Poésies de Madame Deshoulières/44
Théophile Berquet, Libraire, (p. 148-149).
Rondeau.
Coiffé d’un vilain bonnet gras,
Martin est gîté dans des draps
À peu près blancs comme l’ébène,
Où puces et pous à centaine
Viennent faire de bons repas.
Un vieux pot de terre est en bas,
Où ce polisson fait son cas ;
Que n’en est-il, par la mordienne ;
Coiffé !
Sur le plancher est un gros tas
De livres rongés par les rats,
D’onguens suspects la table est pleine.
Cependant Martin croit sans peine
Plus d’un cœur de ses doux appas
Coiffé.