*DUNALLAN, 4 vol. in-12, 1827. — Ce roman est un tableau fidèle, animé des mœurs des méthodistes, varié par la peinture des habitués des salons de la haute société de Londres. Lord Dunallan est un méthodiste d’un caractère religieux qui ne triomphe que par le calme et la tranquillité d’une froide vertu. On le juge sans le connaître, c’est-à-dire, qu’on lui fait un crime de sa bonté, qu’on impute à la faiblesse, et qui n’est que la victoire remportée sur la passion. Sa jeune épouse même se rend difficilement compte de sa conduite ; égarée un moment par d’injustes préventions, elle est sur le point de haïr celui qui est digne de toute son estime, de toute sa tendresse ; mais enfin elle apprécie l’être bienfaisant, vertueux, auquel le ciel a uni ses destinées. Bientôt aussi les ennemis de Dunallan, vaincus par sa générosité, rendent hommage à ses vertus. Parmi les situations pathétiques qui inspirent un puissant intérêt, on remarque le moment où Dunallan paraît devant les juges qui vont prononcer sur le sort de son assassin.
On a encore de cet auteur : *Le Père Clément, in-12, 1825. — *Anna Ross, in-18, 1826. — *Le Bonchoix, in-18, 1828. — *Les deux Amis, in-12, 1828. — *L’Écossais en Irlande, in-12, 1828. — *Jessy Allan, in-12, 1829.