Imprimerie l’Union (p. 127-128).
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GANTS


La première utilité des gants est de préserver les mains contre la rigueur du froid ; mais il est de coutume de se ganter pour sortir.

Les gants de peau sont les plus usités l’hiver ; mais ils sont portés, en tout temps, pour les cérémonies.

Les gants noirs sont toujours de mise ; leur distinction s’accommode à tous genres de toilettes. On porte plutôt, cependant, des gants dont la nuance s’harmonise avec celle de la robe.

Les gants de soie sont très habillés ; on en porte beaucoup l’été, de même que des gants de fil et de coton.

Les gants blancs, si jolis, ne le sont qu’à la condition d’être réellement blancs ; ils sont toujours en vogue avec une toilette de teinte claire.

On met ses gants avant de sortir de la maison et non pas dans la rue.

Dans l’église, il est plus respectueux d’enlever ses gants pendant un office, bien qu’il ne soit pas tout à fait défendu de les garder.

On ne reçoit aucun sacrement, sans enlever ses gants : on les enlève aussi pour être marraine.

On enlève encore ses gants, pour signer un contrat, un acte ou un document quelconque.

Dans un banquet, les dames ne quittent leurs gants, que lorsqu’elles sont à table.

Pour assister à un concert, une représentation, etc., les mains peuvent être nues.

Autrefois, il était de rigueur d’enlever son gant pour donner la main : aujourd’hui, les plus zélés défenseurs de l’étiquette soutiennent qu’ils ne voient pas de vraie faute à le garder. Mais autant que possible, on se conforme à l’usage ancien.