Revue Musicale de Lyon 1904-03-02/Chronique lyonnaise

Chronique Lyonnaise

GRAND-THÉÂTRE


Le Caïd

Il y a deux façon de comprendre le Caïd : ou bien c’est la quintessence du genre italien, ou bien c’en est la parodie. Comme il est probable que les lecteurs de la Revue Musicale ont quelque peu perdu de vue le sujet dont est cas, nous allons leur rappeler brièvement les éléments du problème.

Le livret qui est de Sauvage peut s’analyser ainsi : un coiffeur nommé Birotteau voisine chastement avec une modiste intitulée Virginie. Comme, tout en voisinant, ils mouraient de faim, ils ont quitté leur patrie c’est à dire la rue Vivienne, pour aller s’établir en Algérie. La, ils continue, comme dans la Périchole, à ne pas trouver assez d’argent pour payer le maire et le curé, mais Birotteau malin et gascon comme d’Artagnan, a une idée de génie. Son voisin le caïd chargé des rondes de nuit dans la ville, est abreuvé d’amertume et de coups de bâton par ses administrés. Il a promis 20.000 boudjous à qui lui donnerait un procédé pour savoir quels sont les misérables qui lui manquaient ainsi de respect. L’idée de Birotteau est simple comme tout ce qui est grand. Le caïd lui remettra publiquement la somme en déclarant qu’il l’échange contre une recette infaillible, et les Arabes ayant peur d’être reconnus se tiendront cois désormais. L’idée est bonne, mais le caïd la trouve un peu chère : il combine une transaction. Au lieu de 20.000 boudjous, il donnera sa fille en mariage, et Birotteau n’aura qu’a attendre l’heure d’hériter. Par malheur, Virginie est jalouse, et d’autre part, Fatma est éperdument éprise d’un tambour-major. Le second acte se passe en pourparlers au cours desquels le Caïd est quelque peu bâtonné, et tout finit par deux mariages.

C’est, comme on le voit, moins compliqué que le Trouvère ou même que le Crépuscule des Dieux, mais enfin çà pourrait suffire pour un acte de trois quarts d’heure ; pour deux actes plutôt pas courts, c’est un tantinet insuffisant.

La musique annexée au susdit livret, ne le dépare pas ; exceptons l’ouverture qui est gaie et assez lestement troussée, rappelons les couplets de Virginie : « Il faut parer sa personne autant que son magasin », qui, convenablement chantés, n’auraient peut-être pas déplu ; l’air classique « Le tambour major tout galonné d’or est un si bel homme », le quintette pour voix seules puis pour voix et orchestre, qui sert de conclusion au premier acte ; citons encore les couplets « Ô ma gazelle, ma tourterelle » et la romance de la belle Fathma en mi majeur : mais ne parlons pas de la diane : « l’Amour ce dieu profane », ni de l’intolérable cantilène « Plaignez la pauvre demoiselle », ni de la cacophonie du final.

Tout cela forme-t-il un opéra-comique du type français classique, genre Mousquetaires de la Reine, Châlet ou Domino noir, ou une opérette bouffe à tendance satirique. That is the question.

La première hypothèse semble assez vraisemblable, en ce sens que le Caïd correspond nettement à la définition de l’opéra-comique : ce n’est pas un opéra, et ce n’est pas comique. Ce qui ferait pencher pour une buffa, c’est l’intensité et la fréquence des roulades en gargarismes, et les suspensions coupant le sens des mots, au point de laisser pressentir parfois comme une vague intention de « Bu qui s’avance » Mais les bonnes plaisanteries sont courtes, et celle-là dure vraiment trop longtemps : on pouvait pardonner d’une façon plus sobre, plus vive et plus spirituelle la mélodie italienne (la mélodie seule, bien entendu ; je ne parle ni de l’harmonisation, ni de la combinaison des timbres, on ne parodie pas le néant), et il y a dans ce genre un chef-d’œuvre qui est un bijou exquis : le second acte du Maître de Chapelle, sans parler des deux opérettes d’Offenbach : Pomme d’Api et Monsieur Choufleuri, écrites dans le même style ; mais le Caïd a contre lui l’ineptie et surtout la lourdeur triviale de sa donnée scénique, bête à pleurer, sans un mot drôle, sans une saillie qu’on puisse citer, avec des scènes parlées écrites en vers de mirliton, et des couplets qui ne font ni rire ni sourire, parce qu’ils ne sont ni bouffons ni spirituels. Or qu’est-ce qu’une parodie qui n’est pas amusante ?

