Recueil de tombeaux des quatre cimetières de Paris/Mariano
À la droite du spectateur du tombeau de Zélia, et tout près, on en voit un autre, dont la structure est à peu près la même, et qui n’en est séparé que par le même treillage. Ce monument est bien exécuté. Le petit jardin est bien entretenu. Il est planté d’arbustes verts, et le saule pleureur de Zélia y étend même ses rameaux et son ombre. Un treillage, avec tout ce qui l’entoure, est soigné par un ami intime de Mariano, et peut-être l’amant de sa sœur, que, dans son cœur, il avait choisie pour épouse. Je l’ai vu souvent orner ce tombeau de couronnes, et le jardin de fleurs. Comme sculpteur, c’est lui qui a fait la sculpture et ériger ce monument à la mémoire de trois personnes qui lui étaient chères. Il m’a dit que, si jamais la fortune lui était favorable, et lui permettait un jour de se retirer à la campagne, il transporterait avec lui les cendres de ses amis, pour leur élever un monument pittoresque, digne expression de l’amitié tendre qu’il avait pour eux.
On lit sur l’urne :
sur le socle :
sur le même socle, à gauche :
et sur la droite :
Sur le grand socle qui supporte l’urne, on lit :
à gauche, sur le même socle :
et à droite, sur le même socle :
Sur la table saillante en marbre, on lit :