.

  1. VIII. — 4 se omis dans B1