On en arrive à se poser la question de savoir si cette pseudo-parodie de l’italianisme, était voulue ou si elle n’était pas la manière même d’Ambroise Thomas, et, quand on songe aux récitatifs de Mignon (qui contient d’ailleurs des choses charmantes), quand on songe surtout aux chœurs inénarrables du premier acte d’Hamlet, aux lamento, aux arioso et aux romances de cet opéra de pacotille, on est tenté de croire que Thomas fut un joyeux fumiste et qu’il ne fut créé et mis au monde que pour dégoûter le public de l’opéra italien. Quelle dissertation vaudrait en satirisme aigu l’ensemble « …des palmes et des fleurs » si nettement Belle Hélène, ou les variations chromatiques d’Ophélie dans la Fête du Printemps, si regrettablement Donnizetti. Ce Français a tué les Italiens en les imitant, et telle page d’Angélique et Médor, ou du Carnaval de Venise a plus fait pour l’éducation du public que toutes les conférences ou les articles possibles.

Les tenants des anciennes écoles objecteront que nous sommes mal placés pour juger l’opéra-comique, et qu’il n’existe plus actuellement de troupe capable de le jouer avec la verve, l’entrain, et les qualités vocales et scéniques nécessaires. Je concède très volontiers que les reprises que nous subissons sont en effet déplorables, que M. Boulo chante du nez, que Mlle Davray est intolérablement mignarde et maniérée, et qu’elle est absolument insuffisante au point de vue vocal, que M. Merle Forest a chargé son rôle plus qu’il n’était convenable de le faire, même un samedi, que Mlle de Véry enfin, ne donne qu’exceptionnellement des notes à peu près justes, mais il n’en reste pas moins que si cette même troupe jouait des œuvres qui eussent quelque valeur par elles-mêmes, la soirée eût paru moins mortellement soporifique, et que, même avec ces interprètes, nous eussions consciencieusement applaudi les bijoux délicats et charmants que sont la Dame Blanche, le Domino noir, Dra Diavolo, ou Crispino e la Comare. Mais le Caïd n’appartient point à cette catégorie. Il mérite d’occuper une place brillante dans l’œuvre du maître vénéré qui honora l’École française par d’immortelles productions telles que Carline, le Comte de Carmagnola, le Guerillero, Gille et Gillotin, et autres Hamlet de bas étage. {{signature|Edmond Locard

Notre excellent confrère L. de l’Express fait au sujet du répertoire les observations suivantes auxquelles nous nous associons entièrement :

« Un vieil amateur de théâtre me demande pourquoi l’on ne joue plus les opéras du « répertoire » et pourquoi l’on a rayé de l’affiche du spectacle des œuvres telles que le Prophète, Hamlet, la Juive, Sigurd, Guillaume Tell, les Huguenots, etc.

Mon aimable correspondant ne me pose évidemment cette question que pour la forme. Car il y répond lui-même avec beaucoup d’apropos en constatant que nous n’avons aujourd’hui ni ténor, ni baryton, ni contralto, ni chanteuse légère, pour interpréter ce répertoire.

Vous figurez-vous, par exemple, Hamlet avec M. Rouard et Mme Davray comme protagonistes ? Et, dans Guillaume Telle, serait-ce M. Verdier ou M. Gauthier, M. Boulo ou M. Viviany qui se chargerait du rôle d’Arnold ?… Je ne parle pas des opéras de Meyerbeer qui exigent un ensemble d’artistes vraiment solides et nombreux.

