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BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALE
DES ROMANS.
- Cette dissertation, adressée par l’auteur à Segrais, fut imprimée pour la première fois en tête du roman de Zayde, de madame de la Fayette, en 1670, in-12, puis séparément en 1678, 1682 et 1693, in-12. Desessarts, dans la dernière édition, a ajouté à l’ouvrage d’Huet des observations et jugements extraits de la Dixmerie, et un catalogue d’un grand nombre de romans ; mais le titre de chaque roman y est très-abrégé, sans date et sans désignation d’édition. Voyez ci-après Œuvres de madame de la Fayette.
- III des Mémoires de l’Académie des inscriptions (1717). Imprimé dans le tome
- XXI des Mémoires précités, p. 136. Imprimé dans le tom.
- Le premier volume contient une dissertation sur l’usage des romans ; des pièces concernant J. B. Rousseau, et une lettre adressée au marquis de Fénelon.
5o nouvelles espagnoles et françaises ; 6o romans de spiritualité et de morale ; 7o romans de chevalerie ; 8o romans antiques en vers français ; 9o romans satiriques ; 10o romans de politique ; 11o contes des fées ; 12o contes et nouvelles amoureuses, satiriques et tragiques ; 13o romans comiques ; 14o romans divers qui ne se rapportent à aucune des classes précédentes. La plupart des articles sont accompagnés de notices quelquefois assez malignes. Ce second volume est terminé par une table alphabétique des romans dont on donne les titres dans l’ouvrage, au nombre d’environ 3 000.
- 5o nouvelles espagnoles et françaises ; 6o romans de spiritualité et de morale ; 7o romans de chevalerie ; 8o romans antiques en vers français ; 9o romans satiriques ; 10o romans de politique ; 11o contes des fées ; 12o contes et nouvelles amoureuses, satiriques et tragiques ; 13o romans comiques ; 14o romans divers qui ne se rapportent à aucune des classes précédentes. La plupart des articles sont accompagnés de notices quelquefois assez malignes. Ce second volume est terminé par une table alphabétique des romans dont on donne les titres dans l’ouvrage, au nombre d’environ 3 000.
- Imprimés dans les Mémoires de l’Académie des inscriptions, t. , 1741-43.
- Pour la composition de cette collection, on a mis à contribution différents ouvrages anciens et modernes, français et étrangers ; les volumineux romans du XVIIe siècle ont fourni surtout beaucoup d’épisodes intéressants et curieux.
- Jacquin attribue l’invention des romans aux Égyptiens. La quatrième et dernière partie de l’ouvrage traite du danger de la lecture des romans ; il y donne une traduction de la harangue latine du P. Porée, sur le même sujet.
- Dans le discours sur l’état des lettres en France au XIIIe siècle, placé en tête du seizième volume de cet ouvrage, on trouve une dissertation fort étendue sur les romans, sur leur origine, sur les romans de chevalerie, de la Table ronde, de Charlemagne, etc., etc.
- Édition la plus belle, mais non achevée, de cette collection d’anciens romans populaires en style moderne ; elle contient seulement les histoires de Robert le Diable, de Richard sans Peur, de Jean de Calais, de Pierre de Provence et de la belle Maguelonne, et des Enfants de Fortunatus. — L’édition de Troyes, sans date, petit in-8, fig., qui se relie en 3 vol., renferme de plus : Tiel Ulespiègle, la Belle Helène, les Douze pairs de France et le grand Fier-à-Bras, les Quatre Fils Aymond, l’Innocence reconnue.
- Cet opuscule a été réimprimé plusieurs fois avec des additions, in-8. Bruxelles, 1785. Il offre, dans un style brillant et animé, des jugements assez étendus sur les meilleurs romans anglais et allemands.
azerttyuu assez intéressante ; les principaux auteurs sont le marquis de Paulmy, le comte de Tressan, Constant d’Orville, Couchu, Bastide, Poinsinet de Sivry, Cardonne, de Mayer, Legrand d’Aussy, l’abbé Coupé, etc. — Le plan embrasse tous les genres de romans, qui y sont divisés en huit classes : 1o traduction des anciens romans grecs et latins ; 2o romans de chevalerie ; 3o romans historiques ; 4o romans d’amour ; 5o romans de spiritualité, de morale et de politique ; 6o romans satiriques, comiques et bourgeois ; 7o nouvelles historiques et contes ; 8o romans merveilleux, contes des fées, voyages imaginaires, etc.
