Éditions Beauchemin (p. 187-196).

LÉO-PAUL DESROSIERS

NORD-SUD[1]




Je reproche à ce roman son titre Nord-Sud : il rappelle trop l’un des métros de Paris ; et ces deux vocables ne signifient pas assez le tableau multiple, réaliste, lumineux, de vie canadienne qu’ils couvrent d’une étiquette trop incolore.

Je pourrais bien reprocher autre chose aussi à l’auteur, et par exemple trop de recherche parfois dans l’invention des images, un peu de maniérisme dans certaines comparaisons, et je ne sais quoi de haletant, de laborieux, dans quelques pages du récit. Mais à quoi bon insister sur ces détails, quand au moment où je termine la lecture de ce livre, je reste sous l’impression qu’un effort consciencieux et puissant vient de se réaliser en une œuvre de qualité supérieure. Cette œuvre abonde de choses ou de sentiments ; elle se décore de riches paysages, elle foisonne de détails pittoresques ; et tout au fond, comme un courant discret et fort, circule un amour délicat, obscur, comprimé, qui murmure à peine sous les herbes ou sur les lèvres, et qui se perdra tout à l’heure dans la perspective indéfinie d’un départ triste…

D’autres reprocheront encore à Nord-Sud ce que Sir Wilfrid Laurier regrettait de trop apercevoir dans Maria Chapdelaine : la mélancolie presque douloureuse de la vie canadienne. Mais ce n’est pas toute la vie canadienne qu’a voulu peindre M. Léo-Paul Desrosiers, pas plus que Louis Hémon. Et si la dernière partie de son roman surtout est si pleine de durs labeurs et de nostalgies, et si tout le livre est voilé de tristesse, c’est qu’il raconte le pénible travail des laboureurs pauvres et du colon sans ressources de Fan de grâce 1848.

M. Léo-Paul Desrosiers ayant résolu d’écrire un roman de chez nous, a eu l’heureuse pensée d’en situer la fable à une époque particulièrement typique de l’histoire de l’habitant canadien.

On vit en 1848 l’une de ces années de disette persistante, qui ont alors désolé nos campagnes. La culture ne rapporte plus assez pour nourrir ses ouvriers. La terre mal travaillée par la routine, épuisée par d’inhabiles exploitations, n’offre plus que d’insuffisantes récoltes à cette population de Berthier (en haut de Québec) et des alentours, où vivent avec parcimonie et misère les héros de Nord-Sud. C’est même le blé du Haut-Canada qui fait alors vivre le Bas. Les gouvernements instables, que la politique mouvementée du régime de l’Union fait surgir et tomber trop vite, n’ont pu donner à la colonisation l’attention qu’elle mérite. Le problème vital de la fortune économique du Bas-Canada est resté à l’arrière-plan des agitations politiques, et les jeunes gens plutôt que de s’en aller tailler dans les forêts inaccessibles des terres neuves qui sont des terres de misère, s’en vont dans les Hauts, dans les hauts de l’Outaouais ou du Saint-Maurice pratiquer le métier de bûcheron et de scieur de bois qui paraît être tout l’avenir de la race.

Voici d’ailleurs qu’un autre moyen de faire fortune sollicite nos jeunes gens de 1848. Les États-Unis happaient déjà la fine fleur de nos populations rurales. Mais la découverte récente des mines d’or de la Californie accroît ce mouvement d’émigration ; elle met en émoi tous les chercheurs d’avenir. La réclame tapageuse montre comme un Eldorado merveilleux le pays où abonde le précieux métal, où l’on ramasse à la pelle la poussière d’or, où l’on marche sur les lingots brillants. Et la jeunesse canadienne s’en va vers la Californie. Du Nord elle se précipite vers le Sud, où l’attirent des fascinations irrésistibles.

C’est à ce moment précis de l’histoire économique du Bas-Canada, et à cette heure folle de l’exode californien, que s’ouvre la courte histoire, qui est à peine un roman, celle de Vincent et de Josephte.