Mon correspondant regrette mélancoliquement l’époque de la direction Poncet, où toutes ces œuvres étaient supérieurement interprétées par M. et Mme Escalaïs, Mmes Fiérens et Bossy, MM. Boudouresque, Noté Berlhomme, Mondaud, Cossira, etc… Et il me demande de réclamer en faveur de l’opéra français.

Réclamer !… Mais je ne fais que cela du matin au soir. Voilà bientôt trente ans que je réclame… À ce métier de « réclameur » endurci, j’ai même gagné une déplorable réputation de grincheux et de dyspeptique très préjudiciable à mon établissement.

Ne serait-ce pas maintenant au tour du public à réclamer un peu ? Pourquoi les braves amateurs qui se contentaient à peine autrefois des belles interprétations que rappelle mon correspondant, pourquoi subissent-ils aujourd’hui sans protester, veules et résignés, les piteuses représentations de la régie municipale ?…

C’est au public à sortir de son apathie s’il veut obtenir des artistes capables d’assurer à notre première scène des spectacles suffisamment variés et d’une tenue irréprochable. Les moyens ne lui manquent pas pour cela, chacun pouvant recourir à la grève, aux pétitions, ou même au sifflet à roulette.

Affaire de tempérament. »

LES CONCERTS

Concert Colonne

Mardi dernier (23 février), avait lieu au cirque Rancy un concert donné sous la direction de M. Édouard Colonne, par l’orchestre Colonne, ou plutôt, selon le joli mot d’un de nos confrères, par la « section de voyage » de cette illustre Société.

Nous ne nous arrêterons pas à remarquer la différence existant entre l’orchestre normal du Châtelet qui compte plus de cent exécutants et cette section de voyage qui en comprend soixante-dix à peine, ni à constater que certains pupitres étaient incomplets (clarinettes, bassons) et nous nous contenterons, tout en rendant hommage au grand intérêt d’une exécution presque toujours excellente, de critiquer un peu la composition du programme de cette soirée.

Tout d’abord, M. Colonne et son orchestre arrivent peut-être un peu tard — en 1904 — pour nous révéler la Symphonie fantastique de Berlioz. Elle a été bien souvent entendue depuis 1845, époque à laquelle Berlioz lui-même la fit jouer par l’orchestre du Grand-Théâtre dans un concert dont il nous a laissé une spirituelle relation[1] et au cours duquel, le fameux Georges Hainl, chef de l’orchestre lyonnais, tint successivement les parties de violoncelle, de cymbales, de timbales et de harpe.

Du reste, puisque l’époque du centenaire de Berlioz et des panégyriques de circonstance est passée, il est bien permis d’avouer que la Symphonie fantastique, dont on a assez vanté les beautés, apparaît aujourd’hui comme une œuvre trop uniquement extérieure, bien vieillottement romantique avec son pittoresque de pacotille, son ingéniosité passée qui, après soixante-dix ans, nous semble souvent enfantine et bien « ficelle », et son incohérence qu’excuse à peine l’argument du programme, cette navrante histoire, — si 1830 — de désespoir d’amour et d’empoisonnement par l’opium.

Mieux vaut cette jolie Valse des Sylphes, délicatement aérienne, sur laquelle, si nous en croyons un de nos confrères politiques, l’orchestre « s’est déchainé[2]… »

Il n’était peut-être pas non plus bien opportun de nous révéler les charmes incontestables de l’Arlésienne que nous avons eu l’occasion d’entendre bien souvent à Lyon, et l’an dernier encore, dans des conditions déplorables du reste, au Grand-Théâtre, sous la direction de M. Rey.