- Imprimées dans le premier vol. des Œuvres de madame de Tencin, 7 vol in-16. Paris, 1780.
- On trouve dans le Dictionnaire d’économie politique, l’analyse de plusieurs romans politiques, tels que les Ajaoiens, république imaginaire, traduit du flamand, la République des Cessares, Fabius et Caton, l’Isle inconnue, le Miroir d’or, la République de Platon, l’Histoire des Sevarambes, l’Utopie de Thomas Morus, etc., etc.
- Se trouve en tête du Corps d’extraits des romans de chevalerie, 4 vol. in-12, 1782 ; le quatrième volume contient encore une dissertation sur l’origine des romans inventés avant l’ère chrétienne.
- Imprimé en tête du roman de Toni et Clairette, 2e éd., 4 vol. in-18. 1787.
- On y trouve un morceau sur les romans français, qui peut faire suite au traité du P. Paciaudi, bibliothécaire à Parme, imprimé dans l’édition grecque de Longus de 1786, et reproduite à Leipzig, en 12 vol., en 1823. — L’abbé de Rosi, savant orientaliste, a suppléé Paciaudi pour les romans orientaux.
- Ces romans sont précédés de réflexions sur les romans héroïques ou de chevalerie, et en particulier sur ceux de Marini, par F. A. Delandine.
- II de la 1re partie de ce catalogue contient aussi une notice sur plusieurs romans. Ce Catalogue renferme une nomenclature de romans la plus complète qui ait jamais été publiée. Le tom.
- Notice raisonnée fort curieuse, réimprimée sous ce titre : Catalogo de Novellieri italiani, etc., gr. in-8. Bassano, 1804. — Il faut réunir les deux éditions pour posséder l’ouvrage complet.
- C’est une critique piquante des romans noirs.
- Ces nouveaux rédacteurs suivirent pendant quelque temps le plan de leurs devanciers, mais ils finirent par substituer aux extraits de romans, des contes ou nouvelles de leur composition. La Bibliothèque des romans devint donc sous leur plume une bibliothèque de petits romans, ce qui dégoûta promptement les lecteurs et força les éditeurs de renoncer à la continuation de cette publication. — On trouve assez souvent, à la fin de chaque tome, une notice littéraire contenant l’analyse de quelques romans, et souvent d’autres publications ; à la fin de chaque trimestre se trouve un catalogue de tous les romans dont il a été fait mention dans les trois mois.
- Imprimées au commencement du premier vol. de Zeir et Zulica, par Gallet, 2 vol. in-12. Paris, 1801.
- Ce recueil, purement littéraire, renferme d’excellentes analyses des meilleurs romans mis au jour pendant que M. Pougens exerçait la librairie.
- Le cinquième volume de cet ouvrage contient la nomenclature des principaux romanciers français et étrangers, avec une courte notice sur leurs productions les plus remarquables.
- les règles de la poétique du roman avec une clarté et une justesse admirable ; règles qu’il est loin d’avoir suivies dans la composition de son livre. Dans un discours préliminaire, en forme de préface, l’auteur développe
- Le chapitre VI est consacré à l’analyse succincte des romans parus de 1789 à 1816.
- Cet ouvrage est ainsi divisé : 1o table alphabétique des titres et seconds titres des romans, sans analyse ni critique, au nombre d’environ 5,000 ; 2o division et classement des mêmes romans par genre de sujets, tels que romans historiques, romans de chevalerie, romans sentimentals, romans noirs, etc., etc.; 3o collection des auteurs, avec l’indication des principaux ouvrages qu’ils ont produits ; 4o histoires ; 5o voyages ; table par ordre alphabétique d’environ 1 800 pièces de théâtre.
- Imprimé en tête du roman de l’Ermite de la Roche Noire, ou la Marquise de Luzy, 2 vol. in-12. 1820.
