Traduction par Charles Héguin de Guerle.
Poésies de CatullePanckoucke (p. 49-51).

XXXII.

À IPSITHILLA.


Au nom de l’amour, douce Ipsithilla, mes délices, charme de ma vie, accorde-moi le rendez-vous que j’implore pour le milieu du jour. Y consens-tu ? une grâce encore ! que ta porte ne soit ouverte à personne ; surtout ne va pas t’aviser de sortir : reste au logis, et prépare-toi à voir se renouveler neuf fois de suite mes amoureux exploits. Mais, si tu dis oui, que ce soit à l’instant même ; car, étendu sur mon lit, après un bon dîner, je foule, brûlant de désirs, et ma tunique et ma couverture.