Et surtout il était tout à fait contre-indiqué de jouer la Marche Hongroise puisque, un mois avant l’annonce du concert Colonne, M. Chevillard avait porté sur son affiche du concert d’hier cette même Marche de Berlioz. Il y a là une recherche bien inutile de concurrence, car si ces concours entre chefs d’orchestre sont, sinon intéressants, du moins amusants et piquants à Paris, où fleurissent les concerts dominicaux, ils sont tout à fait inutiles à Lyon où nous n’avons qu’exceptionnellement des concerts d’orchestre et où, par suite, nous serions très désireux d’entendre des œuvres nouvelles, ou du moins, peu connues.

Le programme était complété par trois parties des Impressions d’Italie, de Charpentier : Sérénade, À mules et Sur les cimes.

Comme toujours, on a vivement goûté l’impressionisme, le pittoresque tout extérieur de cette œuvre charmante dont on ne peut nier l’adresse, la délicatesse de timbres, d’harmonies, la luxuriante débauche de couleurs et de rythmes et dans laquelle Gustave Charpentier a employé tous les effets orchestraux possibles : soli d’instruments, pavoisons des violoncelles, étincellement des harpes, coda où la mélodie s’éteint, semble s’évanouir en des pianissimi exquis que des échos prolongent… Le tout agencé avec une adresse, une roublardise étonnante, et disons le mot, truqué de la façon la plus ingénieuse.

Cette musique tant « en dehors » convient du reste admirablement au talent de M. Colonne dont la direction est tout à fait… berliozienne dans toute l’acceptation de ce mot, c’est-à-dire essentiellement extérieure. Il paraît difficile de critiquer le plus connu de nos chefs d’orchestre français qui jouit en France et surtout à l’étranger d’une véritable célébrité justifiée du reste par ses voyages, son activité et son dévouement à la cause de Berlioz, dieu dont il s’est fait le prophète, et qu’il soutient avec une ardeur, une vaillance, une ténacité et un entêtement admirables. Mais nous avouons préférer de beaucoup à sa direction très extérieure et trop adroite avec ses oppositions perpétuellement exagérées de fortissimi assourdissants et de pianissimi, celle plus intime, plus émue, plus humaine en un mot et, par suite, plus vraiment musicale, de M. Camille Chevillard que nous avons entendu hier au soir[3].

Léon Vallas.

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Concert Rinuccini-Geloso

MM. Rinucini et Geloso ont brillamment achevé lundi soir 22 février leur cycle des dix sonates de Beethoven pour piano et violon.

Leur interprétation des trois dernières sonates a été absolument remarquable. Elle eût été parfaite si M. Rinuccini n’eût paru dans certains passages du presto de la sonate à Kreutzer quelque peu parcimonieux de l’amplitude de son coup d’archet. À être joué lus largement le morceau eût gagné en grandeur sans rien perdre de sa fougue. C’est la seule restriction, bien légère, à faire aux éloges hautement mérités par MM. Rinuccini et Geloso. Tout le reste du programme a été magistralement rendu. Ces deux excellents artistes ont déployé une étonnante habileté technique dans le final de la huitième sonate, les variations et le final de la sonate à Kreutzer admirablement enlevés. Ils ont chanté avec charme et émotion le tempo di minuetto de la huitième sonate et interprété avec un style large et noble le superbe adagio de la dixième sonate.

Quelle merveille que cette dixième sonate jamais entendue auparavant dans « la superbe cité que féconde le Rhône ! » (Cette poétique définition de notre bonne ville est empruntée à une cantate qu’Emile Guimet composa jadis, paroles et musique, pour l’orphéon de Neuville).

Applaudissements unanimes, nombreux rappels, chaleureuse ovation à la fin de la séance sont venus récompenser les méritants virtuoses. Il est pourtant certain que l’assistance ne représentait nullement une réalisation, bien difficile hélas ! en ce bas monde, de la maison rêvée par Socrate…

S.

La Fanfare Lyonnaise a offert vendredi soir 26 février à ses membres, à leurs familles et à leurs invités une très intéressante soirée musicale. L’assistance que l’élégante salle du quai Saint-Antoine avait peine à contenir, a eu la bonne fortune d’entendre deux artistes de tout premier ordre.

