Poèmes mesurésMercure de France (p. 197).

V


Trapu, dur, noir, rond, au milieu de la colline,
et seul, un arbre pousse et vers la droite incline.
On le voit de partout alentour. Il surplombe
ses frères qui sont ceux où l’on tue les palombes.
Et, encore plus bas que ceux-ci étagés,
ceux où vont les écureuils, les pies et les geais.
Enfin, après ceux-ci, d’autres dont les feuillages
recouvrent de noirceur le clocher du village.
Et les derniers, au bas de la côte où est l’école,
ne sont qu’une douzaine où vont dessous les drôles.