Trop discret personnage que Vincent. Il s’est épuisé dans les Hauts, au lac des Folles-Avoines, où il s’était engagé : région marécageuse, où il a attrapé la fièvre tremblante. Il est le fils d’Hippolyte Douaire, habitant de Berthier. Et c’est un jour que le jeune convalescent est allé au moulin banal de la rivière Bayonne faire moudre du blé et carder de la laine, qu’on le voit avec Josephte, la jeune fille douce et belle de Maxime Auray. Celui-ci, Maxime, est un pauvre habitant ruiné par les sables qui ont envahi sa terre, et il devra bientôt vendre cette terre et son roulant pour aller vers la montagne, dans les Laurentides, recommencer sa vie sur un lot de colonisation.

Il faut lire tous les chapitres où va se développer avec lenteur, mais avec une grande variété d’incidents, et dans un cadre réaliste et neuf, l’idylle de Vincent et Josephte. Peu de place donnée à la passion elle-même, si l’on peut appeler de ce nom l’amour à la fois le plus timide, le plus profond, qui a jailli comme une source sous les saules, du cœur presque fermé des deux jeunes gens.

C’est autour de Vincent que se concentre l’intérêt du roman. Maintenant que sa santé est refaite et qu’il lui faut partir encore du foyer trop plein et trop pauvre des Douaire, acceptera-t-il de se faire colon sur les terres en forêts du Nord, ou partira-t-il pour la Californie où le veulent entraîner avec eux les garçons de son village ?

L’auteur du roman a planté ce point d’interrogation au milieu des multiples événements tour à tour pittoresques, gracieux ou dramatiques de la vie rurale. Et c’est ici que s’est révélé son art supérieur.

Les chapitres de ce livre sont autant de tableaux de vie canadienne, dont chacun a sa valeur propre, quasi indépendante de celle-là qui retenait aux chapitres précédents le lecteur, mais qui sont tous liés par le mystère persistant de la volonté incertaine, réticente et douloureuse de Vincent.

Et ces chapitres ou ces tableaux sont chargés de la substance et de la couleur de nos paysages et de nos mœurs. Jamais, si j’ai bonne mémoire de mes lectures de roman canadien, on n’a fait un usage si abondant, aussi bien ordonné, et aussi nouveau en ses formes, de la matière canadienne. L’auteur s’est appliqué à nous raconter, à peindre la vie de nos habitants, la vie à la campagne, telle qu’on la vivait vers 1848, à une époque où la mécanique moderne n’avait pas encore fait perdre aux travaux des champs ou aux arts domestiques leurs modes ou leurs formes primitives ou pittoresques. Cette fresque large et rustique est, en somme, l’objet principal du livre.

Et c’est à passer d’un chapitre à l’autre que l’on passe d’une description à l’autre de cette vie dont l’image aujourd’hui déjà s’efface dans les souvenirs du peuple.

Le moulin banal, les dimanches à la campagne, avec les groupements et les causeries autour de l’église ou au village entre messe et vêpres ; une cour d’amour, où rivalisent auprès de Josephte, mais avec une sage retenue, les gara du canton ; les vieux types d’habitants, le vieil Antoine Douaire et la vieille Gotte ; les mauvaises cultures, l’envahissement des terres grasses par les sables, et la ruine des nombreux habitants des villages de la Bayonne ; la fenaison chez le seigneur, avec la description du manoir ; la récolte de l’herbe à liens aux marais du Petit-Nord, d’où Vincent voit courir sur le fleuve la voile blanche des goélettes, et sur les routes les diligences qui s’en vont ; le brayage du lin, chez les Douaire ; les arts domestiques au temps des anciens ; le déménagement des Auray, la corvée qui transporte en forêt leur ménage, avec les périlleux portages sur des pistes marécageuses où s’enfoncent chevaux et voitures ; la construction des bâtiments frustres en bois ronds, du nouveau colon ; la fabrication de la potasse ; les feux d’abatis ; une excursion de pêche à la Batture aux Carpes : voilà quelques-uns des tableaux que M. Léo-Paul Desrosiers a dessinés, brossés ou peints tout le long de ses récits. Quelques-uns d’entre eux sont animés d’une grande inspiration lyrique et d’autres ressemblent à des pages familières ou héroïques d’épopée.