Mme Himbert-Kiemlé a joué à ravir les belles variations écrites pour le piano par Hændel sur le thème du « Joyeux Forgeron ». Elle a détaillé avec infiniment de délicatesse et de charme la chanson de Guillot Martin de Périlhou, un exquis bijou archaïque. Dans l’Étude-valse de Saint-Saëns elle s’est affirmée virtuase accomplie.

Mlle Roussillon-Millet, premier prix de violon du Conservatoire de Paris, donnait chaque hiver un concert très couru. Elle y a renoncé cette année. La Légende de Wieniesiwski et une Suite concertante de Ries jouée avec Mme Himbert-Kiemlé ont fait vivement regretter que les occasions d’entendre cette éminente violoniste ne soient pas plus fréquentes, Mlle Roussillon-Millet a idéalement joué la poétique Légende, largement et splendidement interprété la Suite. Elle possède au complet toutes les qualités des grands virtuoses. À la douceur, à la grâce, à la sensibilité féminines, elle sait allier une puissance de son, une énergie, une autorité vraiment masculines.

Mlle Chirat a chanté avec goût et sentiment un air de Grétry. On a bissé le Nil de Leroux, chanté par elle avec un accompagnement de violoncelle supérieurement joué par le docteur R… un violoncelliste amateur dont plus d’un professionnel envie le talent.

Les deux pièces de résistance ont été les quintettes de Schumann et les quintettes de César Franck. Avec des chefs de file comme Mme Himbert-Kimlé, Mlle Roussillon-Millet, le docteur R… et le vaillant concours de deux solides amateurs : MM. B… et F… l’interprétation de ces deux admirables œuvres a été très bonne. Elles ont produit sur le public une forte impression.

Mlle Fraud a été comme toujours une accompagnatrice sûre et impeccable.

S.

Nous recommandons vivement à nos lecteurs les représentations de la Passion organisées dans la paroisse de N.-D. des Anges (chemin des Culattes). Elles comportent une partie musicale très importante exécutée par des chœurs mixtes et un orchestre complet. La partition comprend la presque totalité de la Passion selon St Mathieu de J. S. Bach et différentes pièces extraites des œuvres de Victoria, Hændel et Alex. Georges. Nous rendrons compte dans notre prochain numéro de ces représentations qui auront lieu les dimanches 6, 13 et 20 mars.

C’est le mercredi, 23 mars, qu’aura lieu le troisième concert de la Schola Cantorum Lyonnaise. Il sera dirigé, comme nous l’avons annoncé, par le Maître Vincent d’Indy. Au programme : un acte d’Alceste de Gluck et la première partie du Chant de la Cloche, ce concert sera donné avec le concours de Mme Mauvernay, professeur au Conservatoire et de Mlle M. de la Rouvière et M. Bourgeois, solistes de la Schola de Paris.

MM. les Artistes et Organisateurs de Concerts qui désirent qu’il soit rendu compte de leurs auditions sont priés d’adresser un double service à la Rédaction de la Revue Musicale de Lyon, 117, rue Pierre-Corneille.

  1. V. Revue Musicale de Lyon no  du 20 octobre 1903.
  2. Cette appréciation imprévue (oh ! le déchaînement de l’orchestre sur la Valse des Sylphes) nous la devons à un de nos plus puissants confrères, coutumier du reste, de sensationnelles informations artistiques ; n’est-ce pas ce même journal qui, en octobre 1902, en annonçant officieusement les projets de M. Mondaud pour la saison théâtrale 1902-1903, écrivait : « On sait que l’Or du Rhin est le premier ouvrage de la trilogie wagnérienne ; les autres sont la Jeunesse de Siegfried et la Mort de Siegfried. On prête à M. Mondaud l’intention de monter ces trois ouvrages… »
  3. Le compte-rendu du concert Lamoureux paraîtra dans notre prochain numéro.