Imprimerie l’Union (p. 78-80).


INVITATIONS


Les invitations se font de vive voix ou par écrit. Les invitations par téléphone se font entre amis.

Il est plus convenable d’inviter de vive voix un haut personnage, à qui on doit grand respect. Si l’on est éloigné, l’invitation se fait par lettre, et dans les termes les plus respectueux.

Pour les invitations officielles on se sert généralement de cartes imprimées.

Si une invitation est adressée à un Monsieur et une dame (mari et femme) la formule d’invitation doit, nécessairement, être rédigée au pluriel ; si non, il faut mettre deux cartes.

La même invitation, étant écrite au pluriel, peut servir pour les deux sœurs, en l’adressant Mesdemoiselles X ; mais les jeunes gens d’une même famille recevront chacun une invitation spéciale.

Un frère et une sœur, habitant sous un même toit, recevront chacun une invitation séparée.

Les invitations, à moins qu’il ne s’agisse de réunion intime, doivent parvenir aux invités, au moins huit jours avant la réception. Les invitations tardives sont parfois blessantes ; elles ont l’air de dire : « Je vous avais oublié ! je pense à vous au dernier moment ! »

Les invitations se font généralement au nom de la maîtresse de maison seule, excepté les invitations à dîner, qui se font au nom du maître et de la maîtresse de maison.

On répond toujours à une invitation par un mot de remerciement ; appréciant la délicatesse, l’amabilité qu’on a eue de se souvenir de nous, en cette occasion ; exprimant le plaisir ou la joie que l’on aura de se rendre, à si joyeuse fête, si gracieuse invitation, etc… ou manifestant tout le regret de ne pouvoir accepter, pour tel ou tel motif. Que l’invitation soit acceptée ou déclinée, il faut toujours remercier quand même.

Pour une réunion intime, à défaut de cartes imprimées, on se sert assez souvent d’une carte de visite. Au bas de son nom, on ajoute : « Recevra le… en l’honneur de Madame X. » On peut indiquer le genre d’amusement proposé, exprimant le désir que l’aimable présence de l’invité s’ajoute aux charmes de la réunion.

On répond le plus tôt possible à une invitation reçue ; surtout aux invitations à dîner. Il importe que le maître et la maîtresse de maison sachent à quoi s’en tenir, quant au nombre de leurs convives. Cette réponse est adressée à la maîtresse de maison.

Quand on a décliné une invitation à dîner, il serait impoli d’y paraître ensuite ; à moins d’être très intime avec les amphitryons et d’avoir l’absolue certitude que sa présence sera agréable.