Et il faut y ajouter des tableaux de nature, je veux dire des descriptions où la campagne, la terre, le fleuve, les jours, les soirs ou les nuits, sont fixés avec des lignes et des couleurs précises.

Venez voir aux premières pages du livre cette baie du Tonnerre farouche et tragique : « Des rivages d’un bleu noir, une eau livide, des îles semblables à des sarcophages submergés et qui ne tendent au-dessus des vagues que l’effigie des géants de pierre couchés pour leur dernier sommeil » (p. 17).

Entre la rivière et le chemin où s’en vont dans une vieille calèche à cric Vincent et Josephte, « s’échelonnent à distance égale les petites maisons carrées, basses, construites de rondins équarris à la hache, calfeutrées de mortier, blanchies au lait de chaux, et coiffées d’un toit d’herbes de marais» (p. 23) ; Vincent explique à Josephte comment les habitants sont ruinés parce qu’ils ne savent pas cultiver : « ces charrues de bois, en partie recouvertes de fer feuillard, munies d’une plaque de soc ou d’une pointe de fonte, ne pénètrent pas assez profondément. Elles sont trop petites, trop légères, de même que ces herses triangulaires sur lesquelles on jette un piquet de cèdre et qui ne font qu’égratigner le sol… » (p. 24). Et le repas du soir chez les Douaire, (p. 29) ; et le fauchage pénible de l’herbe à liens au Petit-Nord : « Vincent devait mettre toute sa force dans chaque coup de faulx pour trancher de grosses tiges juteuses, couper cette tignasse mal peignée d’une terre sédimenteuse. Souvent la lame s’engageait dans la terre du sol inégal, faisait feu sur un gros caillou caché, entrait comme une flèche dans une souche ou une branche d’arbre. Ou bien elle perçait un nid de gros bourdons noirs et jaunes : les hommes abandonnaient là leur faulx, se sauvaient dans toutes les directions pour échapper à l’essaim enragé. » (p. 111).

Au réalisme des descriptions se mêlent souvent l’interprétation morale, et aussi ce lyrisme latent et fort qui se dégage et rayonne des choses. L’auteur raconte l’obsession qui ramène vers les bois l’homme qui y a vécu sa misère.

« Est-ce la grande poésie de la forêt que sentent en leur chair ceux qui ne savent pas pense ? Ils ne pourraient l’exprimer, mais la mélancolie sauvage d’un crépuscule, la joie d’une aube, l’excitation d’une chasse hantent tout leur corps. Ils entendent bramer l’orignal, ils voient passer les volées d’outardes et ils ne peuvent s’empêcher de partir. Car la forêt possède ses sirènes comme la mer… » (p. 136).

S’agit-il d’emprunter à la nature sauvage des comparaisons :

« Les misères vivent en bande comme les loups ; que l’une franchisse votre porte et vous voyez les museaux des autres qui flairent, cherchent à entrer ensemble, se bousculent, se précipitent comme si elles avaient peur d’arriver trop tard et de ne plus rien trouver. » (p. 126). Mais pour mieux apprécier l’art de marier les couleurs et d’y joindre le trait qui transpose en symbole tout un paysage, voyez par un après-midi d’octobre, ce que voient d’un chaland attaché au rivage, Vincent et Josephte.