- On trouve en tête de cette édition : 1o un article des romans ; 2o une notice sur la vie et les ouvrages de madame de la Fayette ; 3o la lettre de Huet sur l’origine
des romans.
- Ce morceau précède le roman de Jules, ou le Frère généreux, 2 vol. in-12. 1821. — Jules n’occupe tout au plus que la moitié du second volume. L’Essai sur les romans est le développement d’une petite dissertation que l’auteur avait donnée en 1803, sous le titre Des Romans, et qui était déjà suivie de la même nouvelle, sous le titre de Gustave. Cet Essai peut être considéré comme une analyse générale des romans depuis les fables des gymnosophistes indiens jusqu’aux contes fantasques et drolatiques dont on a prétendu enrichir notre littérature.
- Cet ouvrage est divisé ainsi : Catalogue des romans, voyages et autres livres convenables aux cabinets de lecture, au nombre de 1505 ; Dictionnaire des romanciers, avec un mot sur chacun d’eux et le titre des ouvrages qu’ils ont donnés, soit comme auteurs, soit comme traducteurs ; 5 premiers suppléments contenant l’analyse d’environ 80 romans publiés depuis le 1er octobre 1821 jusqu’en février 1823 ; 17 suppléments formant plusieurs catalogues de romans, et indiquant ceux qui ont paru depuis février 1823 jusqu’en janvier 1832.
- Dans cet Essai sur les romans grecs, sorte de belle préface qui précède cette jolie collection, M. Villemain analyse rapidement la plupart des romans, et les juge avec ce goût sur et délicat, avec cette élocution pleine d’agrément et de charme qui ne l’abandonnent jamais, soit qu’il écrive, soit qu’il parle ; loin d’en vanter outre mesure la qualité et d’en dissimuler les défauts, il porte un jugement sévère, mais juste, sur ces productions, dont la chaîne se continue depuis le commencement du Bas-Empire jusqu’au temps de la plus épaisse barbarie du moyen âge.
- On y trouve un morceau sur les anciens romans français, et un morceau sur les fabliaux.
- IV, chap. LVII, contient une dissertation sur les premiers romans grecs. Le tom.
- Cette édition, publiée par M. Buchon, contient, outre l’article sur les romans si exigu ou plutôt si nul, la traduction de ce que M. Dunlop a écrit sur les romanciers grecs et latins dans son Histoire de la fiction, et quelques fragments de discours prononcés par Chénier sur les romans, les fabliaux, etc.
- Imprimées dans l’appendice au roman intitulé : le Bourreau de Drontheim, traduction supposée de Mullner, 2 vol. in-12, 1825.
- II, à l’article Fielding, pag. 14, l’auteur a tracé le portrait du véritable romancier. Dans le tom.
- Précède le roman d’Iu Kiao-Li, ou les deux Cousines, par M. A. Rémuzat, 4 vol. in-12, 1826.
- Ce livre contient un article intitulé Heldenbuch (livre des héros), donnant l’indication des poëmes allemands, dans lesquels ont été célébrés les héros du moyen âge, tels que Hildebrand, Gauthier d’Acquitaine, Sigefroy, etc. — On doit consulter aussi les livres héroïques, célèbres chez les Allemands, intitulés : Nistungen et Nibelungen, qui contiennent tous les faits et gestes des dieux et des héros du paganisme slave et germain.
- Imprimée en tête du Roman de Berthe aux grands Piés, in-12. 1832.
- VII, 5e livraison. Dissertation insérée dans la Revue des deux Mondes, septembre 1832, tom.
- Précède le roman d’Hector Fieramosea, traduit de l’italien d’Azeglio, 2 vol. in-12. Paris, 1833.
- Chapitre d’un livre de M. de Senancourt, ayant pour titre : de l’Amour selon les lois primordiales, 3e éd., in-18, 1834.
- Le dernier article de cette brochure est une dissertation sur les romans chevaleresques du moyen âge.
Madame de Flahaut (depuis madame de Souza) et M. Petit-Radel ont aussi publié des dissertations sur les romans.