Traduction par Charles Héguin de Guerle.
Poésies de CatullePanckoucke (p. 59).

XXXVIII.

À CORNIFICIUS.


Cornificus, le malheur accable ton ami Catulle ; oui, certes, il est malheureux, il soutient une lutte pénible, et sa douleur s’aggrave sans cesse, de jour en jour, d’heure en heure. Et pas un seul mot de toi, qui lui offre la plus simple, la plus facile des condoléances ! Je m’emporte contre toi. Est-ce ainsi que tu m’aimes ? Je t’en supplie, seulement quelques paroles de consolation, mais qu’elles soient plus touchantes que les élégies de Simonide.