« Un voile léger, semblable à une taie de mousseline couvrait la surface de l’eau qui luisait d’un éclat insolite. Jamais les rives ne s’étaient reflétées avec une telle netteté dans la limpidité de la rivière. Les forêts, les bois, tous les arbres étaient enchantés. Touchées par l’automne, les feuilles jaunes, rouges, orange, la pourpre des vignes qui s’écoulait comme une traînée de sang, le rose des érables, formaient de grands bouquets éclatants, filtraient et coloraient l’air autour d’eux, donnaient leurs nuances à la lumière du jour. On aurait dit que le soleil frappait à travers de hautes verrières qui s’allumaient ou s’éteignaient selon qu’il luisait de tout son éclat ou se cachait sous un nuage. Au loin la brume estompait ces couleurs vives qui se mariaient par dégradations successives comme en un tapis vieux rose ; ou bien, trop vives, elles déchiraient ce voile de vapeur. »[2]

À travers tous ces tableaux et toutes ces scènes de vie ou de nature, il y a des portraits. Parmi les mieux réussis : le vieux notaire Fiacribus, la vieille Gotte, le quêteux poissonnier, le vieil Antoine racontant des histoires.

Mais il est plus difficile de décrire des âmes que des choses. Les études d’âme sont la pierre de touche du romancier. Et il faut reconnaître que M. Desrosiers, qui est plus volontiers descriptif que psychologue, analyse pourtant avec finesse les âmes. À l’occasion, il les pénètre et il les fouille ; et il étale avec minutie leurs ondoyantes variations. On aime à s’attarder avec lui dans ces examens de conscience où son regard scrute avec acuité. Lisez le portrait moral de Vincent, où les atavismes ont compliqué les ambitions.

« Des métissages avec des races plus lourdes avaient éteint dans une certaine mesure la vivacité primitive. Mais de temps à autre, au moindre prétexte reparaissait le Douaire primitif, qui se cabrait tout à coup comme un cheval vicieux, abandonnait la charrue, brisait son licol et partait à la recherche d’aventures…

« Vincent tenait en plus de sa grand’mère, Gotte Malbœuf, une sensibilité profonde, presque maladive, de la douceur, de la bonté et un grand besoin d’affection. Le moindre événement avait en lui d’excessives résonances ; et son imagination, trop vive, les amplifiait encore avec vigueur.

« Il cachait alors sous sa taciturnité, sous le couvercle solidement maintenu de son silence, une nature très riche. Il éprouvait les attraits opposés de plusieurs existences, le conflit d’énergies qui ne travaillaient pas à la même fin. Quel apaisement s’il avait pu former un dessein unique, le poursuivre brutalement et sans pitié, malgré tous les obstacles, comme son oncle Syfroid, le notaire, par exemple ; ou s’il ne s’était senti des aptitudes que pour une existence ! Elles auraient cessé, ces vacillations qui l’emportaient à gauche, puis à droite et le fatiguaient.

« Pour ne rien laisser en lui d’inemployé, vivre chacun des rêves qui gonflaient son cœur unique, n’aurait-il pas eu besoin de plusieurs corps ? Un jour, il devrait choisir. Alors il serait obligé de comprimer des désirs, étouffer des forces précieuses ou des affections. Ce serait une mutilation.[3] »

Dans cette âme multiple, au moins double, où il y avait du terrien et du nomade, c’est le voyageur qui dictera la suprême réponse au problème de la vie. À la passion des aventures, au désir de changements et d’indépendance, à l’irrésistible poussée de l’instinct vers des horizons nouveaux et vers une fortune plus lointaine, Vincent sacrifiera son amour sincère ; il mutilera son cœur et sa vie. Et Josephte, un matin froid d’automne, verra s’éloigner celui qu’elle aime d’une flamme douce et consumante ; elle suivra, de ses yeux qui ne peuvent pas pleurer, le jeune homme qui s’en va…

Ceux qui aiment à poursuivre tout le long d’un roman les incidents et les transports d’une passion violente, et ceux-là qui recherchent dans les complications de l’intrigue l’intérêt d’une œuvre romanesque, ne trouveront pas leur compte dans Nord-Sud. M. Desrosiers a ici préféré aux grosses émotions les délicates, au romanesque compliqué la vie calme des paysans, aux profondes agitations le déroulement simple, suffisamment varié, d’une existence plutôt paisible. C’est d’ailleurs dans un tel cadre, et dans ces horizons qui vont du fleuve et du lac Saint-Pierre aux Laurentides, que l’artiste avait chance de mieux montrer un coin de chez nous.

