Traduction par Charles Héguin de Guerle.
Poésies de CatullePanckoucke (p. 39-41).
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XXIV.

AU JEUNE JUVENTIUS


Ô toi, la fleur des Juventius présens, passés et futurs ; j’aimerais mieux, pour mou comptei que tu eusses donné de l’or à ce misérable qui n’a ni valet ni cassette, que de le laisser aimer par un pareil gueux, -r- Quoi ! diras-tu, n’est-ce pas un fort joli homme ? — D’accord ; mais ce joli homme n’a ni valet ni cassette. Méprise, dénigre tant que tu voudras de tels avantages ; il n’en est pas moins vrai qu’il n’a ni valet ni cassette.