Ce coin, M. Desrosiers l’a montré avec toute la variété d’objets et de couleurs que l’on sait. Et c’est ainsi que par ce roman régionaliste s’allonge la galerie des tableaux rustiques que nous offre la littérature canadienne.

On a voulu rapprocher Nord-Sud de Maria Chapdelaine. Ces deux romans sont pourtant aux deux extrémités de la galerie : Maria Chapdelaine, paru en 1916, est, pour la période de littérature régionaliste qui commence un peu après 1900 le premier tableau qui ait fortement attiré l’attention ; Nord-Sud, paru en 1931, est jusqu’à date le dernier. On peut assurément rapprocher les deux œuvres. Elles sont toutes deux très belles, mais elles le sont d’une beauté différente. Et cette différence provient non seulement de la diversité des lieux et des milieux où se déroule l’action — le pays du Lac Saint-Jean dans la première, celui de Berthier dans la seconde — mais aussi de l’art qui n’est pas semblable. L’art dans Maria Chapdelaine, s’inspire d’une technique et d’un goût plus sûrs. L’art dont est fait Nord-Sud a des qualités de premier ordre où l’on souhaiterait parfois plus de mesure ou plus de continuité, et parfois aussi un sens plus rigoureux du génie de la langue. Si donc il semble que l’étoffe dont est fait Nord-Sud est plus dense, c’est-à-dire si la substance canadienne est plus abondante que dans Maria Chapdelaine — et elle y est peut-être trop abondante — l’art dont est tissée cette étoffe, ou arrangée et fondue cette substance, n’y est pas aussi parfait. Et c’est par leur valeur d’art que se hiérarchisent les œuvres littéraires.

Il reste à M. Desrosiers d’avoir écrit le meilleur roman canadien, fait par un Canadien, qui ait paru chez nous depuis trente ans. Et cela doit suffire pour le moment à son ambition d’artiste.

Je rappelle avant de finir que M. Desrosiers a osé écrire ce roman sans le charger du vocabulaire des gens du peuple. Il l’a écrit dans la langue littéraire, et il a pourtant réussi non seulement à écrire en une très bonne langue, mais à donner plus d’une fois par le tour du dialogue, et le mouvement brusque des pensées, l’impression de la vie populaire. Son livre est profondément régionaliste tout en étant bien écrit.

Les citations que nous avons faites suffisent à montrer la qualité du style de M. Desrosiers. Ce style est net, clair. L’auteur préfère la phrase courte, brève. Cette phrase se remplit volontiers d’images, le plus souvent justes et originales. La pensée se présente habituellement sous une forme concrète, même quand elle porte sur des abstractions, des analyses d’âmes, ou des états psychologiques. M. Desrosiers n’a qu’à purger son style de l’excès de ses qualités, d’une certaine contention, de rapprochements forcés, et surtout de quelques métaphores ou comparaisons fausses, pour le faire excellent.

Nord-Sud classe son auteur parmi nos meilleurs écrivains. Si l’auteur continue à monter dans la voie où il vient de s’engager, il laissera sûrement dans notre littérature une œuvre de rare mérite.

Octobre 1931.

  1. Nord-Sud. Roman canadien, par Léo-Paul Desrosiers. In-12. 200 pages. Les Éditions du Devoir, Montréal, 1931.
    Cette étude ne fait pas partie du groupe des Essais et Nouveaux Essais.
  2. P. 143.
  3. P. 92-93.